Chesapeake and Ohio Canal et le Great Allegheny Passage

3 au 15 de mai 2024

Après le Blue Ridge nous prenons vers la vallée de Shenandoah, Harrisonburg et rencontrer Bill un membre Warmshowers qui nous accueille pour deux nuits. Bill, ces amis et le cottage sont tout simplement extraordinaires. Nous partageons repas et histoires en plus d’une journée de repos bien mérité.

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Bill, notre ami et hôte Warmshowers.

Nous reprenons la route le 5 mai vers les deux trails qui nous mèneront à Pittsburgh. La première, le C&O canal, est atteinte le 7 mai à Williamsport sur laquelle nous roulerons 89 miles jusqu’à Cumberland où débute la Great Allegheny Passage, GAP longue de 149 miles. Ce sera quatre nuits en bivouac et une nuit de vrai camping (avec douche). Le calme en forêt, il n’y pas de véhicule motorisé, beaucoup d’endroits pour camper et heureusement nous croisons villes et villages pour nous ravitailler.

La météo fut très variée disons, du beau soleil, du crachin et des bonnes douches sur la piste poussiéreuse mais solide qui nous a bien salit, nous et notre équipement.

Nous voilà donc à Pittsburgh dans les hauteurs de mont Washington (le quartier) où nous avons loué une maison pour deux jours de repos. Notre cerveau est maintenant en mode retour à la maison pour le 15 juin, un mois.

Histoire de pneu.

Le Blue Ridge a bien usé notre pneu arrière qui est maintenant « sur la fesse » alors doit-on en acheter un? Comme nous partons de chez Bill un dimanche, tout est fermé. Bof on verra plus loin. À Hancook le long du canal il y a une boutique de vélo. Je demande si ils ont un Schwalbee marathon 26´´ pour notre tandem? À ma grande surprise, oui! Bon ben on va le prendre et nous convenons de l’installer seulement quand nous ferons une crevaison. Nous sommes le 7 mai. Le 12, un peu avant Pittsburgh nous dînons à Boston, le village, pas la ville puis nous repartons sans le dit pneu sans nous en rendre compte. Ce n’est que 20 km plus loins que quelqu’un nous avise qu’un élastique traîne derrière le bob. Merde nous comprenons notre oubli! Le pneu est toujours sur la fesse mais depuis la Nouvelle Orléans nous n’avons fait aucune crevaison sur le tandem. Nous rendrons nous à Drummondville avec les même pneus? À suivre

 

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Comme les Bernaches du Canada nous avons hâte de retrouver nos petits.

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Lentement mais sûrement nous entrons à la maison.

BLUE RIDGE PARKWAY

Le Blue Ridge Parkway. De Cherokee à Waynesboro. 17 avril au 2 mai. 469 miles ou 750 km, 16000 mètres de dénivelé positif sans compter les sorties du parc pour provisions et hébergement car en ce mois d’avril les campings du parc sont fermés. Ouverture le 27 mai pour le “memorial day”, ça fait long à attendre! Il faut donc faire avec. Et ça commence par monter sérieusement les deux premiers jours avec deux bivouacs. La deuxième journée est beaucoup plus spectaculaire qu’hier car enfin nous sommes haut. Nous passons même le point le plus haut du blue ridge à 1839m. 

 

Puis il y a les belles descentes vers Asheville et une montée incroyable pour rejoindre nos hôtes Warmshowers, Lissa et Jeff qui nous hébergent deux nuits. Nos nouveaux amis sont aussi des tandémistes de longue date alors comme souvent nous avons beaucoup en commun et nos échanges sont des plus intéressants.

 C’en suivent Crabtree falls avec 1784m. de dénivelé positif puis Lindville falls où nous découvrons que la route est fermé un peu plus loin soit du mile 276,5 au mile 221,8 en Caroline du Nord et ce jusqu’en 2026. Le lendemain nous faisons une petite journée vers Julian Price Mémorial Park et profitons d’un superbe site au bord de l’eau. Notre randonnée autour du lac sera mouvementée car Josée marchera sur son premier serpent. Sans conséquence, heureusement.

