Amérique centrale ( Mexique au Costa Rica)

Tout a débuté par le Ironman Cozumel au Mexique le 19 novembre 2011 pour ce terminer au Costa Rica le 22 février 2012.

Ironman Cozumel 2011

21 novembre 2011

Arrivé le 19 en après midi avec tout nos morceaux. Le tandem dans sa grosse boite, le vélo de triathlon dans les bagages de notre amie Wendy, tout le reste, incluant Hubert et son vélo aussi. Et oui pour ceux qui ne savent pas. Le voyage de cette année débute avec un Ironman pour Robert ! Du 19 novembre au 26, nous séjournons dans un resort au bord de la plage. En plus de la mer, les deux piscines, les trois restos, le luxe d’un tout inclus. Une première pour nous. Espérons que nous ne prenions pas trop goût au luxe et à la farniente. Mais pour le moment, outre les petits entraînements pour maintenir la forme, notre grosse activité consiste à changer de restaurants entre les repas. Bon quand même nous avons fait un peu de snorckling lundi. Et mardi nous partons en bateau pour de plus beaux site de plongée.

Ironman Fait 

Mardi 29 novembre 2011

Merci de vos encouragements, on en a eu pas mal des Mexicain aussi.

Nous avons eu toute une journée.

C’est fait ! J’ai manqué ma cible de peu ! Quelques minutes trop lent … c’est probablement les nombreux arrêts aux toilettes lors de la course à pied. J’ai le … bien irrité et c’est pas à cause du vélo 🙂  Nous avons eu de tout, du vent comme prévu, de la chaleur ( surtout à vélo ) avec un peu de pluie à vélo aussi. Du côté Est de l’île il vente tellement qu’on dirait une montée de 20 km. Mais le déluge fut à la course à pied avec les égouts qui débordent ( senteur inclus ) et les pieds bien dedans, jusqu’à 6" par endroit. La nage à brassée comme d’habitude avec des vagues et du courant qui nous déporte, mais on a eu aussi du courant qui nous aidait ( mieux que prévu pour moi ). Bref j’étais bien en dedans de mes temps à la fin du vélo et il ne me restait qu’un marathon à courir en moins de 5 hr pour finir sous les 12 heures . C’est là que ç’a chier ! C’est le cas de le dire, mon estomac m’a laissé tombé, trois arrêts urgents aux toilettes avant le km 21. Après il n’y avait pas grand chose qui entrait, mon ventre était gonflé ( même après la course j’avait une grosse bedaine), c’est peu être l’eau salé avalé à la nage? . J’ai du marcher du 32 au 40 ième Km, un bon pas militaire en mangeant des bretzels salés ( j’ai même passé des gens qui couraient ) Bien sur je devais finir en courant pour les deux derniers km et finir en souriant avec un nouveau PR de 12:04 hr. et surtout un long baisé à ma blonde qui m’attendait au finish. Bon j’vais encore brailler! Merci Josée je t’aime. Les vacances commencent.

Ce matin il vente tellement que même du côté calme de l’île il y a des vagues de 2 mètres, la nage serait sûrement annulée, même les palmiers plient sous le vent. Nous partirons donc à la prochaine accalmie dans un ou deux jours. Destination, Belize tranquillos amigos.

jeudi 1 décembre 2011

Amérique centrale 2011 – 2012 

Descente tranquille du Mexique au Costa Rica sur deux roues. ! Fini le resort tout inclus, nous avons maintenant les étoiles du ciel !

La 307 direction Sud

Samedi 3 décembre 2011

Sur la 307 on trouve de tout , même un ami ! Cette autoroute à quatre voies qui mène au Belize ressemble à la 20 entre Québec et Drummondville sauf que. Sauf que la végétation le long de la route se compose de palmier, de gloire du matin en fleur. Trois papillons bleus ( morpho ) nous on croisés… Sauf que les resto, campings, et autres ont accès direct à l’autoroute, ça passe donc de la ruelle en gravier ou de l’entrée du vendeur de jus à l’autoroute. Sauf que les gars de la voirie sont en babouches et coupe la végétation au bord de l’autoroute avec des machettes. Elle coupe en ta leurs machettes, mais fait chaud aussi en ta plié en deux à fouetter les graminées. Nous roulons donc sur l’accotement de 2 mètres de large sur cette route à l’asphalte parfaite quand on nous claxone. V’la ti pas qu’un hurluberlu sort du véhicule. Bon qu’est-ce qu’il nous veux celui là. Aillle c’est Hubert, notre Ironman, qui se rend à Tullum avec Wendy. C’est nous qui sommes éberlué ! Parlant d’Ironman, pour ceux qui se demande comment va mon postérieure, disons que nous avons un nouveau club à Drummondville. “Les Ironman à l’estomac trop actif”. Quand notre charte sera  complété nous investirons quelques dollars Mexicain en action d’Anusol, si jamais ça ne rapporte pas beaucoup, au moins ça soulage.

Des arrêts à Akumal pour voir et nager avec les tortues dans la mer et à Tullum visiter les ruines Maya. À Tullum nous séjournons au « tranquillos » où nous pouvons cuisiner. Nous y rencontrons encore des Québécois et un “Ironcouple” bien grippé. Un peu comme nous d’ailleurs car nous avons côtoyé pas mal de gens malade depuis le 27. De Tullum vers le Bélize la route reste similaire sauf qu’elle devient à 2 voies avec le même accotement et bien moins d’auto, comme Drummondville-Sherbrooke sur la vieille 55, quand elle était simple et que les gens se tassaient sur l’accotement pour laisser passer ceux qui doublaient. Pareille ici. 100 km en une journée, vent de dos, pour nous rendre à Carillo Puerto. 80 km encore et nous sommes au début du Laguna Bacalar, un lac de 60 km de long aux eaux turquoise et bleu mi-salé.

