Melbourne, Canberra, Sydney

De Melbourne à Sydney il y avait trois options. Les montagnes, plus ou moins l’autoroute et la côte. Nous avons éliminé la côte surtout parce qu’on venait de la longer. L’autoroute serait plus rapide et surtout moins côteuse, mais tsé! Alors on a pris les montagnes. Trois pistes cyclables seront sur notre parcours mais on en a fait 2. L’autre plutôt plane nous fût déconseillé et nous avons donc privilégier de longer la rivière Murray où nous avons pu nous baigner, camper sauvage et veiller tard en bobette. Une première!

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Direction, rivière Murray avec du monte, descend et de belles vues.

Nous serons aussi hébergés chez 4 gentils hôtes Warmshowers qui nous aideront grandement pour planifier notre route. Ils seront aussi une grande source d’inspiration. Trois couples seront plus âgés que nous et Huw a 59 ans demeure un grand explorateur. La vie se charge de déposer sur notre chemin des gens qui nous indiquent le chemin. La route à prendre, la voie à suivre mais aussi la façon de vieillir (ou pas). 

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Notre carte de l’Australie est à jour c’est ici.

Nous aurons chaud les 12 premiers jours, soit entre 32 et 39’ et les paysages sont secs. Bien que ce ne soit pas un été de grands feux le taux d’inflammabilité commence à monter. Pas question pour nous d’allumer un feu. De toute façon la plupart du temps c’est chose interdite. Les feux c’est quelque chose de très sérieux et très présent en Australie. Les gens doivent d’ailleurs avoir prévu ce qu’ils feront en cas d’urgence.

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Soyez prêt.

Nous aurons donc très chaud jusqu’au 7 mars puis deux nuits autour de 6’ car nous sommes à environ 1000 mètres d’altitude avant de descendre vers Tumut pour une journée de repos à admirer la rivière et les chauves-souris. Comme nous avons décidé d’inclure Canberra, la capitale du pays, sur notre parcours, nous devrons remonter les montagnes. Mais ces deux journées de vélo furent magnifiques, même avec 30 km de graviers en descente! 

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Un peu de gravelle pour nous rendre à Wee Jasper. Mais c’est beau!


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Au petit matin en repartant de Wee Jasper. Après un bon café gratuit à la nouvelle distillerie.


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En route vers Canberra. Sec!

Canberra a subit un important feu en 2003. Dix ans plus tard ils plantaient des arbres sur le site qui deviendra l’arboretum qui surplombe la ville. Magnifique et intéressant de constater à quelle vitesse la végétation revient après un feu et à quelle vitesse les arbres croissent ici en comparaison au Québec!

Après Canberra nous nous dirigeons vers Bundanoon puis plusieurs chutes avant de descendre une falaise incroyable (sous la pluie) et rejoindre la mer avant d’entrer à Sydney par le parc national Royale. Le deuxième plus vieux au monde après Yellowstone! Encore de superbes « ride » de vélo.

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Fitzroy Falls au parc national Morton.


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 Morton national parc près de Bundanoon. Merci Huw!


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Carrington Falls où nous nous sommes baigné. Parc Budderoo.

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Après la fulgurante descente de 600 mètres sur 8 km sous la bruine. Le Sea Cliff bridge.

Le dernier camping avant Sydney à Bundeena nous donnait une vue sur la ville où nous entrerons par ferry puis le long des pistes cyclables.

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Dans le parc national Royal. Beaucoup plus humide par ici.

Cette dernière section entre Melbourne et Sydney n’a donc rien de plat. Au contraire avec plus de 12000 mètres de dénivelé positif sur 1100 km environ. Mais tsé, les montagnes c’est toujours beau.

À Sydney nous prenons trois nuits à l’hôtel avant de reprendre la route. Juste le temps de voir la ville, de se reposer et de se pété un orteil!

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Sortir de Sydney. Trois options s’offre à nous. Le vélo. le train et le bateau. Tous nos hôtes Warmshowers nous suggèrent le train. Il va loin, ne coûte pas cher et prend les vélos. Le bateau (ferry) est très plaisant, on l’a pris vendredi, mais il ne va pas très loin. Le vélo demandera beaucoup de navigation, de dénivelé et un certain stress à mon pied gauche.

