Lisbonne, Évora, Sagres et la sortie vers l’Espagne

Arrivée le 8 mai à Lisbonne nous prenons la route vers notre hôtel après avoir remonté le tandem à l’aéroport et remplacer les câbles car un avarie c’est produit lors de l’emballage. 

Arrivée tôt nous avons le temps de faire une petite visite avant d’aller prendre du repos pour mieux poursuivre le lendemain. Après un petit post sur FB nous avons la surprise d’apprendre qu’un membre de notre famille se trouve aussi à Lisbonne et prenons le temps de fixer un rendez-vous pour le lendemain. Dire que ça fait des années que nous nous sommes vus. 

Maintenant Lisbonne, une charmante ville tout en dénivelé dans ses vieux arrondissements, rue de pavés, murs blancs ou colorés recouverts parfois de tuiles. Vraiment une belle ville mais super touristique. Même le fameux tram 28 public est envahi de touristes au grand désespoir des Lisboetes. Mais pour avoir accès aux quartiers bien en hauteur c’est un incontournable à moins de faire une bonne marche. De plus le musée d’azulejo fut fort intéressant avec toute ces tuiles.

Maintenant il est temps de reprendre la route. Nous avons décidé de nous diriger vers la ville d’Évora, ville classée au patrimoine avec ces murailles, son aqueduc et son temple romain. Il y a aussi son église d’os mais nous avons passé notre tour. 

Le Portugal est bien producteur de vin mais surtout le plus grand producteur de bouchons de liège. Les chênes liège sont partout tout comme les pins. Faut dire que le sol est sec et pauvre.

D’Évora nous roulons vers le sud et la région de l’Algarve avec ces falaises, ces plages et les petits villages de pêcheurs devenus villages touristiques sans oublier que c’est le temps des cigognes, des cactus qui fleurissent et il y quand même un peu de cornes dans les prairies.

Il faut bien se rendre à Sagres, la pointe sud-ouest du pays et de l’Europe pour un coucher de soleil.

 Il y a profusion de marcheurs le long des côtes pour différents parcours plus ou moins longs.

De Sagres, direction est en longeant plus ou moins l’Euro-vélo 1 et donc la côte. Le Portugal est un peu la Floride des français. Il fait beau, plus chaud et ce n’est pas dispendieux. Les campings nous coûte autour de 10€, le café expresso moins de 1,5€, la bière un peu plus et le vin débute à 2.5€. 

Concernent la langue, le portugais, ne pas confondre avec l’espagnole, il y a quelques fois des rapprochements mais c’est tout. D’ailleurs les portugais n’apprécient pas vraiment d’être abordé en espagnole. Par ailleurs l’affichage est souvent en portugais, en anglais, en français et l’allemands mais très rarement en espagnole, cela en dit long. 

Nous arrivons d’Australie et de la Nouvelle Zélande ou les toilettes et l’eau potable étaient présentes partout. Faudra réapprendre à planifier nos besoins de bases car ici les toilettes se font très rare!

Nous verrons si cela sera pareille en Espagne mais …..

Note à moi même: Ne pas jeter le papier cul dans la toilette mais bien dans la poubelle.

Note à moi même: Ne pas oublier mon papier cul car il n’y en a pas de fournit.

Note à moi même: Ne pas oublier d’acheter du papier cul parce que manquer de précieux ça fait chier.

Statistiques australienne

La fin d’un chapitre et le début d’un autre.

Arrivé le premier février nous y aurons séjourné 82 jours. Nous avions comme objectif de rouler d’Adelaide à Brisbane en passant par Melbourne, Canberra et Sydney. L’Australie est grande, très grande et en trois mois nous devions faire des choix. Le centre, les déserts, le mont Uluru et la cote ouest furent mises de coté. Ce sera peut-être pour une prochaine fois. Nos choix aurons comblés nos attentes. Adélaïde, la côte sud, l’état de Victoria avec la Great Ocean Road et ses vues magnifiques. Un peu du fameux Bush Australien, des kangourous, des koalas et une multitude d’oiseaux. Une nature pour le moins dépaysante! 