Fin de semaine au lac

dimanche 4 décembre 2011

Une fin de semaine au lac Bacalar en camping, c’est bon pour le porte-monnaie. Avec des journées de 80 et 50 km, ça nous permet d’arriver tôt et de nous prélasser au bord de l’eau. À l’hôtel Carolina, de notre campement nous avons la vue magnifique du Lago. Alors la vie est simple, nous faisons le vide dans nos têtes. Mange, pédale, dors. Un nouveau livre à venir ! ha ha ha.

Pollo asado

Lundi 5 décembre 2011

Pollo asado al carbon para comer aqui.

incluye : arroz, frijol, salsa, tortilla, espagueti y cebolla asado y uno Coka Cola.

90 $ Mex. por dos personas. 

Muy bien. 

À 6.90$ can on fait fermer tout les resto de poulet au Qc. 

En prime vous avez l’autoroute à deux pas ( vraiment deux pas). Le tout cuit sur charbon de bois dans un 45 gall coupé en deux qui servait à j’veux pas savoir quoi avant. Tout les parfums et épices locales sont inclus.

Photos du Mexique 2011

Belize

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Avec les chevaux au Belisle

Mercredi 7 décembre 2011

La “Northern highway” du Belize, pas une seule côte, vent de dos, tout va bien. Sauf que pour nous rendre à Belize City nous avons roulé plus de km sur de la “durt road”que sur l’autoroute! 

Même un peu de pédalage pour faire avancer le traversier. La population à changée complètement à la frontière, des noirs, des blancs, des mennonites, des maya, un beau mélange. Un mélange de langue aussi, de l’anglais mêlé de créole et d’espagnole, le tout bien mâché à la jamaïcaine. Pays de temples maya, d’oiseaux superbes et de végétation impressionnante. Il n’y a pas une grosse variété de légumes, ni de fruits présentement. On se débrouille avec les oignons, tomates, piments, ail, carotte et bien sur les bananes, oranges, papayes. Le coût de la vie est pas mal élevé pour les petits salaires qu’ils font. Un policier fait 200 à 300$ Bz par semaine. 1$ Can = 2$ Bz Et un professeur touche 400 / semaine au début. Comme le beurre d’arachide coûte 3.65 $Bz, 6 oeufs 1,50$ Bz et le repas de riz et fèves noir avec salade de choux et poulet 8$ Bz dans la rue. Imaginez les métiers moins nobles.

Dirt road, highway et boat trip

lundi 12 décembre 2011

Sur un total de 353 km au Belize nous aurons roulé 123 km de dirt road. Pas toujours facile mais fortement dépaysant! En fait, dès que vous sortez de l’autoroute vous êtes sur chemin de terre battue. Pour ce qui est de l’autoroute, c’est comme une petite route de campagne. Du goudron avec du concassé dedans! Le boat trip lui nous a mené de Orange Walk au site de Lamanai. Un très beau site maya, l’un des dernier a être abandonner. Ici les Maya on rencontré les Espagnols et les Anglais!. Le tour en bateau nous rend accessible à la faune locale et a une diversité d’oiseaux. 

Dans tout les guides il y a une note nous informant que la sécurité c’est améliorer a Belize cité, à bien regarder les bâtiments nous avons eu un doute. Rien de fâcheux mais nous n’avons pas tarder le soir dans les rues.

Les fourmis

Mercredi 14 décembre 2011

Surprise au réveil.

Le sac de la remorque est envahie de fourmis brrrrrr! le chaudron vide est noir de monde, ça grouille la dedans! Nous avons été quitte pour le grand nettoyage du Bob avant de repartir du parc National. Et tant qu’a faire on répare les trous! Josée est morte de rire, la bouff n’a pas été touché !!! Entendez-vous son rire?

Photos du Belisle

Guatemala

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lundi 19 décembre 2011

Bienvenida a Guatemala

Traduction, bienvenue dans les côtes! 

Et oui, sortir du Belize nous fit passer par les montagnes Maya. Depuis c’est les montagnes russes. La plus intense à ce jour fût la montée vers Tikal en sortant de El Remate, 3 km de montée (asphalté) dont le dernier km à 5 km/h bien accoté, la sueur dans les lunettes, qui pisse au bout des doigts, qui mouille la selle! Nous sommes dans la jungle humide. Ouaip monsieur, ça sent le monsieur et la madame en arrivant au camping du Jaguar Inn qui n’inclus pas la douche! 

Ha Ha Ha ! mais tenez-vous loin!

21 Décembre 2012

lundi 19 décembre 2011

Où serez-vous le 21 Décembre 2012 au solstice d’hiver lorsque la terre et notre soleil sera aligné avec le centre de la voie lactée? Que le crocodile crachera l’eau pour marquer la FIN du cycle Maya? Cette catastrophe relié à l’eau est prévue depuis des centaines d’années par les Mayas. Certains experts d’aujourd’hui prévoient un ré-enlignement de l’axe de la terre. Si cela devait être le cas (que le croco sur lequel on vit, bouge ) il va y avoir tout un raz de marée! 

Puis nous serions en transition pour le cinquième monde. 

Avez-vous lu  le livre “La marche” ?