Go pour le train. C’est trop facile. Tu tic ta carte de crédit en entrant, les grandes portes s’ouvrent et tu passes avec ton vélo bien chargé. Les gentils agents t’aident à trouver ton chemin. Tu attends quelques minutes et hop quand le train arrive tu montes avec ton vélo bien chargé. That’s it! 80 km plus loin tu débarques, tu tic ta carte de crédit pour sortir, les portes s’ouvrent pis tu sort. Coût maximum pour une journée qui inclus les ferry ou le train. 16,80$Au. Mais nous n’avons payé qu’un seul dollar pour chaque par passage. Merci ben! Ben moins compliqué que Via Rail.

Nous sortons du train à Gosford pour longer un peu la côte. C’est sur une piste cyclable bi-directionnel qu’un chauffeur me coupa le chemin en sortant de chez lui. Je l’ai presque évité mais la sacoche arrière a heurté le devant de sa voiture et j’ai planté pas pire vers la rue. Quelques ecchymoses mais mais rien de cassé et le vélo n’a rien sauf la selle qui est tordue mais que j’ai replacé. Heureusement personne ne venait en sens inverse pour me passer dessus! Nous ferons quand même 25 km de plus pour camper dans un agréable camping avec douches, cuisine et internet au bord du lac pour deux nuits. Parce que c’est dimanche!

Great Ocean Road, Melbourne, une Rail Trail et les mouches !

Depuis Beachport nous passons par le mont Gambier puis Swan lake voir d’autres kangourous et des signes noirs . Il faut parfois descendre au bord de la mer pour trouver un beau site de camping (parc nationale) mais il faudra aussi remonter !

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Puis trois hôtes Warmshowers de suite jusqu’à Warrnambool et le début de la Great Ocean Road de 243km que nous suivrons jusqu’à Geelong où nous prendrons le traversier pour entrer à Melbourne.

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La route panoramique est vraiment le long de la mer.

 La route le long de la mer vaut vraiment le détour, que ce soit pour les magnifiques vues ou même certains campings en bord de mer. Attention, plusieurs affichent complet longtemps d’avance. Ce qui nous amène à faire plus de planification quand à l’hébergement et éventuellement à l’eau. Longer la côte ne veut pas dire que c’est plat. La montée Lavers Hill nous fera une journée de plus de 1000m de dénivelé positif avec bien des sueurs et des mouches. Tsé les mouches qui tournent autour de toi quand tu montes à 6 km/h ! Nous avons eu la possibilité de rouler vraiment en bordure de mer sur plusieurs kilomètres, ce qui est très rare peut importe le pays. La côte est aussi prisé des surfeurs ce qui implique beaucoup de monde les fins de semaines et la gestion !  

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Le début de la Great Ocean Road à Warrnambool.


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La Great Ocean Road.


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Et les douze apôtres.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               Évidemment un camping en bord de mer coute plus cher, jusqu’à 70$ mais tu peux déjeuner en admirant les vagues!


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Un café au bord de la mer Tasman.

 Il y a aussi la gestion de la pisse, comme dirait Josée. Tsé quand tu sais pas trop si il y a des serpents dans les buissons en bord de route ? On fait aussi attention lors de nos pipi de nuit ! Heureusement il y a beaucoup de toilettes publiques. 

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Josée et son nouveau look.

Sur cette route très sinueuse nous apprécions aussi la conduite des australiens. Bien plus respectueuse que celle des Kiwis. Ce n’est pas rare qu’ils attendent derrière nous et ils dépassent en nous laissant beaucoup d’espace. 

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Melbourne vue du ferry.

Nous entrons à Melbourne sur le ferry. Beau, bon, pas cher et ça nous évite 100km d’une zone industriel peu intéressante. Nous logeons à l’hôtel pour trois nuits avec le confort d’une salle de bain privée et une cuisinette. Le luxe! La ville est belle et gentille avec ses vieux bâtiments et ses immeubles récents. Son tramway gratuit partout en centre ville et autour ainsi que de nombreuses pistes cyclables. Sortir de la ville sera très facile d’ailleurs. Nous marcherons aussi beaucoup tout en visitant les voutes d’or, la bibliothèque, plusieurs parc, le centre ville et se reposer un peu.

