La route vers la côte se fera en douceur jusqu’à la rencontre de la M1. La fameuse autoroute qui longe toute la côte. Nous avions roulé une quarantaine de km sur la M31 dans les terres, que nous n’avions d’ailleurs pas vraiment aimé, mais sur la M1, 5 petits km nous ont suffit, nous avons repris les détours et les petites routes. Ceci dit nous sommes passés de l’automne à l’été en descendant de 1400 mètres. Tout est plus vert et luxuriant. Les gens sont légèrement vêtus et la mer est douce. Que dire de ces superbes plages de sable infini.
Nous avions tout réservé jusqu’à notre départ le 24 avril, contrairement à nos habitudes car les vacances scolaires des deux semaines suivant Pâques sont très prisé des Australiens, surtout le long de la côte. Ainsi nous avons donc pu profiter des plages de la mer de corail encore chaude et agréable dans un vrai camping avec feu de bois, musique à la guitare, comme au Québec. Cela ne nous était pas arrivé jusqu’à maintenant.
Encore une fois nous avons pu profiter de l’hospitalité W/S à deux reprises, l’une dans une famille chaleureuse et une seconde chez un retraité bien accueillant. Toujours si enrichissantes ces rencontres.


Comme mentionné plus haut, les habitations abordables se faisaient plus rares. Nous avons donc opté pour un airbnb pour un soir et encore profiter de la plage et de ses vagues dont les surfeurs savent si bien contrôler la vague.
Comme nous avons bien aimé notre expérience en train pour sortir de Sydney, nous avons récidivé mais cette fois pour entrer à Brisbane. D’une facilité déconcertante et si abordable, $11,00 chacun pour 90 km et ainsi nous éviter de la navigation urbaine sans trop d’intérêt.
Ainsi nous arrivons dans cette grande ville développée autour de la rivière Brisbane et de ses nombreux méandres, c’est à en perdre nos repaires car nos tournons autours de ceux-ci en contournant la rivière et les ponts. Arrivée à l’auberge de jeunesse (Backpackers) nous constatons que nous ne sommes plus très jeunes, mais bien les plus vieux de la place. Au moins nous avons notre chambre et notre chambre de bain privée. Pas de dortoirs pour nous durant notre séjour de trois jours. Cette ville se visite assez rapidement, ville moderne avec certains quartiers plus authentiques avec ces maisons de style Queensland, ces murales et sa diversité culturelle.


Comme nous avons prévu du temps de repos, ben oui, il faut en planifier, nous avons le temps de faire un peu de magasinage. Notre vieux IPad deuxième génération ne peut plus être mis à jour et donne des signes de fatigue. Et comme nous voulons alléger nos bagages pour la prochaine destination, nous aimerions ne plus amener notre ordinateur et travailler seulement avec un iPad, ainsi il faut le changer. Ce qui est maintenant fait. De plus notre tente aussi montre des signes de fatigue, faut dire qu’elle a beaucoup servi, après visite de boutiques de pleins airs, nous avons convenue que cela attendra encore, en Europe.
Mais voici la plus belle des surprises, en Nouvelle Zélande nous avions rencontré des cyclistes d’Australie et ils nous avaient invité entre deux voyages à leur résidence près de Brisbane, ce sont des voyageurs très actifs. Nous sommes si bien reçu, ils ont tout organisé pour nos trois jours en leurs compagnies, ils ont trouvé des boîtes pour les vélos, prévu les repas et viendront nous reconduire à l’aéroport à 5h du matin. Vraiment nous sommes un peu dépassé devant toute cette générosité. Cela aura fait une différence pour la fin de notre voyage en Océanie.

Que la vie est belle même si parfois elle nous rappelle qu’elle peut être courte pour certaine qui nous quittent trop rapidement . Au revoir notre belle amie. Nous avons bien regardé la mer pour toi.

Le prochain chapitre de notre balade à vélo (qui dure déjà depuis un an) nous mènera de Lisbonne à l’Irlande en passant par l’Espagne et la France. Profitons de la vie tant que la santé nous le permet.
En passant tout notre parcours en Australie est ici 👈
Et les statistiques suivront sous peux …
Merci, que de belles pensées positives pour vous. Je pense à vous souvent.
Ray Thibeault