Le tour du lac

Mardi 20 décembre 2011

Le lac Itza en face de notre maison à El Remate. Nous décidons de partir vers San Jose par le Nord du lac, par la route de terre, par les montagnes, par une superbe journée chaude et ensoleillé comme nous les aimons! Ça monte qui nous dit le papa de la petite famille chez qui nous séjournons depuis quelques jours. Ben toryeux y’avait raison! 28 km de monte descend à plus de 12% pour la plupart. Nous avons poussé, poussé et encore poussé au moins quatre montées. Les descentes elles … les trois freins au fond pour ne pas dévaler et tout casser, nous comme le tandem. Dur sur les machines, nous comme le tandem! ha ha ha! À San Jose avant midi, nous trouvons un resto ouvert, bien des places sont fermé, Noël ou le manque de touristes? Ma montre indique 49’ C au soleil tandis qu’à l’ombre du jardin où nous mangeons elle indiquera 33,5’C. Nous suons dans nos cuissards assis sur les belles chaises en bois juste à manger des hamburgers au filet de poulet dé li ci eux avec des frites et surtout deux shakes aux fruits suivit de café. Il devait y avoir des bateaux qui traversent vers Flores, nous devions rester une voir deux nuits ici, la route pour Flores devait être en terre, voir une piste. Et ben faut pas toujours se fier! Pas de bateaux ici à San Andres et seulement des express à 100 Qz par bateau. Par contre la route est pavé et ne fait que 22 km pour Flores, de l’autre côté du lac. Nous passons deux heures à table, pour laisser passer le plus chaud et questionner notre hôte. Nous avions bien l’intention de nous rendre à Finca Ixobal sans jamais avoir vraiment réaliser que Finca veut dire ferme. Nous découvrons que cet endroit à 112 km au Sud de Flores serait parfait pour la Navidad ! Comme nous aimerions prendre quelques jours à la même place pour un peu de repos, encore, oui oui je sais, mais on est en vacance ne l’oublions pas. Nous changeons tout nos plans et partons sur le champ pour Flores où nous nous baignerons juste en face de notre hôtel en fin d’après midi. Yes, une vrai belle journée qui fini à l’eau tiède. En plongeant à l’eau nous ne ressentons presque pas la différence ! Marche dans Flores, bouff dans la rue et enfin un guichet ATM pour avoir des beaux Quetzals. C’est fou comme ces petites machines peuvent être indispensables. Depuis notre entrée au pays nous devons changer des dollars Américain ( heureusement qu’on en avait ) à taux …  variables ! Demain en route vers Finca Ixobal. 

Vamos amigos! 

C’est le déluge

Vendredi 23 décembre 2011

Voici le menu de Noël, (le 24 au soir ). Sur la photo il manque les dessert : Gelatina con Cocetel de fruta. Pastel de Chocolate. Pie de manzana, pie de fraisa con banano. On va prendre le végétarien, question de laisser le jambon aux autres!  En attendant il pleut comme jamais depuis le début du voyage. C’est vrai que des toits de tôle ça amplifie l’effet, mais quand même. On est pas mal content d’être ici. À oui, ici c’est Finca Ixobel, la ferme dont nous parlions. 112 km en une seule journée le 21, pour nous rendre ici. Le soir il y un buffet à volonté pour 65 Qz (- de 9$ can), on a pris ça! Depuis on se repose et faisons connaissance avec les autres voyageurs qui passerons la Navidad avec nous. Il y a entre autre un couple de jeunes qui sont arrivés aujourd’hui. Nous les avons rencontré à Sarteneja, le gars venait de prendre une plonge avec un vélo et avait le nez ensanglanté. C’est Josée qui c’est évidemment occupé de lui, même à l’infirmerie du village il n’ont rien fait de valable. Nous avions de meilleurs pansements et des points de rapprochements. Nos routes se sont séparé mais on c’est recroisé à Orange Walk puis à Belize City et encore maintenant. Ils ne finissent plus de remercier Josée et ils gardent avec eux les points de rapprochement que Josée leur a laissé. Son nez est presque guérit! Un Allemand à moto (évidemment) qui fait pas mal la même route que nous. Sauf que lui il arrive du Canada et il se rend à Terra del fuego en Argentine en un an. À par la visite de Poptun hier. Menu travaux: Les coutures de la tente sont recelés au silicone, elle prenait un peu l’eau. Le vélo est propre, les petites réparations sont fait et il est au repos, nos fesses aussi! Enfin… pas de détails croustillants la dessus! Disons qu’on se lève plus tard! 

J’ai étudié les fourmis

Lundi 26 décembre 2011

Dès le 25 nous avons reprit la route. Après une merveilleuse journée de 104 km par monts et vallons, par campagnes verdoyantes à villages endormis, de toits végétales à buenas dia, de la chaleur humide des montées aux descentes grisantes, le vent dans les dents nous sommes à Rio Dulche. 

Fatiguée, nous jetons notre dévolue à la casa Perico ou nous nous rendons en lancha par la voie navigable, il n’y a pas de route. Les hautes huttes bâtient à fleur d’eau marécageuse sont reliées par des quais forts glissants. Tout est humide, la  moiteur nous entoure. Notre cabana, au deuxième laisse passé l’air et les moustiques par des grands triangles de 10 pieds de hauts. C’est magnifique, vue imprenable sur la jungle et rassurez-vous il y a peu de moustiques (surprenant) et des filets couvrent nos lits.

Après nos hambergesas au poulet, j’ai encore faim et en avale un autre au poisson. Couché tôt à deux heures je me réveille, ça file pas! Il pleut des cordes et les toilettes sont à 150 m ( quai glissant), pas tentant de sortir des couvertures ! Mais faut ce qui faut, une fois levé je peine a garder mes fesses serrées et je me rend péniblement aux toilettes. J’y reste un bon moment, j’y suis entouré de céramiques blanches bien lisses et de fourmis minuscules (encore) qui montent et descendent. Je me dis que ça doit être bien glissant la céramique moite mais elles ne semblent pas sans plaindre. Parfois une fourmis particulièrement chargée se fait poussé par une autre. Elles m’intriguent.

De retour au lit, ça brasse et j’ai mal au coeur. Je dois retourner en toute hâte voir mes fourmis en bobette et manteau de pluie. Cette fois je ne me rend pas et doit m’accroupir au dessus de l’eau brune et me soulager. Je poursuis aux toilettes, les fourmis n’ont pas lâchées le travail, moi non plus. Je m’accommode d’une poubelle pour évacuer le hamburger par le haut sans quitter mon siège. Ha les fourmis vous êtes bien tolérantes. De retour à la chambre un rince bouche et un brossage de dents s’impose. Je me trompe et prend la brosse à dents de Josée. Milles excuses, c’est trop tard. Il ne me reste qu’a frissonner jusqu’au matin dans mes draps humides. 