 Puis quitter la côte et monter dans les terres avec les mouches et la chaleur (35 et plus) pour rejoindre la Great Victorian Rail Trail qui nous mènera à Mansfield. Bon, cette trail n’est pas comparable aux plus belles de la Nouvelle Zélande mais elle fut très agréable.

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À Mansfield nous prenons une journée de congé au camping où il y a tout ce qu’il faut, même une piscine. Repos pour le corps car il faut planifier les prochaines semaines. Un long weekend dans deux semaines nécessite des réservations. Mais où serons-nous ? Par où on passe, quelle route et où y-a-t-il de l’eau? Faire du camping sauvage n’est pas vraiment permit mais il y a des endroits gratuit ou presque comme les ovales de petits villages. Les ovales sont en fait comme un terrain de balle plus ou moins abandonné avec des toilettes et parfois de l’eau potable. Pour les parcs nationaux, nos préférés pour l’expérience du bush et la proximité des oiseaux et des kangourous le coût n’est que de 15$ dans l’état de Victoria. Mais souvent voir tout le temps, il n’y pas d’eau potable. Pour une journée, voir deux ça va mais pas plus. Alors il y a la gestion de l’eau, ce n’est pas juste de pédaler en sifflant et en chassant les mouches.

Tsé les mouches domestiques qui te frappent en plein visage, se posent sur ta bouche, ton oreille ou sur ta lunette avant de marcher vers ton oeil ! Pourquoi ? Pis elles sont toujours plusieurs. Pis toi tu montes et tu sues. Il faudrait une troisième mains pour les chasser. Pis il y a celle qui se pose sur ton mollet. C’est une mouche ou un taon qui va te mordre ? Ha la la ! 

La mouche domestique ne pique pas, ne mord pas mais elle peut te rendre fou ! 

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Ha les mouches !

Les derniers jours nous firent rencontrer des Koalas, plusieurs types de perroquets et le petit porc-épic australien. Toujours pas de serpent et le seul wombat rencontré était mort au bord de la route. Peut-être que ses corps morts le long de la route explique la présence des mouches ?!!?

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Koala éveillé !


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Petit porc-épic australien.

Demain on reprend la route, vous saviez qu’ils font du ski par ici ? Mais les Alpes australiennes ressemblent plus aux Appalaches de l’Estrie ! 

Nos dix premiers jours en terre Australienne.

Nous passerons trois jours à Adélaïde. Nous avions encore besoin de repos mais surtout nous sommes si bien accueilli chez nos hôtes warmshowers, Len et Lynn. Trois soupé avec eux dont le dernier avec 4 autres amis. Toute une soirée ou tous dansaient à la fin ! Nous leurs avons fait découvrir la musique québécoise (ils ont adoré Alexandra Stréliski). C’est aussi nous qui les avons  introduit à Kim Churchill (un australien). Puis ce fut à notre tour d’écouter leurs choix musicaux australiens. À notre départ Len et deux des amis nous ont accompagné sur la route pour les 25 premiers km, tout en montées! Encore merci à ce réseau incroyable qu’est warmshowers.org et à nos nouveaux amis.

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De gauche à droite. Len, Lynn, Josée, David et son épouse.

Le premier soir après le repas nous nous sommes couché tôt. Les deux autres jours passé en ville nous amènent en tramway (gratuit) au centre ville, au marché, à une superbe vieille bibliothèque, à un musée qui nous informe sur les aborigènes et aussi en autobus (gratuite) autour de la ville et évidemment au jardin botanique. La ville est aussi agrémenté de belles murales.

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Si la première journée sur la route fut presque toute en montée, les autres seront sur plat chemin mais avec un vent de face très tenace. Les perroquets et les eucalyptus nous accompagnent sur la route. Parmi les 500 variétés d’eucalyptus, il y a le « gum tree » qui tombe ou casse plus souvent qu’à son tour. Il n’est donc pas recommandé de monter la tente sous celui-ci. D’ailleurs nous en avons vu un qui venait de tomber sur une auto en plein centre ville!

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Les perroquets, Garah.