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Rattlesnake

 Le détour nous prendra une journée et demi, question de descendre du B-R et d’y remonter mais ça permet de faire des provisions. Lors du prochain bivouac dans une aire de pique-nique fermé, où nous campons quand même, nous serons réveillés deux fois. Une coureuse faisait son entraînement de nuit en préparation de son prochain 100 miles. Sa musique et sa lampe frontale nous ont fait sursauter mais à son dernier tour on a pu lui parler. Elle s’était rendu compte de notre présence à son deuxième tour, alors elle fermait sa musique et sa lampe en passant par la suite.

 Nous arrivons en Virginie, les montagnes sont plus basses, c’est beaucoup plus agricole. Le parc n’a parfois que la largeur de la route. Il y a de  nombreuses belles et longues descentes où nous pouvons atteindre les 60 km/h. Grisant ! Impressionnant aussi de pouvoir regarder de chaque côté de la crête, nous sommes bien sur le « Ridge ».

En tout il nous aura fallu 14 jours de vélo avec deux jours de pause à Asheville. Cinq bivouacs, deux nuits chez nos Warmshowers, deux motels et cinq campings (privés) constituerons nos nuitées. Notre plus longue journée en selle sera de 98 km avec 1709 mètres de dénivelé positif en 7h26minutes. On c’est couché tôt!

 Nous avons aimé le Blue Ridge pour la nature qui s’éveille, les fleurs printanières, les paysages montagneux, la belle route même si le revêtement est un peu abrasif (le pneu arrière est maintenant lisse). Le défi sportif est aussi gratifiant 😉 et sauf quelques pelotons de cyclistes les derniers jours, nous n’avons rencontré que deux cyclotouristes. 

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La quiétude le long de la route peu achalandée en ce début de saison nous permet l’écoute des oiseaux, la contemplation des végétaux en toute sérénité, sans danger on peut suer tranquille. Ben sans danger sauf les serpents (on allume la lampe frontale pour les pipis de nuit) et surtout le fameux maudit sumac grimpant (herbe à puce). Les plaies aux jambes de Josée la font toujours souffrir. Vivement que ça finisse parce que ça pique en maudit.

La météo fut très gentille avec nous. Nous avons bien eu des nuits très fraîches, voir zéro degré et quelques journées où demi journée de pluie mais on a eu notre grande part de beau temps. Merci ben, comme on dit chaque fois où nous quittons notre emplacement de camping.

Merci ben à la vie qui nous gratifie d’une bonne santé pour continuer de réaliser nos rêves. 

La prochaine étape est peu logique pour rentrer à la maison comme nous le mentionne notre fils. Nous irons rejoindre le Chesapeake and Ohio canal puis le great Alleghany Passage qui nous mènera à Pittsburgh puis à Erié. De là ce sera plus logique pour entrer vers Montréal en passant par les fameuses chutes Niagara. Un petit 1000 km.

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Merle bleu d’Amérique.

Nashville à Cherokee

Nous quittons Nashville le 6 avril en direction de Chattanooga, le premier soir nous campons à Chapel hill après de petit détour imprévu et 99 km bien fatigué. La jeune fille nous informe que le camping en tente est complet et que nous devons prendre un terrain pour R-V. Et payer le prix dudit terrain mais comme j’ai droit au rabais Senior (vieillir n’a pas que des désavantages) ça fait l’affaire.

Au Tennessee les Seniors ont 25%. De toute façon il n’est pas question d’aller plus loin. Nous passons ensuite par Lynchburg, ville natale du fameux Jack Daniel’s. Nous n’avons pas d’affinités avec le liquide en question mais je crois que les « biker » oui, car il y en a beaucoup au joli petit village. Le village a même pensé à aménager un camping en plein centre. Super pour nous. À 6 heure le lendemain matin les gouttelettes de pluie nous réveillent et nous nous réfugions sous un abri pour déjeuner. Le reste de la matinée sera sous la pluie. Nous passons à Sewanee pour la pause midi et une éclipse solaire partielle entre deux nuages. Arrivée au State Park, South Camberland nous apprenons comment réserver en ligne car il n’y a pas de personnel sur place. Le lendemain la pluie nous réveil mais à 4 h, nous partirons et roulerons sous la pluie toute la journée pour arriver à Chattanooga chez Sandy et Roger, des Warmshowers,  trempé comme des canards. Nous dormirons deux nuits chez nos anges qui nous gâtent de façon incroyable et se sera difficile de quitter en direction des montagnes.