Le bateau réservé la veille part a 9h00 pour Levingston. Descendre le Rio Dulce jusqu’à la mer en lancha nous semblait une joyeuse idée hier!! 

Avant de prendre le bateau je retourne aux toilettes, misère les fourmis n’y sont plus, la poubelle est vide, ça sent le désinfectant. J’ai bien peur d’être responsable de la mort de centaines de fourmis. Quand même, je bois un peu d’eau et un demi coke et j’embarque, nous sommes les premiers clients qu’il prend. Une minute plus tard, tout sort par dessus bord. Quarte bonnes  secousses pour finir de sortir…., ok mon homme vamos. Je me sens mieux, nous partons chercher les autres clients. Nous sommes cinq touristes à bord après le plein d’essence et le tour du fort quand nous retournons au quai. Normalement il y a 8 à 10 clients mais là il en manque, alors il fait le plein des locaux (15), nous partons enfin il est 10 hr. Nous sommes 20 à bord en plus du “boat driver” Oui je suis assis au bord! Un peu d’eau, un peu de sandwich au beurre d’arachides que ma blonde ma préparé et nous voilà Livingston,

La marche y est pénible, de toute façon y  a pas grand chose a voir ni a faire. Ceux qui aiment la place ont fait la fête avec les garifunas, drogues et alcools, ça “chill brother”. Au retour dix autres touristes, je peine a me supporter, mal partout, comme un gars! Sitôt arrivé je me couche et Josée me commende un bouillon de poulet qu’ils me servent avec des toasts. J’espère que ça va tenir.

Mes excuses à Josée et aux fourmis. J’espère passer une meilleur nuit et ne pas être victime des fourmis guerrières!

La route numéro 9

Mercredi 28 décembre 2011

Nous quittons Rio Dulce par la route qui relie Guatemala city et Puerto Barrios, LA ROUTE DU GUATEMALA. Elle est la largeur d’une route normale avec un petit accotement (heureusement) mais utiliser comme une autoroute. Des gros camions, des autobus et bien entendue des voitures qui tous essaient d’être le premier sur le rang. Pas vraiment agréable mais obligatoire pour nous. Nous terminons nos journées avec un stresse bien au top et les nuits sont courtes car le bruit des camions est continuel.

Il y a aussi le petit rebord entre la route et l’accotement, un différentiel de 5 cm bien dangereux et l’entrée des ponts qui est plus étroit. Il faut faire bien attention car à se moment il faut être sur la route, donc remonter le rebord. Après trois jours sur cette route nous sommes bien content de la quitter et de nous diriger vers les montagnes moins stressantes.

S’envoyer en montagne, sans trop savoir !

Vendredi 30 décembre 2011

S’élancer dans les montagnes sans savoir ce qui nous attend c’est faire confiance à l’ignorance! De San Agustin dans la vallée nous nous élançons vers les 1500 M. et plus. En cette première journée de réelles montagnes nous ne savons pas où nous aboutirons encore moins où nous coucherons. Personne ne semble avoir une idée exacte, sauf que ça va monter. Probablement qu’ils se disent que de toute façon nous ne monterons pas vraiment en haut! Cinq heures de suée à 11 km/hr, mon cuissard est cerné de sel quand nous dînons en bord de route. Soupe aux patates et “ouiscil”, riz, poulet et un bon coke. Nous repartons en pleine montée, nous gérons bien nos efforts même si parfois nous devons puiser loin dans nos réserves.  La route est belle, pas beaucoup de trafic, il fait 32 à l’ombre. Les huit derniers kilomètres pour atteindre l’intersection de Salama-Coban sont particulièrement cuisant et mortel pour nos cuisses. Même nos abdominaux font mal. Pas question d’arrêter dans les derniers huit cents mètres, on poussent sur les pédales. Voilà nous y sommes. Depuis le départ on se dit que comme à la plupart des croisée de chemin, il y aura un hôtel. À ce point nous sommes cuits et prêt à prendre pas mal n’importe quoi. Mais d’abord boire à l’ombre. Après cinq minutes le frisson nous envahit. Il n’y a pas d’hôtel ici mais un à 1 km dans notre direction me dit le vendeur de gatorade. Je m’éloigne de quelques mètres pour demander à un autre homme si il y a un hôtel près d’ici. À ce point de la journée, vaut mieux être sur. Une fois l’information confirmé, nous entreprenons la montée ! Et la descente. Puis voilà la place, inespéré, un endroit superbe avec de belles chambres toutes propres. Un immense  balcon, la vue est magique, on voit tout Salama en bas à 915 mètres. Nous prenons notre douche tiède tout habillé. Histoire de bien rincer le tout. Il est déjà 16 hr, nous prenons le thé au balcon en admirant le soleil qui se couche. Bonne nuit. Maudit que la vie est belle !

Ha les montagnes !

Mardi 3 janvier 2012

Depuis le dernier blog, nous nous lancions dans les montagnes. On est dedans jusqu’aux dents. Ça fait près de trente ans que je cherche les limites de Josée, ben je les ai trouvé au km 200 dans une montée parmi tant d’autres. Faut dire que les quatre dernier jours nous y avons goûtés. Donc après notre journée de 57 km à 11 km/h nous pensions avoir fait une grosse journée. Au que non!! Il y a plus. 

Une journée de 27 km pour pouvoir faire une promenade en forêt au Biotop, refuge du Quetzal, l’oiseau emblème du pays qui est bien resté caché. Il n’aime probablement pas la bruine qui nous enveloppa jusqu’au au lendemain matin.

Premier jour de l’année, nous partons sous la pluie pour seulement quelques minutes, après le soleil nous sourit. 48 km d’une magnifique route vallonneuse. 

