Finalement voici les trois albums photos de la Scandinavie et celui des Pays-Bas et Allemagne.
Demain nous repartons pour la Nouvelle Zélande pour le prochain chapitre de notre périple.
Merci de nous suivre.
Finalement voici les trois albums photos de la Scandinavie et celui des Pays-Bas et Allemagne.
Demain nous repartons pour la Nouvelle Zélande pour le prochain chapitre de notre périple.
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Statistiques Suède
Séjour total : 31 jours
Jours roulés : 26 jours dont quelques uns à une vingtaine de km.
Jours de repos : 5 complets plus des demis journées.
Distance totale : 1611 km
Moyenne de km par jour roulé : 62 km
Journée la plus longue en distance et en temps : 92 km en 5h17min pour nous rendre à Stockholm le 25 juillet.
Dénivelé positif total : 7802 mètres.
Température : seulement 4 jours de pluie. Nuits fraiches en générale. Le jour entre 20 et 25’
Crevaisons : 3 dont une la première journée quand le pneu arrière a fendu.
Pneus : Nous avons changé les deux pneus à Fallun.
Bris mécanique : 1. La jante arrière c’est fissuré. Remplacé par une usagé sans frais.
Campings payants : 16 nuits
Campings sauvage ou shelters : 9 nuits
Warmshowers : 3 nuits avec 2 hôtes différents.
Guesthouse : 3 à Stockholm sur le bateau hôtel
Repas au restaurent : 2 à Stockholm, Josée a cuisiné beaucoup !
Bateau/traversier : 4 pour rejoindre et repartir des deux iîes
Dépenses / jour : 68,50 $can / jour incluant les traversiers des îles.
Un café coûte entre 4$ et 5$, l’épicerie est comparable au Québec. Les campings ont coûté entre 18$ et 50$, souvent 28$.
Kalmar nous surprend dès notre arrivée du ferry depuis l’île d’Oland. Nous pensions passer droit et rouler plus loin, mais non. Une ville qui ne nous disait rien, dont on ne savait rien. Changement de plan, nous y passerons la journée et une nuit avant de reprendre la route. Vive la possibilité de faire des changements. Kalmar possède un château, la ville est fortifié avec de superbes vieilles maisons occupé par les pêcheurs puis des artisans., Elles font maintenant partie du patrimoine mais son occupé par du vrai monde !
L’idée est maintenant de nous diriger vers Copenhague pour prendre l’avion vers Londres puis Montréal. Nous aurions pu rouler la côte mais nous décidons de traverser vers l’ouest en faisant des arrêts au bord des nombreux lacs suédois. Se baigner après une bonne journée de vélo ça relax. Nous allons donc de Shelter gratuit à Naturcamping gratuit à camping pour rejoindre le ferry vers le Danemark. En fait le seul vrai camping où nous payons sera celui dans la ville d’Almhult. Ville d’origine d’ikea où il y a encore la maison mère, le centre d’innovation, un musée, un hotel … ! C’est bien les baignades mais parfois il faut une douche et faire un peu de lavage. Même le camping n’a pas coûté très cher. D’ailleurs le coût de la vie en Suède fut beaucoup plus gentil sur nos finances.
La dernière journée en Suède nous poussons plus loins que prévu afin de rencontrer les Biclous et Camille. Après 70 km nous traversons vers Helsingor au Danemark et rouler un autre 10 km pour rejoindre « Les Biclous ». Une famille québécoise de quatre sur la route depuis 14 mois et Camille (lien) qui voyage depuis peu avec eux. Nous passons donc la soirée et le lendemain matin en leur compagnie avant de reprendre nos routes respectives. Merveilleuse rencontre entre cyclotouristes. Ces échanges nous en font toujours apprendre un peu plus. Technologie, routes, équipements, rencontres, tout y passe. Merci la gang.
Nous, les Biclous et Camille.
Prochaine chronique: Copenhague.
Arrivé sur l’île de Gothland avec le ferry en fin de journée, nous arrivons juste pour avoir une place au camping en pleine ville. Se qui nous a permis de visiter la magnifique ville de Visby. Ville fortifié de l’époque médiéval, elle nous étonna. Ce n’est pas pour rien qu’autant de Suédois, de Finlandais et de Danois y passent.
Les deux îles sont situées au Sud Est de Stockholm en mer Baltique.
Mur de la ville fortifiée de Visby
La rue des rosiers à Visby.
Sur l’île, un seul Warmshowers mais nous avons la chance d’y être accueilli. Philip nous hébergera dans sa demeure rénovée datant de plus de deux cents ans. Du bon temps avec lui et beaucoup d’informations sur l’île mais aussi sur ses nombreux voyages comme la Nouvelle-Zélande. Un grand merci pour cet accueil.
