Melbourne, Canberra, Sydney

De Melbourne à Sydney il y avait trois options. Les montagnes, plus ou moins l’autoroute et la côte. Nous avons éliminé la côte surtout parce qu’on venait de la longer. L’autoroute serait plus rapide et surtout moins côteuse, mais tsé! Alors on a pris les montagnes. Trois pistes cyclables seront sur notre parcours mais on en a fait 2. L’autre plutôt plane nous fût déconseillé et nous avons donc privilégier de longer la rivière Murray où nous avons pu nous baigner, camper sauvage et veiller tard en bobette. Une première!

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Direction, rivière Murray avec du monte, descend et de belles vues.

Nous serons aussi hébergés chez 4 gentils hôtes Warmshowers qui nous aideront grandement pour planifier notre route. Ils seront aussi une grande source d’inspiration. Trois couples seront plus âgés que nous et Huw a 59 ans demeure un grand explorateur. La vie se charge de déposer sur notre chemin des gens qui nous indiquent le chemin. La route à prendre, la voie à suivre mais aussi la façon de vieillir (ou pas). 

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Notre carte de l’Australie est à jour c’est ici.

Nous aurons chaud les 12 premiers jours, soit entre 32 et 39’ et les paysages sont secs. Bien que ce ne soit pas un été de grands feux le taux d’inflammabilité commence à monter. Pas question pour nous d’allumer un feu. De toute façon la plupart du temps c’est chose interdite. Les feux c’est quelque chose de très sérieux et très présent en Australie. Les gens doivent d’ailleurs avoir prévu ce qu’ils feront en cas d’urgence.

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Soyez prêt.

Nous aurons donc très chaud jusqu’au 7 mars puis deux nuits autour de 6’ car nous sommes à environ 1000 mètres d’altitude avant de descendre vers Tumut pour une journée de repos à admirer la rivière et les chauves-souris. Comme nous avons décidé d’inclure Canberra, la capitale du pays, sur notre parcours, nous devrons remonter les montagnes. Mais ces deux journées de vélo furent magnifiques, même avec 30 km de graviers en descente! 

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Un peu de gravelle pour nous rendre à Wee Jasper. Mais c’est beau!


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Au petit matin en repartant de Wee Jasper. Après un bon café gratuit à la nouvelle distillerie.


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En route vers Canberra. Sec!

Canberra a subit un important feu en 2003. Dix ans plus tard ils plantaient des arbres sur le site qui deviendra l’arboretum qui surplombe la ville. Magnifique et intéressant de constater à quelle vitesse la végétation revient après un feu et à quelle vitesse les arbres croissent ici en comparaison au Québec!

Après Canberra nous nous dirigeons vers Bundanoon puis plusieurs chutes avant de descendre une falaise incroyable (sous la pluie) et rejoindre la mer avant d’entrer à Sydney par le parc national Royale. Le deuxième plus vieux au monde après Yellowstone! Encore de superbes « ride » de vélo.

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Fitzroy Falls au parc national Morton.


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 Morton national parc près de Bundanoon. Merci Huw!


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Carrington Falls où nous nous sommes baigné. Parc Budderoo.

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Après la fulgurante descente de 600 mètres sur 8 km sous la bruine. Le Sea Cliff bridge.

Le dernier camping avant Sydney à Bundeena nous donnait une vue sur la ville où nous entrerons par ferry puis le long des pistes cyclables.

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Dans le parc national Royal. Beaucoup plus humide par ici.

Cette dernière section entre Melbourne et Sydney n’a donc rien de plat. Au contraire avec plus de 12000 mètres de dénivelé positif sur 1100 km environ. Mais tsé, les montagnes c’est toujours beau.

À Sydney nous prenons trois nuits à l’hôtel avant de reprendre la route. Juste le temps de voir la ville, de se reposer et de se pété un orteil!

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Sortir de Sydney. Trois options s’offre à nous. Le vélo. le train et le bateau. Tous nos hôtes Warmshowers nous suggèrent le train. Il va loin, ne coûte pas cher et prend les vélos. Le bateau (ferry) est très plaisant, on l’a pris vendredi, mais il ne va pas très loin. Le vélo demandera beaucoup de navigation, de dénivelé et un certain stress à mon pied gauche.

Go pour le train. C’est trop facile. Tu tic ta carte de crédit en entrant, les grandes portes s’ouvrent et tu passes avec ton vélo bien chargé. Les gentils agents t’aident à trouver ton chemin. Tu attends quelques minutes et hop quand le train arrive tu montes avec ton vélo bien chargé. That’s it! 80 km plus loin tu débarques, tu tic ta carte de crédit pour sortir, les portes s’ouvrent pis tu sort. Coût maximum pour une journée qui inclus les ferry ou le train. 16,80$Au. Mais nous n’avons payé qu’un seul dollar pour chaque par passage. Merci ben! Ben moins compliqué que Via Rail.