Là ça se corse, nous poursuivons sur 33 km de dirt, dirt road alors que nous pensions qu’il y en avait que 3!  En fait il y a eu un glissement de terrain donc il faut descendre au fond du ravin pour remonter et retrouver la route tout ça en poussant le vélo. Une fois l’asphalte retrouvé, le prochain village avec hôtel est encore loin. A 16h15 et a 9 km de montée du but, nous demandons l’hospitalité.  Sans le savoir nous sommes devant l’église et l’école du pueblo. Pas de problème, on nous ouvre les portes et nous y passons là nuit. Il ne nous en coûtera qu’une donation. Nous avons bien fait, car la pluie revient, le soleil se couche tôt en montagnes et il y avait 14 km de montée finalement pour Chicaman à 7,4 km/h!

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Dans une petite église au Guatémala

On repart pour Sacapulas à 30 km. Oublie ça, c’est du monte descend très abrupte, pire que les autres. Nous faisons une crevaison sous une pluie battante et vent violent au milieu de nul part à près de 2000 m. Après une bonne montée  nous finirons notre journée à Cunen, là ou il ne devait y avoir d’hôtel. Il pleut, nous prenons le premier qui se présente à nous, beau, bon  pas cher et avec de l’eau presque chaude. Je change les plaquettes de freins arrière tandis que Josée répare les tubes percés. Mais ce n’est pas tout (comme dans les annonces) , le 3 Janvier nous visons Sta-Cruz del Quiché, selon nous et la carte à 52 km dont 10 km pour le premier village. En vrai il nous a fallu 18 km et 2 hr pour le joindre et la dernière descente au froid et sous la pluie m’a complètement gelé. Je grelotte et claque des dents en mangeant. On repart, il est encore tôt, ça monte , ça réchauffe. Nous entreprenons un mur quand Josée “spot” un bus et suggère que nous y montions. OK, mais le gars tente de nous escroquer à 700 Qz ( 100$ ) pour faire les 35 km qui restent. Nous refusons et repartons au mur en poussant. Un camion de sable qui monte lentement devient une cible facile pour une Josée déterminée. Une fois le camion stoppé, le pauvre jeunes copilote n’a aucune chance! Ils nous prennent derrière, sur le tas de sable. Ils se rendent à 8 km de notre but. 23 km de camion, superbe vue. Nous tentons de les dédommager mais ils refusent 50 Qz et n’accepte que 20 de force. Notre généreux dont à l’église vient de nous revenir vite fait ! Sans cette aide nous n’aurions pas atteint notre but. Demain les prédictions sont de 19 km avec deux montes descends, pas plus nous dit-on, à suivre… 

On fument deux paquets par jour !

Mercredi 4 janvier 2012

Il y a bel et bien 19 km et seulement deux monte descend en face de cochon pour arriver à Chichi. Quand je vois la “porte d’entrée” de la ville, tout en haut de la côte en pavés. Je me dis « on la monte ». J’ai jamais eu si mal en passant un fil d’arrivée. L’acide lactique partout, les bras les épaules, même les oreilles, j’hurlais de douleur, mais on l’a eu malgré tout le monoxyde de carbone que nous inhalons à chaque montées. Car les véhicule qui nous passent, fument bien noir en montées. Enfin l’hôtel que nous prenons tout en haut de la ville nous permet de nous laver à l’eau chaude et de faire notre lavage et de sécher notre linge au gros soleil. Je vous passe les détails d’odeurs…

Les chikenbus représente ce qu’il y a de plus a craindre au Guatemala. Ils ont priorité partout. Leurs moteurs sont incroyablement puissant, mais faut ce tasser quand on entend le klaxon! Et ils klaxonnent tout le temps !

Ha les montagnes 2.

Vendredi 6 janvier 2012

C’est bien beau d’avoir de la misère, mais y’a pas que ça. N’allez pas croire qu’on s’emmerde. De superbes vues, de super marchés (touristique ou très local), les gens sont formidables. Que ce soit pour trouver quelque chose ou même juste pour causer. On vient à se faire comprendre malgré notre faible connaissance de l’Espagnol. Les couleurs sont formidables, les arbres, les fleurs, les enfants. On est très loin de se faire tirer des roches ici! Le marché de Chichi (très recommandé dans tout les guides) est pas mal touristique. L’église et le cimetière sont à voir, le village en soit est joli à plus de 2000 m. En passant on a pas fini de monter. Celui de Solola, de ce matin (nous sommes vendredi) est TRÈS typique, rien pour les touristes. En fait il n’y a que nous et un vieux monsieur travesti bizz au guesthouse. Les autres sont des locaux. Il y a une foule incroyable ce matin, dire qu’hier le pueblo était désert! Nous prenons le café sur les marches de l’auberge qui donne sur la rue bondée. Ici ce sont les légumes, les fruits, les poulets, le grain et un peu de tissus. Beaucoup de bouff, une superbe hôtel de ville et une église dont je vous reparlerai, Dimanche nous irons à la messe à la cathédrale. Mais avant nous prenons deux jours au lac. 6 km de descente très à pic, que nous ferons en bus pour rejoindre Panajachel ou Gringopueblo. Car c’est là que 99,99% des touristes vont, sans même monter les 6 km qui les séparent de Solola. Mais Solola est bien trop calme!

Lac Atitlan

Samedi 7 janvier 2012

Nous comprenons vite pourquoi Panajachel est surnommée Gringo pueblo. Il doit y avoir 10 touristes pour un local ! Ça fait étrange après une semaine en montagne avec aucun gringo. Le lac est beau évidemment et le tour de bateau pour visiter les villages est agréable. Chaque villages a son thème. Zen flyé pour un, peinture naïve pour l’autre, party enfumé ou dellta plane pour d’autres. De toute façon ils vivent maintenant du tourisme. Heureusement qu’il y des coops de femmes. Les sacs et autres tissus avec teintures naturelles sont fort jolis. Les hommes ici  sont colorés, amusant ! Nous repartons pour Solola la calme où nous irons à la messe du Dimanche matin. 