Grâce à nos deux derniers Warmshowers nous savons quelle route prendre vers le fameux Blue Ridge. Lors du dernier souper avec nos hôtes, deux autres couples nous accompagnaient au restaurant et l’un d’eux nous a même donné le livre qui décrit le Blue Ridge. La végétation est avancé à Chattanooga et les feuilles des arbres sont bien vertes. Nous marchons la rive Nord avec Roger, le parc, les ponts qui enjambe la rivière Tennessee et pour sortir à vélo il y a une belle piste cyclable le long de la rivière avec beaucoup de passerelles. Nous sommes charmé.

On roule ensuite vers Cleveland puis Tellico Plains et là ça monte sur la Cherohala Skyway que nous ferons en deux jours. Première  journée de 45 km avec un dénivelé positif de 1761 . Apparemment les Seniors sont encore capable de grimper! Même avec deux jours de nourriture et beaucoup d’eau. Bivouac à 1500m. d’altitude. La deuxième journée est beaucoup plus facile. Comme nous étions en fin de semaine il y avait beaucoup de motos bruyantes et beaucoup de petites autos modifiés et de nombreuses Porche!

Il va sans dire que les paysages sont beaux, pour ceux qui prennent le temps de regarder. Les arbres sont encore au stade bourgeons gonflés. Peu de vert, sauf la pelouse et les nombreux rhododendrons. Nous sommes un mois trop tôt pour les voir en fleurs. Encore une bonne journée de route et nous voilà Cherokee ce 16 avril après un camping au bord de la rivière puis une journée de congé et un rare dodo à l’hôtel.

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Nous sommes en territoire « Indien » comme ils disent ici avec de nombreuses boutiques souvenirs sans intérêt mais demain nous entreprendrons le fameux Blue Ridge avec ses 470 miles (752km). Prochain blog après le Blue Ridge, quelques part autour du 1er mai.

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On y arrive.

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Retour à la maison à vélo

Nous sommes à notre dernière étape de notre périple d’un peu plus de deux ans vers un retour à vélo à la maison. Après plusieurs discussions et scénarios nous avons opté pour une retour en douceurs en tandem pour ainsi voir venir les choses doucement. Nous ne voulions pas débarquer à l’aéroport à la fin de notre projet même si il a fallu mettre de côté d’autres destinations comme le Japon et la Corée que nous aurions bien aimé pédaler, ce n’est que partie remise. 

Nous voilà dans la ville de Nouvelle Orléans, en se « Spring break », congé scolaire collégial et universitaire pour certains états . Comme la ville a une réputation festive et bien il y a du monde en ville, surtout dans le vieux quartier français.

 

Après avoir pris une navette du camping au centre avec un retour final à 17:15. Nous déambulons dans le vieux quartier entre deux ou trois averses à la découverte des vieilles maisons d’origines françaises et de très belles maisons Anglaises/Américaines le tout en prenant le tram vert  « rue St-Charles comme au Monopoly  ». C’est qu’il ne va pas vite ce train et nous avons perdus la notion du temps. Ce qui devait arriver, arriva même après avoir bien marché et courue, nous avons manqué notre navette pour le retour. Mais nous avons pu profiter de la vie presque nocturne de la vieille ville. Tant qu’à payer un taxis nous allions au moins revenir au moment de  notre guise. 

Le lendemain pas question de prendre un transport, notre tandem fera l’affaire. Ainsi nous avons fait une grande tournée de la ville et du merveilleux parc « City Park, New Orléans » l’un des plus grand parc urbain des USA qui comprend un petit jardin botanique, un parc d’amusement et un terrain de golf et de nombreux sentiers de marches. Malheureusement 2000 arbres ont été déracinés lors de l’ouragan Katrina de 2005.

La météo annonçait le jour de notre départ beaucoup de pluie, nous avons été très gâté de ce côté. Tout était inondé et détrempé, par chance nous avions un accueil W/S Sarah et Adam en cette première nuit sur la route, il n’y avait pas de place pour montée la tente nulle part, alors nous avons roulé une grosse journée pour nous y rendre ( 123 km ). Deux jours plus tard, une autre très populaire membre W/S Perry nous accueilli chez elle. Elle reçoit entre 100 et 400 visiteurs par années. Elle est très organisée, petit refuge, douche chaude extérieur, patio …. et un beau et bon repas.