Melbourne puis l’intérieur des terres pour les grands espaces, les montagnes (les alpes australiennes), les rivières, la fin de l’été, beaucoup de parcs, la capitale puis Sydney. Retour en montagnes et vallons vers Brisbane et les plages incroyables de la Gold coast. Toutes ces villes étaient sur notre liste avec espoirs d’y faire des rencontres. L’accueil des australiens fut des plus généreux et amicaux. Établir un contact, une discutions, des échanges sont aisé. En fait ils viennent souvent nous voir et s’informent de notre voyage. Les rencontres en camping, au parc ou nos hôtes Warmshowers furent bien au delà de nos espérances. Ainsi jamais nous nous sommes sentis menacé ou inquiet. Sur la route nous nous sommes senti en sécurité, surtout que nous étions presque tout le temps sur les petites routes.

Pour les rencontres de cyclistes ce fut très minime. 2 filles du Québec, 2 gars du Québec, 2 gars seul d’Angleterre, un jeune couple d’Espagne et un couple d’Allemand.

Jours roulés :  58 jours. Mais il y des petites journées!

Distance totale : 3512km

Moyenne de km par jour roulé : 60,5 km

La plus longue journée fut pour nous rendre à WeeJasper 65,8 km dont 30 en gravier, Un dénivelé positif de 1233 mètres et 6 heures en selle.

Dénivelé positif total : 34073 mètres. Avec 13 journées de plus de 900m.

Température : On a eu seulement 6 journées avec de la pluie et nous sommes passé de l’été à l’automne.

Crevaisons : 2

Pneus : Schwalbe Marathon plus Tour 26 », neuf au départ mais là ils ont 7512km. Le pneu arrière de Robert a été changé après 7000 km.

Bris mécanique : Robert a encore cassé son porte bagages arrière et il a tenu tout le temps avec des ti-wrap !

Chutes : On a arrêté ça! ou presque. Robert c’est fait frapper sans rien casser. Ni sur le vélo ni sur le vieux.

Campings payants : 39 nuits.

Campings gratuits : 13 nuits.

Pour un total de 52 nuits sous la tente.

Auberge : 10 nuits

Warmshowers : 20 nuits chez 11 différents hôtes.

Repas au restaurent : 2 Josée a cuisiné beaucoup et quelques pizza chez Domino.

Train : Nous avons utilisé le train pour sortir de Sydney et un pour entrer à Brisbane. Trop facile !

Ferry : Un pour entrer à Sydney et Melbourne. Trop facile.

Dépenses / jour :  68$ can / jour. Le dollar canadien et australien sont comparable avec un léger avantage pour nous.

Le prix des campings est très variable car les services sont de non existants, gratuit l’un presque à très complets avec cuisine. Au bord de la mer ils sont toujours plus cher!

La suite ? Nous arriverons à Lisbonne le 8 mai en direction de l’Irlande pour les quatre prochains mois en tandem. En effet nous sommes passé au Québec deux semaines voir nos enfants, petits enfants et préparer le tandem pour la suite. Go!

Mine de rien nous roulons depuis un an et il nous reste encore 14 mois d’itinérance!

Gold coast, Brisbane et la suite.

La route vers la côte se fera en douceur jusqu’à la rencontre de la M1. La fameuse autoroute qui longe toute la côte. Nous avions roulé une quarantaine de km sur la M31 dans les terres, que nous n’avions d’ailleurs pas vraiment aimé, mais sur la M1, 5 petits km nous ont suffit, nous avons repris les détours et les petites routes. Ceci dit nous sommes passés de l’automne à l’été en descendant de 1400 mètres. Tout est plus vert et luxuriant. Les gens sont légèrement vêtus et la mer est douce. Que dire de ces superbes plages de sable infini.

Nous avions tout réservé jusqu’à notre départ le 24 avril, contrairement à nos habitudes car les vacances scolaires des deux semaines suivant Pâques sont très prisé des Australiens, surtout le long de la côte. Ainsi nous avons donc pu profiter des plages de la mer de corail encore chaude et agréable dans un vrai camping avec feu de bois, musique à la guitare, comme au Québec. Cela ne nous était pas arrivé jusqu’à maintenant. 

Encore une fois nous avons pu profiter de l’hospitalité W/S à deux reprises, l’une dans une famille chaleureuse et une seconde chez un retraité bien accueillant. Toujours si enrichissantes ces rencontres. 

Comme mentionné plus haut, les habitations abordables se faisaient plus rares. Nous avons donc opté pour un airbnb pour un soir et encore profiter de la plage et de ses vagues dont les surfeurs savent si bien contrôler la vague. 