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À l’église

Dimanche 8 janvier 2012

Nous partons pour la messe de neuf heure trente, arrivée un peu en retard nous sommes confinés debout à l’arrière. Il y a 1000 personnes assises et une bonne centaine debout ! Les messes de 6 hr. et de 7 hr. nous ont été déconseillées par l’aubergiste car il y a trop de monde, dit-elle. Et ce n’est pas la dernière messe de la journée, ni la seule église ! Dans le livre de Marc Lévi “ La première nuit “ , il y a une question à la fin du livre: “ Si vous aviez la preuve que Dieu n’existe pas, êtes-vous certain que les hommes voudraient le savoir?” “et avez-vous bien mesuré les conséquences de la diffusion d’une telle nouvelle ?” Il y a 30000 habitants à Solola et un haut parleur à l’extérieur de la cathédrale pour que les gens entendent.

Il y a là matière à réflexion! 

Vamos a Antigua.

Muchas gracias senior Lopez

Mercredi 11 janvier 2012

La vie est pleine de surprises, fort heureusement ! Deux fissures sur le cadre, un peu sous la selle de Josée nous ont procuré de vives émotions !

Nous sommes en pleine montée entre Solola et Los Encuentros quand nous nous rendons compte du … problème. La solution la plus sage, nous rendre rapido à Antigua pour contacter le vendeur et le fabriquant de vélo et, ou trouver un réparateur ! Un vendeur de moto à notre entrée à Antigua me réfère à Bicitaler Lopez qui s’avère être tout prêt de l’école où nous étudions l’espagnol et habitons. D’entrée de jeu Senior Lopez me dit qu’il peut réparer. Confiant qu’il répare n’importe quoi. Nous contactons Co-Motion via “Pedal Sport” . Évidemment ils n’ont jamais vu cela. Le cadre est bien sur garantie, mais, mais … nous devons l’expédier chez eux à nos frais. Un allez-retour de 500$ ! Ils suggère une réparation temporaire avec des plaques soudées au cuivre pour finir le voyage et pour qu’ils puissent faire une bonne réparation directement sur le cadre. Cette solution ne nous plaît pas trop. M. Lopez chez qui nous retournons avec le tandem, cette fois, suggère une autre solution. Sa première action fût de bien vérifier avec un aimant si le cadre est bien en acier comme je lui avais dit. Satisfait, nous pouvons parler.  Comme il semble bien que la cause soit la “sleeve” du tube de selle à Josée. Trop courte, ce qui permet un jeu de levier. Un peu difficile a expliquer. Il suggère de fabriquer une nouvelle “sleeve” en acier plus longue et de la souder à l’intérieur du cadre en soudant les fentes. Selon lui, une simple soudure ne tiendra pas longtemps, alors que sa solution serait permanente. Je comprend très bien et abonde dans le même sens. Mais peut-il fabriquer une telle pièce et bien souder le cadre? Il me fait visiter la minuscule boutique encombré de tout. Il me montre des Colnago Italien, Treck et Giant qu’il modifie. Il refait des raccords, les soudes, rapetisses des cadre ! Étonnant. Convaincu nous nous lançons dans l’aventure. Il est 16 hr. ce sera prêt à 18 hr dit-il. 2 hr et 200 Qz, je lui laisse le tandem et nous retournons à l’école. Dix minutes plus tard je retourne à l’atelier avec mon carnet de notes et l’appareil photo. C’est là que l’aventure commence. Il y a tout un va et viens ici, une pub de course le 15 de Enero, quelques calendriers de filles légèrements vêtues, une soudeuse, un buffer, un étau comme mon papa, scie à fer, limes et graisse un peu partout.

Premièrement, trouver un tube de métal qui traîne quelque part dans le brac pour fabriquer la nouvelle “sleeve”. Un vieux cadre rouge coupé fera l’affaire. Buffage extérieur pour que ça entre dans le cadre. Créer une fente sur le long, l’élargir et le chauffer, le refroidir, mesure. Insertion ! Bon Dieu elle entre parfaitement dans le cadre et la tige de selle aussi entre parfaitement dans la sleeve. OK perfecto, l’homme est satisfait. Buffage du cadre, on voit maintenant bord en bord du cadre, pas question de retourner en arrière. Insertion de la “sleeve” qui a maintenant 6” au lieu de 3” et soudure des deux côtés. Refroidir puis limage à la main, sablage. Peinture et cuisson au chalumeau, noir métal.

Voilà, il est 19 hr quand je reviens à l’école retrouver Josée, un peu inquiète. Moi je jubile, j’ai faim en ta. Les émotions ça creuse l’appétit. Quelle belle expérience pour moi. Comme quoi les pires événements peuvent se solder en moments magiques.  

Antigua

Vendredi 13 janvier 2012

Nous y sommes depuis lundi. Nous avons des cours d’Espagnol tous les matins. Ouff, épuisant ! Outre l’aventure Vélo, nous prenons du bon temps. Cafés, marches, rencontres, jasette, liquados, je harcèle un peu la cuisinière à l’école pour savoir le quoi et le comment de ses plats.

Sortie côté jardin

Lundi 16 janvier 2012

Très belle route pour sortir du Guatemala. Comme on dit , maudite belle ride de vélo de deux jours. Une petite journée de 40 km puis une autre de 125 km pour passer la frontière et dormir au El Salvador dans un hôtel de passe très propre. Ils vendent même les condoms et il y des affiches pour savoir comment les utiliser. Maudite bonne idée, ils devraient faire ça aussi au Guatemala. Ça éviterait peut-être les familles de dix enfants et les jeunes filles enceintes à 13 ou 14 ans. La pauvreté se perpétue de mère en fille, surtout dans les petits villages de montagne. La mer est maintenant très proche. Nous passons de 1500 m. à 300m. en 38 km avec le sentiment d’entrer dans un four. Nous gagnons en effet 15 degrés en deux heures. Les nuits sont chaudes et les journées s’annoncent torrides dans la plaine.