Nous sortons du train à Gosford pour longer un peu la côte. C’est sur une piste cyclable bi-directionnel qu’un chauffeur me coupa le chemin en sortant de chez lui. Je l’ai presque évité mais la sacoche arrière a heurté le devant de sa voiture et j’ai planté pas pire vers la rue. Quelques ecchymoses mais mais rien de cassé et le vélo n’a rien sauf la selle qui est tordue mais que j’ai replacé. Heureusement personne ne venait en sens inverse pour me passer dessus! Nous ferons quand même 25 km de plus pour camper dans un agréable camping avec douches, cuisine et internet au bord du lac pour deux nuits. Parce que c’est dimanche!

Great Ocean Road, Melbourne, une Rail Trail et les mouches !

Depuis Beachport nous passons par le mont Gambier puis Swan lake voir d’autres kangourous et des signes noirs . Il faut parfois descendre au bord de la mer pour trouver un beau site de camping (parc nationale) mais il faudra aussi remonter !

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Puis trois hôtes Warmshowers de suite jusqu’à Warrnambool et le début de la Great Ocean Road de 243km que nous suivrons jusqu’à Geelong où nous prendrons le traversier pour entrer à Melbourne.

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La route panoramique est vraiment le long de la mer.

 La route le long de la mer vaut vraiment le détour, que ce soit pour les magnifiques vues ou même certains campings en bord de mer. Attention, plusieurs affichent complet longtemps d’avance. Ce qui nous amène à faire plus de planification quand à l’hébergement et éventuellement à l’eau. Longer la côte ne veut pas dire que c’est plat. La montée Lavers Hill nous fera une journée de plus de 1000m de dénivelé positif avec bien des sueurs et des mouches. Tsé les mouches qui tournent autour de toi quand tu montes à 6 km/h ! Nous avons eu la possibilité de rouler vraiment en bordure de mer sur plusieurs kilomètres, ce qui est très rare peut importe le pays. La côte est aussi prisé des surfeurs ce qui implique beaucoup de monde les fins de semaines et la gestion !  

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Le début de la Great Ocean Road à Warrnambool.


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La Great Ocean Road.


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Et les douze apôtres.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               Évidemment un camping en bord de mer coute plus cher, jusqu’à 70$ mais tu peux déjeuner en admirant les vagues!


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Un café au bord de la mer Tasman.

 Il y a aussi la gestion de la pisse, comme dirait Josée. Tsé quand tu sais pas trop si il y a des serpents dans les buissons en bord de route ? On fait aussi attention lors de nos pipi de nuit ! Heureusement il y a beaucoup de toilettes publiques. 

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Josée et son nouveau look.

Sur cette route très sinueuse nous apprécions aussi la conduite des australiens. Bien plus respectueuse que celle des Kiwis. Ce n’est pas rare qu’ils attendent derrière nous et ils dépassent en nous laissant beaucoup d’espace. 

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Melbourne vue du ferry.

Nous entrons à Melbourne sur le ferry. Beau, bon, pas cher et ça nous évite 100km d’une zone industriel peu intéressante. Nous logeons à l’hôtel pour trois nuits avec le confort d’une salle de bain privée et une cuisinette. Le luxe! La ville est belle et gentille avec ses vieux bâtiments et ses immeubles récents. Son tramway gratuit partout en centre ville et autour ainsi que de nombreuses pistes cyclables. Sortir de la ville sera très facile d’ailleurs. Nous marcherons aussi beaucoup tout en visitant les voutes d’or, la bibliothèque, plusieurs parc, le centre ville et se reposer un peu.

 Puis quitter la côte et monter dans les terres avec les mouches et la chaleur (35 et plus) pour rejoindre la Great Victorian Rail Trail qui nous mènera à Mansfield. Bon, cette trail n’est pas comparable aux plus belles de la Nouvelle Zélande mais elle fut très agréable.

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À Mansfield nous prenons une journée de congé au camping où il y a tout ce qu’il faut, même une piscine. Repos pour le corps car il faut planifier les prochaines semaines. Un long weekend dans deux semaines nécessite des réservations. Mais où serons-nous ? Par où on passe, quelle route et où y-a-t-il de l’eau? Faire du camping sauvage n’est pas vraiment permit mais il y a des endroits gratuit ou presque comme les ovales de petits villages. Les ovales sont en fait comme un terrain de balle plus ou moins abandonné avec des toilettes et parfois de l’eau potable. Pour les parcs nationaux, nos préférés pour l’expérience du bush et la proximité des oiseaux et des kangourous le coût n’est que de 15$ dans l’état de Victoria. Mais souvent voir tout le temps, il n’y pas d’eau potable. Pour une journée, voir deux ça va mais pas plus. Alors il y a la gestion de l’eau, ce n’est pas juste de pédaler en sifflant et en chassant les mouches.