Comme nous avons bien aimé notre expérience en train pour sortir de  Sydney, nous avons récidivé mais cette fois pour entrer à Brisbane. D’une facilité déconcertante et si abordable, $11,00 chacun pour 90 km et ainsi nous éviter de la navigation urbaine sans trop d’intérêt. 

Ainsi nous arrivons dans cette grande ville développée autour de la rivière Brisbane et de ses nombreux méandres, c’est à en perdre nos repaires car nos tournons autours de ceux-ci en contournant la rivière et les ponts. Arrivée à l’auberge de jeunesse (Backpackers) nous constatons que nous ne sommes plus très jeunes, mais bien les plus vieux de la place. Au moins nous avons notre chambre et notre chambre de bain privée. Pas de dortoirs pour nous durant notre séjour de trois jours. Cette ville se visite assez rapidement, ville moderne avec certains quartiers plus authentiques avec ces maisons de style Queensland, ces murales et sa diversité culturelle. 

Vue de notre guesthouse sur la ville de Brisbane.
Une des nombreuses murales.

Comme nous avons prévu du temps de repos, ben oui, il faut en planifier, nous avons le temps de faire un peu de magasinage. Notre vieux IPad deuxième génération ne peut plus être mis à jour et donne des signes de fatigue. Et comme nous voulons alléger nos bagages pour la prochaine destination, nous aimerions ne plus amener notre ordinateur et travailler seulement avec un iPad, ainsi il faut le changer. Ce qui est maintenant fait. De plus notre tente aussi montre des signes de fatigue, faut dire qu’elle a beaucoup servi, après visite de boutiques de pleins airs, nous avons convenue que cela attendra encore, en Europe. 

Mais voici la plus belle des surprises, en Nouvelle Zélande nous avions rencontré des cyclistes d’Australie et ils nous avaient invité entre deux voyages à leur résidence près de Brisbane, ce sont des voyageurs très actifs. Nous sommes si bien reçu, ils ont tout organisé pour nos trois jours en leurs compagnies, ils ont trouvé des boîtes pour les vélos, prévu les repas et viendront nous reconduire à l’aéroport à 5h du matin. Vraiment nous sommes un peu dépassé devant toute cette générosité. Cela aura fait une différence pour la fin de notre voyage en Océanie.

Susan et Peter nos fabuleux hôtes rencontré en Nouvelle Zélande.

Que la vie est belle même si parfois elle nous rappelle qu’elle peut être courte pour certaine qui nous quittent trop rapidement . Au revoir notre belle amie. Nous avons bien regardé la mer pour toi. 

A la mémoire de notre amie.

Le prochain chapitre de notre balade à vélo (qui dure déjà depuis un an) nous mènera de Lisbonne  à l’Irlande en passant par l’Espagne et la France. Profitons de la vie tant que la santé nous le permet.

En passant tout notre parcours en Australie est ici 👈

Et les statistiques suivront sous peux …

Inland

Au départ nous roulons toute une journée sous la pluie et le lendemain soir ce sera le déluge.

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Nous sommes dans un environnement de mines de charbon et de centrales au charbon. C’est encore la réalité ici. Les parcs éolien aussi et comme ailleurs ils sont contestés (pas dans ma cour). Un nouvel employeur aussi se profil avec les fermes solaire comme autour de Armidale ce qui fait monter le prix des maisons. 

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La vue d’un camping gratuit.

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Encore une vue d’un camping gratuit. Mais il y avait 5 km de montée !

Nous campons tantôt en camping gratuit, tantôt au « showground » ou l’oval du village, tantôt dans des caravans park ou Holliday Park. Pour les campings gratuits nous les trouvons grace à l’application Wikicamp. C’est parfois une halte routière avec tables, abris, toilette et pas d’eau. Les « showgrounds » offrent un peu plus comme une douche et l’eau mais pas toujours. Le showground est similaire au fameux oval que chaque village possède. Le coût est habituellement très bas. De 15$ à faites un don.

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Un camping gratuit. Halte routière. Il a plu toute l’après midi mais nous sommes resté au sec.

Nous sommes étonné de constater que pas mal de gens vivent au caravan park faute de mieux. On nous confirme que le logement est rare et cher. Comme il est possible de vivre à l’année en roulotte, j’imagine que c’est une solution. Beaucoup de travailleurs louent aussi des cabines à la semaine ou des sites de camping. Certain Holliday Park sont aussi un village de personnes âgés comme à Casino Lifestyle village où nous campons. 