Bon, quand tu viens en Australie, tu veux voir des kangourous, des koalas mais pas des serpents. La première rencontre avec le kangourou sera sur de nombreuses affiches ou mort en bord de route. Pas vraiment le genre de rencontre que nous souhaitions, disons. Au troisième jour de vélo nous rencontrons non pas des kangourous mais deux québécoises qui arrivent à vélo en sens inverse. Grace au groupe Facebook « québécois autour du globe » nous savions que nous nous croiserions aujourd’hui. Ce ne fut qu’une courte rencontre en bord de route mais sommes toute très agréable de partager avec Sylvie et Chantal. 

Le lendemain une autre rencontre était prévue avec les cousins Danny et Hugo qui traverse l’Australie au complet en 6 mois. Nous les avons invité a partager notre site de camping dans le parc de Coorong au mile 42. Le parc de Coorong, long de 145 km n’offre aucun service et il n’y est permit d’y campé qu’à certains endroit après réservation en ligne. Au camping il n’y a pas grand chose, tables, toilettes rustiques et eau à filtrer et traiter. Une belle soirée d’échanges et de marche à la plage où nous avons finalement croisé plusieurs kangourous bien vivants. 

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Kangourous gris au couché de soleil.

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Kangourous gris.

Quelles sont les probabilités de rencontrer 4 québécois en deux jours en Australie? Mais de plus quelles sont les probabilités que notre filtre à eau cède et que celui d’Hugo fasse de même, le même soir? Dommage qu’il n’y a pas de vendeur de 6/49 par ici! 

Sur la route sous apercevons aussi des pélicans, des émeus, des moutons plutôt gros, des moulins à vent qui pompent encore l’eau, des salars odorants, des champs secs à perte de vue et la mer de Tasman.

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Toujours pas de serpent en vu ni de koala.

Nouvelle Zélande, statistiques de l’île du sud et résumé.

Statistiques Nouvelle Zélande, île du sud

Séjour total : 62  jours

Jours roulés :  42 jours. Mais il y des petites journées!

Jours de repos : 20 jours dont certains avec des promenades à vélo.

Distance totale : 2623 km

Moyenne de km par jour roulé : 62,5 km

Plusieurs longues journées d’environs 6 heures en selle, quelques unes frôlent les 100 km mais une ressort du lot. Le 22 janvier en route vers la Arthur’s pass par la Zig Zag road avec 1163 m de dénivelé positif sur 60 km, incluant 25 km de gravier.

Dénivelé positif total : 23866 mètres. Avec 7 journées de plus de 900m.

Température : On a eu seulement 12 journées avec de la pluie et 32 journées de soleil. Le reste étant variable.

Crevaisons : Aucune

Pneus : Schwalbe Marathon plus Tour 26 », neuf au départ mais là ils ont 4000 km.

Bris mécanique : Josée a cassé son porte bagages arrière. On en a acheté un neuf après avoir fait plusieurs jours avec réparation au tie-wrap! Le bottom braquet du Kona à Robert a cédé, remplacé en même temps à Alexandra. Josée cassera encore l’attache qui relie son rack à la tige de selle. Tige de selle qui elle était coincé. Un bon mécano à Christchurch réussira a tout réparer avec un produit miracle qui refroidit (gèle) la tige de selle !

Chutes : On a arrêté ça! ou presque. Robert est tombé dans le ravin en marchant avec le vélo!

Campings payants : 51 nuits dont 6 nuits en cabines

Campings gratuits : 6 nuits

Auberge : 3 nuits à Queenstown pour Noël

Warmshowers : 1 seul pour une nuit

Aéroport : 1 nuit à Auckland au retour

Repas au restaurent : 0, Josée a cuisiné beaucoup et quelques pizza chez Domino.

Aucun transport en commun

Dépenses / jour :  97$can / jour oufs c’est pas mal plus cher ici et notre dollar canadien vaut moins et presque pas de Warmshowers. Incluant un forfait pour Milford Sound.

L’épicerie est plus cher sur l’île du sud qu’au nord. Une douzaine d’oeufs est maintenant à 9$ quand il y en a!

Le prix des campings est très variable car les services sont de non existants ( 10$/pers) à très complets avec cuisine, salon et tout   ( 50$/2 personnes ) .

Résumé pour la Nouvelle Zélande.