Des chiffres

Mardi 17 janvier 2012

Sur 33 jours au Guatemala nous en avons roulé 21 pour un total de 1243 km. Une moyenne de 59,2 km/ jour roulé. Compte tenu des montagnes et de l’état des routes, c’est bien. Pour le budget, nous sommes à 45 $ par jour en tout inclus pour deux. Réparation inclus. Tien toé!

Photo du Guatemala

El Salvador, mas calor !

Samedi 21 janvier 2012

Plage de sable noir, belles vagues, eau chaude et camping pas cher. Nous longeons la côte, ça ne veut pas dire pas de côtes, au contraire. Il n’y a que du monte descend et des tunnels ! Tout le long. Mais comme c’est beau! Allez voir sur google map et demandez le relief, vous comprendrez!

Depuis quatre jours nous campons sur les terrains d’hôtels pour pas trop cher, ça nous laisse des beaux dollars Américains pour la vodka-carambole qu’ils nous servent ici au El Roble à San Diego plage. Une auberge très Chill. Autour il y a des baies pour le surf et ici une superbe plage de sable gris reluisant de bleu-noir. Hier nous avons joué dans les vagues comme des enfants. Manque juste nos enfants et on se doute bien que la place leurs plairaient. En plus il y a beaucoup de propriétés à vendre pour vraiment pas cher. Avis aux intéressés, nous cherchons un partenaire. T’as pas un chalet au bord d’un minuscule lac pour le même prix au Québec. Soleil mur à mur de Décembre à Mai ! Bouger avant 10 hr et après 16 hr, entre les deux, il vaut mieux un hamac à l’ombre avec à boire quelque chose de frais. 

Dos vodca con caramboles por favor! 

Demain, après deux jours de repos nous reprenons la route vers le Honduras, encore 4 à 6 jours.

Outre les melons, les caramboles et bien d’autres fruits, il y a la récolte du quinoa dans les falaises en bord de mer et transport … risqué. Ces petits grains que nous ajoutons aux céréales et qui contiennent beaucoup de protéines et de fer demande beaucoup de sueur par ici.

Un ange au Salvador.

Mercredi 25 janvier 2012

Des pierres aux reins à Antigua , trois jours de sang dans mon urine, la fièvre qui me suit depuis ce temps ( va et vient), les maux de tête. Une diarrhée du tonnerre dans la nuit du 22 au 23 après 118 km. Le 23 on a trouvé ma limite dans une montée de 6 km sous la chaleur après 44 km. Alors que je devais me soulager accroupi en bord de route caché seulement par le garde fou, un ange passa par là. Entre deux salves j’entendis parler, je demande à Josée si c’était OK? Puis j’entendis parler Québécois! Jose, c’est son nom, a passé 20 ans au Québec et il est revenu chez lui ( ici ) de Montréal à vélo il y a 8 ans. Alors, quand il nous a offert de nous héberger le temps qu’il faudra, j’ai laissé mon orgueil en bord de route et accepté de monter dans le pick-up. La visite chez le médecin ( en clinique privée ) le lendemain confirme que je fais encore de la fièvre, j’ai perdu du poids ( il manque 8 à 10 lbs d’eau, ou de merde, selon le point de vu! ), j’ai une infection urinaire en plus d’une diarrhée mal soignée. Je faisais plusieurs choses de travers sans le savoir. J’ai donc eu droit aux directives ainsi qu’à plusieurs prescriptions. Des antibiotiques, des anti-parasites ( au cas ou ! ), des bouteilles de liquide pas bon pour me ré-hydrater, des anti-douleurs et la bonne prescription contre la diarrhée. Plus de café ni de Coka-Cola, pas trop de beurre d’arachide, au moins elle me laisse les patates, le riz, le pain et elle nous conseille de nous faire à manger nous même et beaucoup de liquide ! Y parait que je devais être en super forme pour endurer ça! Belle consolation! 

Attente pour voir un médecin : 30 minutes

Coût de la consultation en privé : 15$ US

Coût des médicaments ( les mêmes qu’au Québec )  85$ US

En attendant par contre nous avons rencontré une belle famille, Maria la femme de Jose et leurs deux enfants, Charles 4 ans et la petite, 10 mois. Une journée passé avec Jose à son travail à faire les achats au marché de San Miguel pour sa Tienda ( réel magasin général ) dans un village près d’ici. Une journée avec Maria et les enfants, Josée peut maintenant prendre Xochilth dans ses bras et on peut jouer avec Charles ( surtout aux camions et aux avions ). Bref, nous avions besoin d’un ange et il nous a trouvé, merci Jose et Maria pour tout. Venez nous visiter au Québec quand vous voulez.

Les auto-hôtels 

mardi 31 janvier 2012

Trois heures pour $6 piasses! $8 pour la nuit, de 5 pm à 8 am!

Ça vous donnes-tu une idée?

L’idée est d’arriver en auto et d’entrer directement dans le garage et de refermer la porte derrière soit. Entrer dans la chambre et communiquer avec le “gardien” par un faux meuble. Tu payes, il te donne les manettes de télé et d’air climatisé et des serviettes pour la douche par le trou du mur qui donne dans le faux meuble. Faut dire que celui là nous avait été recommandé et était de luxe. ( On en a vu des pas mal plus crasseux où ne voulaient même pas entrer le vélo! ). L’idée ici est de ne pas être vu ou reconnu…Le lit avec miroir, le faux meuble, coeur au plafond, et même ho summum un “poto” de danseuses!