Tsé les mouches domestiques qui te frappent en plein visage, se posent sur ta bouche, ton oreille ou sur ta lunette avant de marcher vers ton oeil ! Pourquoi ? Pis elles sont toujours plusieurs. Pis toi tu montes et tu sues. Il faudrait une troisième mains pour les chasser. Pis il y a celle qui se pose sur ton mollet. C’est une mouche ou un taon qui va te mordre ? Ha la la ! 

La mouche domestique ne pique pas, ne mord pas mais elle peut te rendre fou ! 

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Ha les mouches !

Les derniers jours nous firent rencontrer des Koalas, plusieurs types de perroquets et le petit porc-épic australien. Toujours pas de serpent et le seul wombat rencontré était mort au bord de la route. Peut-être que ses corps morts le long de la route explique la présence des mouches ?!!?

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Koala éveillé !


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Petit porc-épic australien.

Demain on reprend la route, vous saviez qu’ils font du ski par ici ? Mais les Alpes australiennes ressemblent plus aux Appalaches de l’Estrie ! 

Nos dix premiers jours en terre Australienne.

Nous passerons trois jours à Adélaïde. Nous avions encore besoin de repos mais surtout nous sommes si bien accueilli chez nos hôtes warmshowers, Len et Lynn. Trois soupé avec eux dont le dernier avec 4 autres amis. Toute une soirée ou tous dansaient à la fin ! Nous leurs avons fait découvrir la musique québécoise (ils ont adoré Alexandra Stréliski). C’est aussi nous qui les avons  introduit à Kim Churchill (un australien). Puis ce fut à notre tour d’écouter leurs choix musicaux australiens. À notre départ Len et deux des amis nous ont accompagné sur la route pour les 25 premiers km, tout en montées! Encore merci à ce réseau incroyable qu’est warmshowers.org et à nos nouveaux amis.

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De gauche à droite. Len, Lynn, Josée, David et son épouse.

Le premier soir après le repas nous nous sommes couché tôt. Les deux autres jours passé en ville nous amènent en tramway (gratuit) au centre ville, au marché, à une superbe vieille bibliothèque, à un musée qui nous informe sur les aborigènes et aussi en autobus (gratuite) autour de la ville et évidemment au jardin botanique. La ville est aussi agrémenté de belles murales.

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Si la première journée sur la route fut presque toute en montée, les autres seront sur plat chemin mais avec un vent de face très tenace. Les perroquets et les eucalyptus nous accompagnent sur la route. Parmi les 500 variétés d’eucalyptus, il y a le « gum tree » qui tombe ou casse plus souvent qu’à son tour. Il n’est donc pas recommandé de monter la tente sous celui-ci. D’ailleurs nous en avons vu un qui venait de tomber sur une auto en plein centre ville!

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Les perroquets, Garah.

Bon, quand tu viens en Australie, tu veux voir des kangourous, des koalas mais pas des serpents. La première rencontre avec le kangourou sera sur de nombreuses affiches ou mort en bord de route. Pas vraiment le genre de rencontre que nous souhaitions, disons. Au troisième jour de vélo nous rencontrons non pas des kangourous mais deux québécoises qui arrivent à vélo en sens inverse. Grace au groupe Facebook « québécois autour du globe » nous savions que nous nous croiserions aujourd’hui. Ce ne fut qu’une courte rencontre en bord de route mais sommes toute très agréable de partager avec Sylvie et Chantal. 

Le lendemain une autre rencontre était prévue avec les cousins Danny et Hugo qui traverse l’Australie au complet en 6 mois. Nous les avons invité a partager notre site de camping dans le parc de Coorong au mile 42. Le parc de Coorong, long de 145 km n’offre aucun service et il n’y est permit d’y campé qu’à certains endroit après réservation en ligne. Au camping il n’y a pas grand chose, tables, toilettes rustiques et eau à filtrer et traiter. Une belle soirée d’échanges et de marche à la plage où nous avons finalement croisé plusieurs kangourous bien vivants. 

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Kangourous gris au couché de soleil.

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Kangourous gris.

Quelles sont les probabilités de rencontrer 4 québécois en deux jours en Australie? Mais de plus quelles sont les probabilités que notre filtre à eau cède et que celui d’Hugo fasse de même, le même soir? Dommage qu’il n’y a pas de vendeur de 6/49 par ici! 

Sur la route sous apercevons aussi des pélicans, des émeus, des moutons plutôt gros, des moulins à vent qui pompent encore l’eau, des salars odorants, des champs secs à perte de vue et la mer de Tasman.

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Toujours pas de serpent en vu ni de koala.