Nous avions un visa de 90 jours et nous y sommes resté 89. Nous avons parcouru un tout petit plus de 4000 km et nous avons monté 40000 mètres. Pour les dépenses elles se montent à 77$ par jours. (beaucoup plus cher sur l’île du sud) La météo a été beaucoup plus favorable sur l’île du sud. Les rencontres avec des membres Warmshowers furent nombreuses et très positives sur l’ile du nord mais une seule rencontre fut possible sur l’île du sud. Par contre les  rencontres avec d’autres cyclistes furent plus nombreuses sur l’île du sud. Nous avons campé plusieurs jours avec les mêmes cyclistes, du Québec, de Hollande et d’Allemagne sans compter nos trois rencontres avec la famille « La roue libre ». Nous voulions faire plusieurs « Trails » en Nouvelle Zélande et nous y sommes parvenu. La décision de venir à deux vélos au lieu du tandem c’est avéré positive. Plusieurs journées auraient été pénibles en tandem et nous aurions probablement roulé sur les routes pas mal plus. Routes qui sont souvent désagréables car les automobilistes nous frôlent d’un peu trop près. Et les Kiwis roulent vite, très vite.

Nos coups de coeur seraient sûrement la « Timber Trail », la « Forgaten highway » et les rencontres Warmshowers sur l’île du nord. Sur l’île du sud, il y a définitivement le mont Cook et la route pour s’y rendre, la première journée après Queenstown sur la « Around the mountain » (même si ce fût une journée éprouvante), la Danseys Pass et certaines sections de la Alps 2 Ocean, tous pour les paysages extraordinaires. Ceci dit toutes les Trails étaient agréables.  Le chant des oiseaux restera aussi gravé en nous ainsi que la gentillesse des Kiwis quand ils ne conduisent pas.

En conclusion nous rêvions depuis longtemps d’y posé nos roues et nous ne sommes pas déçu, trois beaux mois de routes, Trails et paysages magnifiques seront gravé dans nos mémoires.

Nouvelle Zélande. La fin d’un chapitre.

19 janvier
Petite journée pour nous rendre à Fairlie sous les 30’ et le gros soleil. Petite ville où à notre étonnement tous font un arrêt. Il y a une pâtisserie renommé. En tout cas il y a de l’ombre et le café est bon. Si il fait chaud dehors, les employés cuisent à l’intérieur. Le village est garnis de boutiques. Les stations de ski environnantes y sont surement pour quelques chose. Le camping à 300m du centre ville, lui est désert sauf pour nous et un autre cycliste! Nous sommes maintenant en zone agricole avec les allergies qui recommencent. Mais j’ai des pilules! Sans oublier de prendre nos électrolytes à tout les jours! Une idée nous trotte dans la tête depuis peu. Nous roulons sur la « inland scenic road 72 »en direction de Christchurch, mais tsé on ne serait pas très loin de la Arthur’s pass. On pourrait la fair aller-retour. On a le temps? Hein? Mmm! Ok lets go les nonos. Un détour de plus de 200km avec beaucoup de dénivelé! Mais Tsé!

Alors on pique à gauche. Vers les montagnes par une gorge, chemin de gravel pour rejoindre la 73 et finalement « Arthur’s pass village »avant de rebrousser chemin vers Christchurch.

Route de gravier, juste après la gorge. La Zig Zag road porte bien son nom! Et ça monte en taaaa
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Arthur’s pass

Allez voir notre carte « où sommes nous ». Notre plus grosse journée sera le 22 après la gorge. Seulement 60 km mais 1163m de dénivelé positif avec 25 km de gravier. Quand tu expliques ça aux gens que nous rencontrons aux différents tcampings, ils doivent nous trouver un peu fêlé! Au retour il y a la Porter’s pass qui est en fait plus haute que Arthur’s pass et qui nous donnes quelques sueurs.

La descente après Porter’s pass.

Après ça, ça descend en ta! Et il fait froid sous la bruine quand nous arrivons à Springfield le 24. Le lendemain pour les 72 prochains km vers Motukarara nous n’aurons que 69m de dénivelé positif avec beaucoup de faux plat descendant. Quand ça monte il faut bien que ça redescende un jour! Une petite route campagnarde nous mène à Christchurch et les pistes cyclables. Tout un choc. Les derniers jours, juste trouver une épicerie ou une douche était compliqué voir impossible. L’entrée à Christchurch coïncide avec notre 4000 km en Nouvelle Zélande et 40000 mètres de dénivelé positif. Cinq jours de « vacances » en ville, sous la tente au camping (aucun Warm Showers disponible). Visite de la ville et préparatifs pour l’Australie. La ville porte encore des stigmates des tremblements de terre, comme la cathédrale et bien d’autres en attente de reconstruction et certaines abandonnées! Beaucoup de murales un peu partout en ville (comme sur la page couverture) agrémentent nos randonnées à vélo. La ville est facile à rouler avec beaucoup de pistes cyclables et aucune côte sauf si on s’éloigne dans la péninsule de Banks.

