France, la sortie.

Du Lac Bairon, près de Le Chesne au Nord-Est à Dieppe pour redescendre à St-Nazaire, côte Ouest. Remonter la Loire jusqu’à Nevers puis bifurquer vers Dijon. Reprendre le Doubs pour aller au Rhin. Sortir par Mulhouse. Un grand zigzag de 2458 km empli de rencontres. D’inconnus devenus amis, une rencontre familiale, de châteaux en vignobles, de montagnes en canaux,de musées en Abbaye, la France nous aura comblée sur près de 2 mois. Nous nous gardons le Sud pour une autre aventure.
Merci la vie!

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Statistiques.

Des km des km des km, on nous demande toujours “combien de km par jour?”.
Réponse: environ 400 par semaine.
Par pays:     Angleterre         777 km
Irlande              805 km
Écosse                377 km
Belgique            462 km
Luxembourg     270 km
France             2458 km
Total à date     5149 km en 3 mois
En route vers la Suisse.

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Paris

11 juillet 2008
Après un train depuis Dijon. Nous voilà réunis à Paris avec les trois sœurs à Josée qui sont venues nous rejoindre pour une pause de deux semaines. Il va sans dire que c’est bien plaisant! Nous sommes très bien logés, tout près de la Seine et de la cathédrale Notre-Dame. Les visites de jardins, de musées, de châteaux et les petits cafés emplissent nos journées. Le temps est beau et pas trop chaud. Il nous reste encore trois jours ici avant de partir pour Rouen en Normandie. Un vrai logement, une auto et la famille.
Le tandem, lui, est entreposé chez de nouveaux amis à Dijon. Encore une belle rencontre grâce à Warm Shower.

Versailles

Versailles

Visite de Versailles, une grosse journée!

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Une visite de Paris sans la tour, ce ne serait pas convenable, Lise a vaincu sa peur des hauteurs!

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Et que dire de ce petit coup de coeur au jardin du Luxembourg avec ses voiliers

Voiliers du jardin du Luxembourg, France.

Voiliers du jardin du Luxembourg, France.

Le Mont St-Michel

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Eurêka !

Vous savez il y a de ces petites choses dans la vie qui rendent fou. Un petit rien, un grain de sable dans l’engrenage, une goutte d’huile qui tache tout. Ou pire encore un vélo qui craque et qui grince. Oui un bruit c’est installé entre nous et le tandem. Dur pour le couple. Un mal sournois qui c’est installé entre nous, lentement mais sûrement. Déjà en Irlande il avait commencé. L’humidité, sûrement. Puis en Belgique il se révèle plus fréquent. Dans les montées seulement et pédale de gauche en avant. Je m’efforce de trouver une solution. Je consulte, même. On me suggère les pédales, je craint le cadre ou le pédalier. Mais mon mécano me rassure, ce n’est pas le bruit d’un pédalier. C’est un bruit de métal qui craque, ça emmerde. Moi l’homme je me sent responsable et je me gratte le cheveux! Certaines journées silence, ou presque. Peut-être la météo, c’est vrai qu’après la pluie, c’est pire. Ou quand c’est humide. T’as des rhumatisme mon Pumpkin? Un jour y craque, deux jours moins. Quand on ne pédale pas, rien, pas un son, rien, silence, la douceur. En France, il redouble d’ardeur, je n’en peu plus! après tout c’est moi qui l’est choisit et monté, merde on se croirait sur une brette mal graissé à la chaîne rougit de rouille. C’est pas possible! Huile, pas d’huile, rien n’y fait. Lors de la pause chez Delphine et Vincent où il y a un garage pour travailler. “Josée on démonte et remonte la bête, j’ai pas dit mon dernier mot”. Tout lavé, frotté et graissé, les pédales sont tellement propre qu’on pourrait s’en servir pour battre nos oeufs! La chaîne est comme neuve, juste un peu d’huile, pas trop. La tentions des chaînes vérifié, l’alignement. Les roues sont bien calées à leurs places. Tout semble … parfait. Au départ, comme la région est plane. pas de bruit, ou si peu, quand même un peu, je retiens mon souffle. Arrivée chez le “toubib”, le président des tandémistes de France, vous vous rappelez? Il nous dit de ne pas nous en faire , que tout les tandems craque! Quoi? Je suis auditif et maniaque avec ça. Tu veux dire que je vais devoir faire deux ans avec ce bruit! Ce serais mon chemin de croix, un calvaire. Dans les côtes de la Normandie je souhaite ne rencontrer personne. J’ai mon orgueil quand même. Vaut mieux le regarder au repos, quand il ne se plaint pas. Là il est beau et attire tout les regards. Mais sournoisement il me ronge, me nargue. Voilà la Loire, chez Philippe, re-nettoyage et re-grattage de cheveux, si ça continue je vais être chauve avant la Turquie! Attention je vous entend rire. Il m’en reste quand même! Rien n’y fait, il me reste le pédalier que je n’ai toujours pas défait. On a beau avoir un vent de dos, le moindre faux plat et hop croin crouin, de plus en plus régulier. À Tours, j’ai rendez-vous avec un mécano qui aura des pièces pour nous. Une roue neuve pour le Bob, “la remorque”. Les roulements ont rendu l’âme par une journée de pluie à les Croûtes. Vous vous souvenez, les Croûtes? Bon je me dis que je vais faire monter le mécano avec moi sur le tandem et il va bien voir ou entendre que je ne suis pas fou, ou si, je deviens fou. Je crains toujours le cadre qui pourrait être fissuré ou je ne sais quoi. En quittant la Loire pour monter voir les vignobles en hauteur. IL met le paquet, c’est le calvaire. Justement on va voir un Abbaye! Et là Josée a envi de pipi. Bon là entre les vignes, le long du mur. Et moi au bord de la route. J’ai une idée, encore! Ça fait tellement de fois que je pense avoir trouvé LA solution. Faut dire que ce n’est qu’en pédalant que ça griche. Ma solution n’est pas logique puisque je soupçonne le frein à tambour. Oui cette pièce indispensable a notre survie en descente. Il y a le petit bras de métal bloqué sur le cadre comme nos anciens vélo avec frein a rétropédalage. Il y a un boulon qui le retiens au cadre. Je le déserre. EURÉKA! La lumière fût. Non le silence! Merci, je doute encore pour quelques côtes, mais oui c’est bien vrai. Ce simple petit boulon était la cause de tout ce tapage.