 

Ainsi nous avons sillonné la MRT, la Mississippi River Trail jusqu’à Natchez (500 km) d’où nous avons bifurqué sur la très renommée la Natchez Trace Parkway.

La Natchez Trace est un parc linéaire de 444milles qui relient Natchez à Nashville en longeant l’ancien sentier qu’empruntait tout d’abords les autochtones d’Amérique ( Natchez, Chickasaw, Choctaw) , puis par la suite les colons et finalement la route postal à cheval pour rejoindre le Mississippi. Ainsi sur la route il y a divers panneaux relatant l’histoire et la nature.

Le printemps est avec nous. Les oiseaux nous réveille chaque matin, les bourgeons s’ouvrent, les azalées fleurissent ainsi que les fleurs printanières.

Il est vraiment facile de trouver une place où camper pour les cyclistes et marcheurs. 13 jours et 12 nuits le long de la Natchez tous sous la tente. Par contre pour les services il faut souvent faire un détour pour se réapprovisionner et prévoir d’avance eau et nourriture.

Comme nous sommes à la fin de mars, la température oscille entre 20 et 4 degré, nous avons même eu une alerte à la tornade après s’être bien installer sous un arbre. Finalement rien de très grave pour nous mais plusieurs arbres sont tombés durant la nuit.

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Bien à l’abri pour la tornade.

Il y a aussi un drôle de mammifère sur les routes en caravane en migration vers le nord. Nous avons rencontré de nombreux Québécois en route vers le Québec mais aucun à vélo! Ainsi le 4 avril, nous voilà à Nashville, Tennessee chez Robert, un hôte W/S pour un petit repos. Bien content car il fait très froid, on a même eu de la grêle hier soir.

En résumé nous avons beaucoup aimé nos 1200 derniers km. La route est belle, incluant le revêtement, il n’y a presque pas d’auto c’est très relaxant et les automobilistes sont très courtois. C’est un beau moment pour contempler la nature qui s’éveille. En roulant nous n’aurons eu que deux journées de pluie sur 19 jours, le reste de la pluie aura été de soir ou de nuit.

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La fin de la Natchez Trace Parkway.

Il ne reste donc que 2 à 3 milles km pour la maison !

À bientôt

La fin du chapitre Amérique du Sud et le début d’un autre. 

Du 7 au 29 février 2024

 Nous enfilons les journées le long du littorale en camping entrecoupée de rencontres warmshowers sous un soleil radieux avec des orages de fin de  journée.

De petites journées en kilométrage car nous avons amplement le temps.

 Avant notre arrivée au Brésil nous avions réservé nos billets de départ à partir de Sao Paulo, une très grande ville de plus de 30 millions d’habitants. Mais en cours de route, les conseils de divers Brésiliens nous incitaient à ne pas se rendre à Sao Paulo à vélo, trop dangereuse selon eux. Ainsi nous avons changé nos plans et ajouté un vol à partir de Curitiba vers Sao Paulo juste avant notre vol déjà planifié et ainsi nous offrant plus de temps et de liberté. On appelle ça la versatilité. 

Ainsi après deux semaines de plages nous arrivons à la serra Graciosa, une chaîne de montagnes ou prend l’origine de la rivière  Iguazu qui traverser tout le pays d’Est en Ouest. A partir de Morretes , petit ville touristique au pied de la chaîne de montagnes, la route se dirige doucement vers la montée qui serait à l’origine un sentier que des indigènes de la régions empruntaient et que les jésuites ont repris. Et elle grimpe bien en lacets cette route de 16 kilomètres de montée et 1100 mètres de dénivelé dont une portion de plus de 8 kilomètres est en pavé de pierre et traverse une forêt tropicale bien préservée. Nous avons fait la montée en semaine en une journée car la fin de semaine la route est très occupée par les brésiliens en voiture vue la beauté des paysages et l’attrait touriste de Morretes et de son train. Pour information, la plupart des cyclistes descendent la route et remonte en train. Mais au finale la montée c’est bien fait sans trop de souffrance. Nous étions bien content d’avoir choisi cette option.