Il y a aussi ce qu’ils appellent les « grey nomade ». Retraités. On les voit partout avec le gros camion et la méga remorque tout terrains. Plusieurs ont décidé après la Covid de partir et de ne plus avoir de règles a suivre. Ils sont équipés pour l’aventure du bout du monde, dans le sable, la boue pis toute pis toute mais ils sont toujours très (trop) propres. Même pas de poussières sur les flancs de pneus luisant d’un beau noir !

Plusieurs viennent nous voir car ils nous ont vu hier ou on a campé à la même place ily a trois jours. Ils sont toujours étonné de nous revoir et n’en reviennent pas des distances et des montées que nous faisons. L’Australien hors des grandes villes ne semble pas faire de vélo de route. D’ailleurs nous n’avons croisé aucun cyclotouristes sur la route depuis Sydney.

Presque chaque villages offre des toilettes publiques. C’est quand même pratique !

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Après les mines et la pluie vint une campagne riche avec de nombreux chevaux. Il faut dire que les chevaux et les courses de chevaux sont très importantes par ici. Mais quel contraste avec les gens qui vivent sous la roulotte moisie ! Les villages cowboy avec le stationnement à 45’, les chapeaux, les bottes ne nous étonnent plus.

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Le stationnement à 45′ comme Josée les aime.

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La vitesse permise ne va pas nécessairement avec l’état de la route!

Après plusieurs jours a rouler vers le Nord à l’intérieur des terres ( inland) voilà que nous bifurquons vers l’Est, la côte avant de rejoindre notre destination finale en Australie, Brisbane. En descendant le paysage se reverdit et s’adoucit même si nous sommes en automne.

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En route vers la verdure.

Pâques donne le départ à deux semaines de congés scolaire et c’est parait-il les dernières grosses vacances de camping. Surtout pour la plage. Nous y serons bientôt. Dimanche et lundi de Pâques tout est fermé sauf les épiceries et les liquor store.

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 Il ne nous reste donc qu’une semaine le long de la mer de corail et une semaine à Brisbane ou il a fallu tout prévoir nos hébergements pour être certain d’en avoir. 

Melbourne, Canberra, Sydney

De Melbourne à Sydney il y avait trois options. Les montagnes, plus ou moins l’autoroute et la côte. Nous avons éliminé la côte surtout parce qu’on venait de la longer. L’autoroute serait plus rapide et surtout moins côteuse, mais tsé! Alors on a pris les montagnes. Trois pistes cyclables seront sur notre parcours mais on en a fait 2. L’autre plutôt plane nous fût déconseillé et nous avons donc privilégier de longer la rivière Murray où nous avons pu nous baigner, camper sauvage et veiller tard en bobette. Une première!

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Direction, rivière Murray avec du monte, descend et de belles vues.

Nous serons aussi hébergés chez 4 gentils hôtes Warmshowers qui nous aideront grandement pour planifier notre route. Ils seront aussi une grande source d’inspiration. Trois couples seront plus âgés que nous et Huw a 59 ans demeure un grand explorateur. La vie se charge de déposer sur notre chemin des gens qui nous indiquent le chemin. La route à prendre, la voie à suivre mais aussi la façon de vieillir (ou pas). 

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Notre carte de l’Australie est à jour c’est ici.

Nous aurons chaud les 12 premiers jours, soit entre 32 et 39’ et les paysages sont secs. Bien que ce ne soit pas un été de grands feux le taux d’inflammabilité commence à monter. Pas question pour nous d’allumer un feu. De toute façon la plupart du temps c’est chose interdite. Les feux c’est quelque chose de très sérieux et très présent en Australie. Les gens doivent d’ailleurs avoir prévu ce qu’ils feront en cas d’urgence.

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Soyez prêt.

Nous aurons donc très chaud jusqu’au 7 mars puis deux nuits autour de 6’ car nous sommes à environ 1000 mètres d’altitude avant de descendre vers Tumut pour une journée de repos à admirer la rivière et les chauves-souris. Comme nous avons décidé d’inclure Canberra, la capitale du pays, sur notre parcours, nous devrons remonter les montagnes. Mais ces deux journées de vélo furent magnifiques, même avec 30 km de graviers en descente! 