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Le tramway de Christchurch.

Bien sur nous avons fait un petit tours au bord de l’eau à la Pegasus baie et manger une pizza su’l bord de la mer de Tasman.

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Devant le quai de New Brighton

Avant de nous envoler vers l’Australie il faudra que tout soit propre propre propre. Même nous? Ha là là!


Et la pluie qui tombe, tombe et emporte routes et maisons avec elle. L’île du Nord est encore victime d’inondations, incluant l’aéroport d’Auckland où nous devons faire un transfert depuis Christchurch vers Adélaïde. Hope for the best!

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Drôle de nuit à l’aéroport d’Auckland.

Finalement nous passerons la nuit à l’aéroport sur des lits de camps fournit avec sac de couchage. Ils sont si gentil les Kiwis. Drôle de nuit quand même avec des annonces au quinze minutes pour vols retardés ou autres messages.

Finalement notre vol de retour se passe bien et nous voilà en Australie pour trois mois. Premier stop, Adélaïde où nous sommes accueilli chez des membres Warmshowers. Vive l’été!

Kia Ora

Bon choix, beau soleil, belle vie.

Bon choix d’avoir attendu une journée à Naseby car le lendemain nous profitons d’une journée magnifique pour rouler la Danseys pass toute de gravelle avec de superbes paysages très arides. Une de nos belles « ride de vélo ». Josée est de plus en plus forte, non seulement je ne peux pas la larguée mais elle a même monté la première côte en sortant de Naseby que j’ai poussé! Une journée sans réseau cellulaire et presque sans auto sur la route.

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Danseys pass

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Déjà la descente.

En fin de journée nous arrivons au camping familiale après 50 km et tout près de 1000m de dénivelé positif. Petite discussion avec le proprio puis je paie la nuit et remarque qu’il vend quelques trucs comme des chips. Mmm j’en prend un sac et à la blague lui demande si il vend de la bière. « No I can not sale any but I can give you one! » Tien toé. Plusieurs campeurs nous interrogent, tous semblent plus ou moins se connaitre. Un seul feu en soirée pour tous. Une jeune fille nous vend des patates nouvelles. Mmm nous en aurons pour ce soir et demain midi. On les aime les Kiwis. 

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En route vers Dantroon et la trail Alps 2 ocean.

Le lendemain nous rejoignons la « Alps 2 Ocean » à Duntroon et prenons la direction du mont Cook, donc à l’inverse « Ocean 2 Alps ». Évidemment ça va monter plus! Les journées sont chaudes, jusqu’à 35’ et nous sommes heureux de nous baigner comme ce soir au lac Aviemore. Après il y a le barrage et la trail qui longe le lac Benmore. Ouff comme c’est beau mais pas facile. Beaucoup de montes descends en single track le long du lac, et il fait encore beau et chaud. L’eau est d’un bleu turquoise et d’une limpidité incroyable. Nous finirons à la « woolshed » avec près de 1000m de dénivelé positif. Nous y sommes seul, un beau site en bordure de ruisseau. Parfait pour un lavage sommaire. L’eau y est glacial et limpide. 

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C’est la nuit que choisira mon estomac pour me donner le haut le coeur toute la nuit. Au matin j’avale difficilement mes céréales et un café. J’ai les jambes molles. Départ pour une autre section en direction de Twizel. 

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Départ en douceur.

Heureusement la piste est facile au départ dans la vallée avant de monter de plus en plus et d’être de plus en plus rocailleuse. Qui dit montée, dit effort et mon corps n’est pas d’accord, j’ai le coeur au bord des lèvres et je dois marcher les sections les plus abruptes et les plus rocailleuses. Nous parvenons au sommet et j’anticipe la descente si la surface est aussi rocheuse. Mais non c’est beaucoup plus roulant et nous allons bon train jusqu’à une petite forêt. Le reste ayant été sous le soleil.