 

Cette belle montée nous a confirmé que nous préférons les montagnes au littorale. C’est très beau la mer, les vagues mais les montagnes nous comblent plus. 

Pour terminer cette épisode, nous avions réservé un petit appartement pour une durée de quatre nuits à Curitiba afin de nous reposer et préparer notre départ.

 

Mais comme souvent  d’heureuses surprises nous arrivent sans prendre garde. Imaginez, une ville de 3 millions d’habitants, les chances de rencontrer quelqu’un qui parle français est des  plus mince. Et bien à l’épicerie cette chance nous est arrivé dès notre arrivée, Marcos un brésilien d’une gentillesse immense nous a accompagné durant notre séjour à Curitiba, tout d’abord avec une invitation à dîner à la maison, ensuite dîner avec sa fille, à souper dans la soirée, nous a aidé à trouver des boîtes de vélos et nous a accompagné à vélo jusqu’à l’aéroport. Vraiment très gentil et il  nous a prodigué divers conseils de visite de la ville. Décidément les brésiliens nous aurons vraiment conquis.

 

Nous avons vraiment aimé ce pays mais notre plus grand regret est de n’avoir pu échanger plus avec eux car notre portugais étant des plus sommaire. 

Ainsi nous quittons le Brésil pour nous rendre au Québec durant la semaine de relâche et profiter de la présence de nos enfants et petits-enfants. 

Mine de rien, un coup de pédale à la fois, nous avons passé les 25000 km et 205000 mètres de monté au cours des 22 derniers mois. Incluant deux pauses de deux mois au Québec pour notre travail. Soit en tandem ou à deux vélos. Deux nouveaux cuissards et deux paires de souliers de vélo viennent remplacer nos vieux (non présentables paraît-il). De nouvelles pédales pour le tandem car Robert en a arraché une à notre dernière journée de vélo. Faut croire qu’on est pas toujours en roue libre!

Par la suite nous reprenons la route mais à partir de la Nouvelle Orleans pour le dernier chapitre de notre voyage. Retourner à la maison en tandem. Vous devinerez que nous ne longerons pas la mer mais prendrons la route des montagnes de l’Est des États-Unis, en espérant une température printanière clémente.

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Changé et lent comme une tortue nous poursuivons notre route.

 

L’autre Brésil, vers la mer et la chaleur.

Du 31 janvier au 6 février 2024

Au matin du 31 janvier, fête de notre petit-fils qui a 11 ans, le panorama est époustouflant et difficile à capturer mais il restera gravé en nous. 

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Au petit matin du 31 janvier.

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Époustouflant.

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Tu parles d’un beau bivouac.

 

Et pour descendre ça descend! 1100 mètres de dénivelé négatif en 20 km pour nous retrouver entouré de rizières, de palmiers et bientôt la mer.

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La route de lacets. Une partie en construction, donc pas d’auto. Mais ça passe à vélo avec des beaux bonjour des travailleurs.

On enfile les journées de campings le long de la mer ou des lagunes avec baignades en fin de journées. Nous prenons le plus souvent possible les petites routes mais parfois le détour est incroyablement long alors nous tentons des bouts sur l’autoroute qui dispose le plus souvent d’un accotement large. Un matin cependant nous nous faisons prendre. Pas d’accotement et une circulation intense voir dangereuse. Nous rebroussons chemin, nous aurions du regarder sur Google! Deux options, un détour de plus de 100 km ou une mini route de sable pour finir par 1,5 km de marche le long de l’autoroute. Nous choisissons la deuxième. Heureusement tout ce passe bien et mis à part la marche ce sera de belles petites routes. Leçon, bien vérifier l’état des routes!

Après une semaine nous arrivons à Florianópolis, une île vacances où le bikini est roi. Nous y passerons presqu’une semaine avec seulement une centaine de km pour en faire le tour. C’est donc les vacances pour nous aussi. Parlant de bikinis, les brésiliennes le portent très petit mais à tout âge et peu importe leur physionomie. C’est donc très décomplexé et décontracté. Madame météo, elle, nous épargne pour la pluie mais quelle chaleur. L’eau des lagunes est chaude, à peine rafraîchissante, la mer super salée est aussi très douce et nous peinons à trouver une douche froide! Les nuits sous la tente sont trop chaudes avec notre tente qui manque d’aération pour ce climat.