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Un peu de gravelle pour nous rendre à Wee Jasper. Mais c’est beau!


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Au petit matin en repartant de Wee Jasper. Après un bon café gratuit à la nouvelle distillerie.


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En route vers Canberra. Sec!

Canberra a subit un important feu en 2003. Dix ans plus tard ils plantaient des arbres sur le site qui deviendra l’arboretum qui surplombe la ville. Magnifique et intéressant de constater à quelle vitesse la végétation revient après un feu et à quelle vitesse les arbres croissent ici en comparaison au Québec!

Après Canberra nous nous dirigeons vers Bundanoon puis plusieurs chutes avant de descendre une falaise incroyable (sous la pluie) et rejoindre la mer avant d’entrer à Sydney par le parc national Royale. Le deuxième plus vieux au monde après Yellowstone! Encore de superbes « ride » de vélo.

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Fitzroy Falls au parc national Morton.


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 Morton national parc près de Bundanoon. Merci Huw!


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Carrington Falls où nous nous sommes baigné. Parc Budderoo.

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Après la fulgurante descente de 600 mètres sur 8 km sous la bruine. Le Sea Cliff bridge.

Le dernier camping avant Sydney à Bundeena nous donnait une vue sur la ville où nous entrerons par ferry puis le long des pistes cyclables.

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Dans le parc national Royal. Beaucoup plus humide par ici.

Cette dernière section entre Melbourne et Sydney n’a donc rien de plat. Au contraire avec plus de 12000 mètres de dénivelé positif sur 1100 km environ. Mais tsé, les montagnes c’est toujours beau.

À Sydney nous prenons trois nuits à l’hôtel avant de reprendre la route. Juste le temps de voir la ville, de se reposer et de se pété un orteil!

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Sortir de Sydney. Trois options s’offre à nous. Le vélo. le train et le bateau. Tous nos hôtes Warmshowers nous suggèrent le train. Il va loin, ne coûte pas cher et prend les vélos. Le bateau (ferry) est très plaisant, on l’a pris vendredi, mais il ne va pas très loin. Le vélo demandera beaucoup de navigation, de dénivelé et un certain stress à mon pied gauche.

Go pour le train. C’est trop facile. Tu tic ta carte de crédit en entrant, les grandes portes s’ouvrent et tu passes avec ton vélo bien chargé. Les gentils agents t’aident à trouver ton chemin. Tu attends quelques minutes et hop quand le train arrive tu montes avec ton vélo bien chargé. That’s it! 80 km plus loin tu débarques, tu tic ta carte de crédit pour sortir, les portes s’ouvrent pis tu sort. Coût maximum pour une journée qui inclus les ferry ou le train. 16,80$Au. Mais nous n’avons payé qu’un seul dollar pour chaque par passage. Merci ben! Ben moins compliqué que Via Rail.

Nous sortons du train à Gosford pour longer un peu la côte. C’est sur une piste cyclable bi-directionnel qu’un chauffeur me coupa le chemin en sortant de chez lui. Je l’ai presque évité mais la sacoche arrière a heurté le devant de sa voiture et j’ai planté pas pire vers la rue. Quelques ecchymoses mais mais rien de cassé et le vélo n’a rien sauf la selle qui est tordue mais que j’ai replacé. Heureusement personne ne venait en sens inverse pour me passer dessus! Nous ferons quand même 25 km de plus pour camper dans un agréable camping avec douches, cuisine et internet au bord du lac pour deux nuits. Parce que c’est dimanche!

Great Ocean Road, Melbourne, une Rail Trail et les mouches !

Depuis Beachport nous passons par le mont Gambier puis Swan lake voir d’autres kangourous et des signes noirs . Il faut parfois descendre au bord de la mer pour trouver un beau site de camping (parc nationale) mais il faudra aussi remonter !

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Puis trois hôtes Warmshowers de suite jusqu’à Warrnambool et le début de la Great Ocean Road de 243km que nous suivrons jusqu’à Geelong où nous prendrons le traversier pour entrer à Melbourne.

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La route panoramique est vraiment le long de la mer.