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Un gars songeur.

C’est ici que nous croisons de nouveau nos amis de « la roue libre » qui monte en sens inverse de nous. ILs sont fort avec leurs tandems Pino. Nous poursuivons notre descente et optons pour un raccourci . Erreur! C’est en fait une piste de randonnée pédestre. Heureusement tout en descente. Arrive les escaliers et nous marchons au lieu de rouler. Trop dangereux. C’est là que mon vélo dérape moi aussi et les culbutes s’en suivent. Bing bang je déboule dix mètres plus bas en pente abrupte. Ouff rien de cassé. Pas de vidéo … dommage! Même les hanches artificiels ont tenu bon. Quelques centaines de mètres plus loin nous rejoignons la route. Pause, léger gouté pour Josée. Twizel où nous avons une réservation est encore a plus de 30 km. Mmm. Nous reprenons pour 5 km vent de face avec Josée en avant pour aider le malade. Il y a un petit lac et un DOC campsite avec toilette. Je rejoins le camping de Twizel au téléphone et la gentil jeune fille accepte de reporter notre réservation à demain. Je m’endors sous un arbre et me réveille plusieurs heures plus tard en frissonnant . Josée a tout préparé et elle a mangé. Moi je bois et me recouche au chaud sous la tente jusqu’à ce que j’ai besoin d’aller aux toilettes. Une cheville crampe en sortant de la tente et pour de longue minutes je pense bien que ça va sortir par les deux bouts crampe dans la tente. La crampe passe et Josée m’aide a me rendre, je marche comme un robot. Je me soulage, sans vomir. Retour à la tente, Tylénol nuit et dodo. Le lendemain matin j’ai faim, j’ai faim! Déshydratation, coup de chaleur, indigestion? Allez savoir? Deux heures et demi plus tard nous sommes à Twizel. Une bonne douche et repos. Nous sommes le 12 janvier. Jour où nous devions coucher au mont Cook. Ça attendra à demain même si il fait beau.

Le ciel est complètement bouché lors de notre départ le lendemain matin mais tout s’éclaircis en route le long du lac Pukaki nous laissant voir les montagnes autours dont le mont Cook (Aoraki). Tellement beau, émouvant.

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En route vers le mont Aoraki qui se dégage.

Nous sommes reconnaissant d’avoir cette chance. La vie est belle. Nous arrivons au camping après 70 km de montée graduelle avec toujours une magnifique vue sur les alpes Néo Zélandaises. Il n’est pas 15h. La météo est douteuse pour demain alors nous décidons de faire la randonnée de 10 km immédiatement puisqu’il fait beau. 3h de marche, trois ponts suspendus et une superbe vue sur le glacier et sur le mont Cook. Nous sommes comblé. Nous y passerons finalement trois nuits et il fera beau les trois jours! La dernière nuit nous dévoilera même la voie lactée et nous passerons quelques minutes, en pleine nuit, couché dans l’herbe, a contempler. Fait même pas froid. Nous y ferons aussi de petites randonnées dont une qui monte très à pic et nos cuisses et mollets nous rappellent que nous sommes supposé nous reposer! Nous visitons aussi le musée de Sir Edmund Hilary. Nous sommes au coeur de son terrain de jeux. 

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Ed qui regarde le mont Cook ou plutôt le mont Aoraki.

Pour revenir par l’autre côté du lac nous aurions du prendre l’hélicoptère. Notre conscience écolo nous rebute à cette option alors le retour vers Twizel ce fera par le même chemin. C’est juste plus facile! En fin de journée nous dénichons un camping gratuit, encore sans douche, où nous passons une soirée des plus calme et nous aurons encore droit à la voie lactée. Demain, destination lac Tekapo et une douche. Parce que là là ça fait 5 jours. Comme dirait certain  « Ça commence a sentir le p’tit canard a patte cassé». Ça devait être une journée facile de 50 km le long de deux canaux. Erreur! Le vent se mit contre nous sur les 30 derniers km avec un soleil de plomb. Nous arrivons au camping brulé avec une moyenne de 11km/h. La bière aussi va être bonne! 

Mine de rien il nous reste moins de deux semaines avant notre départ pour l’Australie.