Le "Drum Brake"

Le « Drum Brake »

La Loire et ces rencontres.

20 juin 2008
La Loire, le vin, les châteaux, les rencontres, surtout les rencontres. Juste pour Nantes il y a Gérard qui nous guide pour faire notre entrée à vélo en ville. Puis les gens de l’office du tourisme qui nous aiguillent chez Détours de Loire pour rencontrer Marie et Christophe. Grâce à Christophe et plus tard à Willie, la roue du Bob sera changée et grâce à Marie nous ferons la rencontre de sa sœur Anne de Sébastien, Éloïse et Clément. Mais avant d’arriver là il y a aussi des tandémistes, Maryvonne et Sylvain où nous aurons droit à un sublime souper et une chambre de rêve, en plus de passer l’avant-midi au sec en attendant que passe la pluie. Merci.

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21 juin 2008
C’est chez Anne et Sébastien que nous atteignons le 4000e km à Angers. Nous passerons deux jours avec eux et les enfants, Éloïse et Clément. Comme toujours c’est une belle rencontre et le départ sera douloureux. Les liens se créent rapidement, surtout avec les enfants. Nous discutons musique, arts, photos enfants. Ils sont journalistes, les enfants attachants. Clément toujours souriant et Éloïse si éveillée pour ces trois ans et demi. Le 21 c’est la fête de la musique et nous sortons en famille. “On a bien retrouvé la musique, je trouve qu’on est fort” Éloïse. Et Clément de rajouter « Ha! fait chaud! » Sublime!

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Km 0, altitude 0

17 juin 2008
Nous voilà à St-Nazaire, chez Philippe et Catherine, oui nous sommes encore hébergés dans une belle maison avec vue sur la Loire qui arrive à la mer et lever de soleil sur les grandes fenêtres de la salle à dîner. Pour nous c’est le km 0 et l’altitude 0, à partir d’ici nous roulons vers l’est, vers la Turquie puis l’Asie. De la mer aux montagnes, de la vallée aux Alpes jusqu’à l’Himalaya. D’un monde à l’autre, de l’ouest vers l’est, d’une richesse à l’autre.

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