 La route le long de la mer vaut vraiment le détour, que ce soit pour les magnifiques vues ou même certains campings en bord de mer. Attention, plusieurs affichent complet longtemps d’avance. Ce qui nous amène à faire plus de planification quand à l’hébergement et éventuellement à l’eau. Longer la côte ne veut pas dire que c’est plat. La montée Lavers Hill nous fera une journée de plus de 1000m de dénivelé positif avec bien des sueurs et des mouches. Tsé les mouches qui tournent autour de toi quand tu montes à 6 km/h ! Nous avons eu la possibilité de rouler vraiment en bordure de mer sur plusieurs kilomètres, ce qui est très rare peut importe le pays. La côte est aussi prisé des surfeurs ce qui implique beaucoup de monde les fins de semaines et la gestion !  

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Le début de la Great Ocean Road à Warrnambool.


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La Great Ocean Road.


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Et les douze apôtres.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               Évidemment un camping en bord de mer coute plus cher, jusqu’à 70$ mais tu peux déjeuner en admirant les vagues!


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Un café au bord de la mer Tasman.

 Il y a aussi la gestion de la pisse, comme dirait Josée. Tsé quand tu sais pas trop si il y a des serpents dans les buissons en bord de route ? On fait aussi attention lors de nos pipi de nuit ! Heureusement il y a beaucoup de toilettes publiques. 

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Josée et son nouveau look.

Sur cette route très sinueuse nous apprécions aussi la conduite des australiens. Bien plus respectueuse que celle des Kiwis. Ce n’est pas rare qu’ils attendent derrière nous et ils dépassent en nous laissant beaucoup d’espace. 

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Melbourne vue du ferry.

Nous entrons à Melbourne sur le ferry. Beau, bon, pas cher et ça nous évite 100km d’une zone industriel peu intéressante. Nous logeons à l’hôtel pour trois nuits avec le confort d’une salle de bain privée et une cuisinette. Le luxe! La ville est belle et gentille avec ses vieux bâtiments et ses immeubles récents. Son tramway gratuit partout en centre ville et autour ainsi que de nombreuses pistes cyclables. Sortir de la ville sera très facile d’ailleurs. Nous marcherons aussi beaucoup tout en visitant les voutes d’or, la bibliothèque, plusieurs parc, le centre ville et se reposer un peu.

 Puis quitter la côte et monter dans les terres avec les mouches et la chaleur (35 et plus) pour rejoindre la Great Victorian Rail Trail qui nous mènera à Mansfield. Bon, cette trail n’est pas comparable aux plus belles de la Nouvelle Zélande mais elle fut très agréable.

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À Mansfield nous prenons une journée de congé au camping où il y a tout ce qu’il faut, même une piscine. Repos pour le corps car il faut planifier les prochaines semaines. Un long weekend dans deux semaines nécessite des réservations. Mais où serons-nous ? Par où on passe, quelle route et où y-a-t-il de l’eau? Faire du camping sauvage n’est pas vraiment permit mais il y a des endroits gratuit ou presque comme les ovales de petits villages. Les ovales sont en fait comme un terrain de balle plus ou moins abandonné avec des toilettes et parfois de l’eau potable. Pour les parcs nationaux, nos préférés pour l’expérience du bush et la proximité des oiseaux et des kangourous le coût n’est que de 15$ dans l’état de Victoria. Mais souvent voir tout le temps, il n’y pas d’eau potable. Pour une journée, voir deux ça va mais pas plus. Alors il y a la gestion de l’eau, ce n’est pas juste de pédaler en sifflant et en chassant les mouches.

Tsé les mouches domestiques qui te frappent en plein visage, se posent sur ta bouche, ton oreille ou sur ta lunette avant de marcher vers ton oeil ! Pourquoi ? Pis elles sont toujours plusieurs. Pis toi tu montes et tu sues. Il faudrait une troisième mains pour les chasser. Pis il y a celle qui se pose sur ton mollet. C’est une mouche ou un taon qui va te mordre ? Ha la la ! 

La mouche domestique ne pique pas, ne mord pas mais elle peut te rendre fou ! 

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Ha les mouches !

Les derniers jours nous firent rencontrer des Koalas, plusieurs types de perroquets et le petit porc-épic australien. Toujours pas de serpent et le seul wombat rencontré était mort au bord de la route. Peut-être que ses corps morts le long de la route explique la présence des mouches ?!!?

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Koala éveillé !


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Petit porc-épic australien.

Demain on reprend la route, vous saviez qu’ils font du ski par ici ? Mais les Alpes australiennes ressemblent plus aux Appalaches de l’Estrie !