Philip notre hôte Warmshowers
Le lendemain nous roulons 30 km en direction Nord lorsque nous réalisons que la roue arrière est fendue. Cette jante était neuve en 2017, elle a donc entre 10 et 12000 km. Chanceux dans notre malchance il y a une boutique de vélo à 700 mètres. En fait ils louent des vélos, ils ont des outils mais aucun mécanicien. Le gars sur place est normalement à la plage. Il demande à son patron si ils ont une jante pour nous. Réponse : non et ça prendrait des mois pour en avoir une. Découragé je regarde partout autour quand je met l’oeil sur deux roues de 26’’ qui trainent. Je compte les rayons. Une a les 36 rayons qu’il nous faut. Puis-je la prendre ? Ben oui elle est à la poubelle comme l’autre. Puis-je la remonter ici avec vos outils ? Ben oui, mais on ferme à 17h. Go. Josée et moi démontons la roue poubelle bleue et jaune pour récupérer la jante qui est « fausse » mais qui semble solide. Je réutilise notre moyeux et nos rayons pour remonter la roue arrière. Elle est pas mal droite et solide finalement.
Sur les îles, le camping sauvage aura été un succès avec de beaux sites gratuits.
Notre bivouac en bordure de forêt. Seul au monde.
Sur l’île d’Oland. Un autre bivouac seul.
Ces îles ont une terre des plus pauvre, roches calcaires, de nombreux mur de pierres. Incroyable ! Sur les îles il y a de nombreux moulins, différents d’une île à l’autre.
Un des nombreux moulins sur l’île de Gothland.
Moulin sur l’île d’Oland
Presque pas de maison de bois. Il y a un siècle tu ne payais pas de taxes si tu construisais sans bois. Ils ont aussi leur propre drapeau avec un mouton. Ici les moutons sont gris, presque noir et très recherché pour la laine et le cuir.
Gothland est aussi visitée pour les sculptures en bord de mer. Un peu comme en Minganie au Québec.
C’est de moi que tu parles ?
Après 6 jours sur l’île de Gothland, en soirée nous embarquons à bord d’un autre ferry pour retourner sur la terre ferme à Oskarshamn. A notre arrivée il est presque 23h, il fait noir et il pleut légèrement. Nous campons sur un terrain vague vaseux et déguerpissons le lendemain matin au réveil, ni vu ni connue. Retour au port où nous prenons inextrémiste un ferry vers l’île d’Oland pour rouler du Nord au Sud pour 3 jours et camper en bord de mer. L’île est décrite comme l’île du soleil et du vent. Ben c’est vrai on l’a eu dans face tout le long. Le décor est terriblement sec et le manque d’eau est criant mais cela ne gâche pas le paysage pour autant. L’île calcaire est réputée pour ces dalles et blocs de pierres. Les carrières sont omniprésentes le long du rivage.
L’île du vent et du soleil
Un autre traversier et nous voilà à Kalmar de retour sur la terre ferme. Je pense que l’été est arrivée ! A suivre.
La roue arrière tien toujours la route alors on se croise les doigts pour la fin du voyage.
Trois nuits à bord d’un vieux bateau qui ne va plus en mer mais qui tangue un ti-peu. Bonne idée car nous étions vraiment au coeur de la ville pour tout visiter à pied. Nous avions aussi accès à une cuisine et un salon partagés. Ça fait du bien de ne pas chercher son gite chaque soir ! Un souper et un diner au restaurent ont aussi fait changement sans faire exploser la banque !
Buffet végétarien à Stockholm
Et la pluie ne dérange pas sur un bateau. Le coût de la vie en Suède est comparable au Québec. La ville est jolie, surtout la vieille ville évidemment, sans déclasser Oslo. IL y a une grande quantité de musée à visiter sans compter le City hall, la maison royale. Oui il y a encore un roi ici.
Résidence de roi, avec gardes.
Intérieur de La Chapelle royale.
Nous manquons d’inspiration, peut-être parce qu’elle est moins inspirante ? Les pistes cyclables sont omniprésentes autant pour entrer que pour sortir de la ville ou pour se déplacer en ville. Les automobilistes arrêtent tous pour laisser passer piétons et cyclistes. Il n’est pas rare d’avoir une petite odeur de … comme la ville est entourée d’eau, un peu comme à Venise.
Le City Hall
De nombreuses ruelles dans la vieille ville.
