Débutons par notre famille hôte à Tehuacan où nous passons une fin de journée agréable avec la famille de Reyna. Habitant un quartier modeste en périphérie de la ville nous sommes hébergé chaleureusement par toute les générations. La mère, les filles, les époux, les enfants et animaux cohabitent les espaces communes et presque privés. Pas d’eau courante ici.

Reyna la maman et le chien gardien de vélo à Tehuacan.
La route est belle, toujours avec les montagnes en vue mais aussi toujours une fumée au loins. Beaucoup trop de feu en bord de route, pour bruler les ordures, les champs et bien sur la canne à sucre afin de la récolter.

Brulis de canne à sucre
Toujours un film de poussière au loins sur les photos. Ici les arbres fruitiers bénéficient d’irrigation. Sinon le foin est sec et les cactus prolifèrent.

En route vers Oaxaca
Au petit village au long nom de San Juan Bautista Cuicatican nous dînons comme souvent au marché publique de repas économiques. Il est quand même surprenant de voir le vendeur ambulant de crème glacé avec sa brouette!

Vendeur de crème glacé ambulant.
Après une longue route en montagne et une autre nuit en camping sauvage, nous voilà à Oaxaca pour deux jours de repos. Une des villes Colonials touristiques du Mexique avec en bonus un site historique Zapotèque Monte Alban. La ville possède tout pour satisfaire les Nord américains. De l’hébergement aux restaurants en passant par les rues piétonnes. La vie y est agréable sous la chaleur des lieux.

Oaxaca
Heureusement nous grimpons en collectivo les 10Km abruptes pour visiter ce site impressionnant mais un peu trop sec en cette période de l’année.

Monte Alban
Le cyprès de Tule, vieux de plus de 2000 ans impressionne. 41 mètres de haut et 42 mètres de circonférence et un abri incroyable pour les oiseaux! À seulement 15 Km d’Oaxaca par la piste cyclable.

L’arbre de Tule, plus de 2000 ans!
En route vers les montagnes, les petits villages, l’agave pour le Mezcal et encore un hôte Warm Shower après plusieurs jours de routes sous la chaleur autour de 40 degrés.

Route de montagnes
Micro village longeant la route. Dos d’âne (tope), arrêt de bus, resto, chambres minimales. Notez la longueur des jambes! Les Mexicains sont plutôt trapus.

Au petit matin.

Route de montées et de cactus sous la chaleur.

Les couleurs impressionnent.
Depuis Oaxaca, sauf parfois en sortant des villes ou villages, la route est paisible, voir presque sans auto! Bonne idée.

Agave et cyclistes sur route paisible.
Il n’est pas rare de voir des épaves de camions en bord de route.

Belles couleurs.

Au petit matin, l’agave parsemé de graminées bien sèches et dorés.
À Tehuantepec nous sommes reçu au bord de la piscine avec un bon repas et de bonnes discutions de voyage. La ville très touché par le séisme de 2017 se retrouve en pleine reconstruction, surtout les églises. Il y règne une chaleur accablante. Nous sommes à 20 Km de la mer, la partie la plus chaude d’Oaxaca et du Mexique.

Nos hôtes Warm Shower, Jésus et sa conjointe à Tehuantepec.
Nous quittons la chaleur pour le vent. Un corridor incroyable! Long d’au moins 50 Km. Nous passons les villes de La Ventosa, La Venta ! Heureusement si elles tournent, le vent est calme et plutôt de côté! Notre hôte Jésus d’hier a d’ailleurs une application pour la chaleur, les vents et la marée. Utile par ici.

Par milliers.
Après quelques jours encore sous la chaleur nous voilà chez Rodrigo. Nous participerons au cours d’anglais et de français avant de faire des tours de tandem avec les élèves du secondaire.
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Oups, de retour en montagne!

Chiapas.
Après avoir passé rapidement la capitale du Chiapas, Tuxtla qui nous semble sans intérêt sauf pour acheter de nouvelles gourdes d’eau. Il y fait encore tellement chaud! Nous arrêtons à Chiapa del Corzo pour une journée de repos et un tour de bateau au canyon. Les falaises ont jusqu’à 300 mètres de haut et 700 de profond!

Canyon del sumidero.
Une journée épique nous attend pour rejoindre San Cristobal. La distance est raisonnable avec seulement 72 Km. La chaleur ira en diminuant au fil de la montée. Nous démarrons à une altitude de 411 mètres pour gravir 2259 mètres et rejoindre la fraîcheur. Une étape inédite pour nous qui nous aura pris 7:35 heures sans trafique mais avec un rayon de cassé, en montant!? Ha les topes!

Les montagnes et les multiples villages avant San Cristobal
Les habitants n’aiment pas trop les photos. Elles sont pourtant belles! En plus de croiser les habitants nous admirons les cultures de fleurs coupées, de fruits comme la grenadille, le café, évidemment la mangue et le pin tout autour.

Montagnardes timides.
Nous séjournerons quelques jours à San Cristobal. Une des villes les plus visitées du Mexique. Au B&B del Sol, Denis, un Québécois nous reçoit confortablement pour 4 nuits. Les fins de semaines sont particulièrement agitées en soirée et plusieurs y viennent vendre leurs produits artisanaux sur les rues piétonnes. La bière est bonne, le café aussi. Il y a même un resto organique végétarien. Rare au Mexique nous en profitons pour manger différemment! Lundi sera beaucoup plus calme.

Montagnardes descendues à San Cristobal la fin de semaine.

Rue piétonne envahie surtout de touristes Mexicains.
Dimanche, c’est nous qui partons en excursion vers deux villages avoisinants. Zinacantan tient justement sont marché et même si les photos sont « interdites », je me risque.

La broderie coloré orne le tissu noir pour les femmes. Pas grand chose pour les hommes.

Marché de Zinacantan.
Le village de Chamula est beaucoup plus restrictif. Aucune photo dans l’église et des avis de poursuites pour les photos de proximités! Ils ont leur propre langue, justice, prison, police et vie religieuse. L’église sans bancs au plancher recouvert d’aiguilles de pin et de centaines de chandelles sert aux prières sous formes d’incantations incluant les chamans, le chant, les sacrifices dans une odeur d’encens entouré d’icônes religieuses. Les statues chrétiennes de saint Antoine de Padoue et les autres entourent le parquet enfumé. Le Christianisme sans bible ni fêtes comme pâque ou autre. Sans les religieux et religieuses que nous connaissons. Les habitants tout autour y viennent 365 jours par année. Les chèvres servent pour la laine mais ne sont pas mangées mais bien enterrés dignement. Les jupes des femmes sont confectionnées de laine noir et les manteaux des hommes sont blancs. Pas de photo de l’intérieur.

Église de San Juan Chamula.

Au marché de San Juan de Chamula.

Femmes au marché en face de l’église à Chamula.
Nous repartons demain en direction de Palenque. Mine de rien il ne nous reste qu’un mois de vacance! Nous acceptons les commentaires si vous payez le Mezcal!