Au sortir nous roulons vers le Sud et l’île de Gothland fortement recommandé par plusieurs. Quelques mésaventures comme une crevaison, un ascenseur a prendre au bout d’un pont. Un camping fortement recommandé qui ne prend pas de réservation et qui nous dit qu’on à juste planter notre tente mais qui nous refuse l’accès. Il n’y avait plus de place dans l’espace réservé aux tentes sans auto. Par contre un campeur ou des campeurs avec tente et auto pouvaient camper !??! Nous avons été quitte pour trouver un autre camping très très trop plein mais qui accepte tout le monde. Le lendemain nous campons à un autre camping en bord de plage publique en bord de mer. Nous évaluons mal le bruit qu’une famille de latino peut faire toute la nuit ! Nous réalisons aussi un peu tard que personnes en tente autour de nous n’ont payé au « camping ». Notre payement nous donnait accès aux services comme les sanitaires grâce à un code d’accès, mais finalement tous se servaient des installations du camping ! Ça confirme le droit de camper gratuitement en Suède. Go to Gothland ! Album photo à suivre …
Dès le quatrième soir en Suède nous rencontrons notre hôte Warmshowers Fredrik à Falun.
Chez notre hôte Fredrik à Falun
Trois choses à Falun. La mine de cuivre, la teinture et la saucisse. La mine de cuivre est au patrimoine de l’Unesco. Elle existerait depuis mille ans ! C’est à cause de la mine de cuivre si la saucisse existe. Les mineurs avaient besoin des nerfs de boeuf pour les cordages. Ils se retrouvèrent donc avec beaucoup de viande. Ils eurent l’idée de faire de la saucisse. Une grosse saucisse, devenue fameuse. Oui oui on en a mangé. Cuisiné par notre hôte. Pour la magnifique teinture rouge, elle provient des dérivées de résidu de la mine. Le rouge de Falun couvre les belles demeures et fermes de la Scandinavie encore aujourd’hui. Parait-il, ils ont des résidus pour encore 150 ans même si la mine est fermé depuis longtemps.
Chez notre hôte W/S avec maison rouge de Falun
Deux jours à la maison, le temps de tout laver et de changer les pneus. Le pneu arrière ayant explosé 100 mètres avant le camping il y a deux jours. Ça nous a donné une autre belle rencontre avec le proprio de la boutique de vélo et une offre d’emploi à la boutique pour Robert.
Avant d’arriver en ville nous avons roulé sur toute sorte de routes à travers les forêts de pins, d’épinettes et de bouleaux comme dans les hautes Laurentides au Québec. Les mouches avec !
Forêt de pins
Depuis le début de notre séjour en Scandinavie il y a des panneaux annonçant des orignaux, ben là on en a vu un. Un peu trop loin pour mon objectif par contre. Plusieurs panneaux nous parlent d’ailleurs sur la route.
De Falun nous avons plus ou moins roulé vers la mer Baltique avec les deux premiers jours sous « la canicule » et un super site de camping sauvage.
Une après-midi de repos sous la canicule.
D’ailleurs en Suède il existe toujours un droit de cueillir fruits, noix et de demeurer au même endroit pour trois jours pour tout voyageurs. Ce droit remonte à plusieurs centaines d’années et semble-t-il les suédois y tiennent.
Nous nous sommes retrouvé à quelques reprises sur des routes devenues pistes, voir chemin de bois privés pour finir par prendre une trop grosse route.
Chemin de bois +/- privé …
Une rencontre avec un couple de cycliste suédois nous apprend qu’en Suède il est difficile de prendre des petites routes « goudronnées » car elles sont souvent en terre battue. Du coup, comme dirait nos cousins il y a un site qui classifie toute les routes goudronnées selon leur achalandage. 1 étant parfait et 5 tu veux pas être là. Si la route n’apparait pas sur la carte c’est qu’elle est en terre battue ! Maintenant nous vérifions les recommandations de Mapy ou google avec http://roadfinder.se pour avoir l’heure juste.
Après Falun nous roulons vers la mer Baltique question de voir le soleil se coucher à l’Est …!!!
Coucher de soleil à 21:45h au bord de la mer Baltique.
Mais avant nous passons par Osterbybruk, ville du fer et des forgerons, comme mon grand-papa et mon papa. Les « Blacksmith » venaient de Wallonie (Sud de la Belgique) avec leur expertise.
Forgeron à Osterbybruk
Trois autres jours de route et nous voilà à Stockholm où nous logeons à bord d’un vieux bateau en plein centre ville. La dernière journée de vélo nous laissera les cuisses bien durcit après 90 km vent de face.
Notre demeure pour quelques jours à Stockholm avant de retourner sous la tente. Ha oui les statistiques sont sur le site pour la Norvège et avant.