Ces établissements sont courant en Amérique centrale, disons depuis le Sud du Guatemala. À l’entrée ou la sortie des villes, un peu à l’écart, va sans dire! Cela confirme le gros problème de prostitution et le manque d’intimité dans les maisons multigénérationnelles.

Photos du Salvador et du Honduras

Honduras en 27 heures et …

Dimanche 29 janvier 2012

Une fois remis sur pied, nous partons vers la frontière du Honduras. Il fait chaud, même les nuits dans les hôtels minables à La Union et à la frontière. Puis nous fonçons d’une frontière à l’autre. 148 km en un jour et 3 hr. On a même eu le temps d’avoir un accident à Choluteca. Nous cherchions notre chemin quand un gentil monsieur nous aide pour trouver hôtel puis le guichet ATM car on a pas assez de Lempiras. Le premier guichet n’a plus de sous donc nous partons avec notre journaliste dans son beau VUS presque neuf vers une autre banque. Quand il me montre la banque en me regardant, je lui dit attention, mais il est trop tard, nous enfonçons le derrière de l’auto devant. Ha la la. Au moins personne de blessé, pas même le vélo! Le pauvre gars ( ben pas si pauvre je pense ) prend ça ben zen et nous retournons à l’hôtel à pied avec nos Lempiras. De retour à la chambre, le prix a monté. Nous partons vers un autre pas mal moins cher. Plus tard à l’épicerie nous rencontrons notre gars avec sa femme et sa fille. Tout le monde est content. On se sent quand même mal pour lui. Mais pas lui !

La route du Honduras gagne la palme des pires trous. Résultat les camions et autobus dansent sur la route dangereusement. Au nouvelles des accidents de face à face!? Pire des gamins hauts comme trois pommes, s’improvisent travailleurs de la voirie. Avec pelles et pieds ils emplissent quelques trous avec du sable et tendent la main pour être payé par les passants. Bien plus dangereux que payant.

Comme dirait Obélix “quand l’appétit va, tout va !”

La vie, la vie

Vendredi 3 février 2012, Nicaragua.

Tout en roulant, parfois un silence paisible s’installe. Un film déroule autour de nous, contemplation et réflexions. Parfois c’est très con, comme : en montagne il fait froid et c’est dur et en bas il fait chaud et c’est mou! Ou par une journée où le thermomètre indique 42,2’C : faut pas se plaindre on a pas le cul dans la neige, mais on a le cul au chaud c’est le cas de le dire. Ouf toute une réflexion.

Parfois nous nous émerveillons devant la beauté des plantes, souvent inconnus pour nous mais intrigantes, comme cet arbre qui fleurit d’une magnifique fleur jaune avant d’avoir des feuilles (le poro poro), ou le manguier ou l’autre parasol. Deux jours à Leon, du repos de la marche, on aime bien la ville, le marché, les cafés, les musées. Autour de Leon, les champs sont déjà récolté, reste le coton et la canne à sucre qui est ici récolté mécaniquement au lieu d’à la main comme au Guatemala. Les semis viendrons avec la pluie et ils avisent de ménager l’eau car il y a manque. Manque d’eau à l’hôtel de Granada de 8 à 17hr. Au centre par contre, là où les hôtels sont plus cher, il y de l’eau! D’ailleurs le tour des villes est toujours pas mal différent du centre. La pauvreté extrême, les problèmes de santé mentale et de drogue sont nous semble-t-il plus visible que chez nous. Ici il n’y a pas de filet sociale, vaut mieux être riche et en santé que pauvre et malade comme dirait l’autre. Si la vie coûte moins cher ici, les revenus sont encore plus bas. La nourriture de tous les jours ( riz, fèves, choux, oeufs, poulets) se trouve à très peu cher, mais le pain, le yogourt et pas mal d’autres choses ne coûtent pas beaucoup moins cher qu’au pays. Alors que les salaires eux sont ridiculement bas, ça tourne autour de 240$ par mois, pour 28 jours de travail de 6hr à tard. Souvent les employés couchent sur place. 

À Managua, il y a de tout. Des gens très riches, très très riches, des maisons barricadés et des bidonvilles. Toutes les chaînes de restauration y sont, du McDo au Hollyday Inn en passant par le gym Curves pour femmes et le détaillant Harley Davidson! A l’auberge ils suggèrent de n’avoir que très peu d’argent sur nous, de laisser les passeports à la chambre ainsi que la clé. Après 18hr , prendre un taxi, même pour trois coins de rues. Ha les grandes villes! Pas étonnant qu’à vélos on les évitent le plus souvent possible. Reste qu’au Nicaragua il y a une odeur qui suggère de faire attention. Il y a aussi une odeur d’égout assez souvent. Ils construisent des mini villages en périphérie des villes. De ces villages s’écoule un ruisseau … nauséabond et à la couleur peu invitante. Le lac est proche! 

Pays de chevaux, le Nicaragua surprend avec tout ces chevaux et cow boy, même en pleine ville!

On dit souvent qu’à vélo, la destination importe peu, c’est le chemin qui nous y mène qui importe.

Nicaragua après Managua

Samedi 4 février 2012

Après Managua nous visitons le volcan Masaya. Montée difficile, même sans nos bagages qui sont à l’entrée du parc, surtout les 600 derniers mètres. Mais en haut ça vaut le coup, un grand et profond cratère fumant et un autre envahie de végétation. On y voit bien la région et les coulés de lave, même si elles datent de 1770. Nous roulons ensuite sur Masaya, la ville où il y a semble-t-il la mec de l’artisanat. Quelle déception, je dirais plutôt un ramassis de tout ce qui ce vent en Amérique centrale, des revendeurs pour les touristes pressés. Le lendemain, Granada! Difficile de trouver un hôtel, surtout pas cher. Ça dit bien qu’il y a des touristes dans le coin. On y trouve de tout, dont du bon café et de bonnes pâtisseries, il y a une jolie rue piétonne et une belle église qui figure en page couverture du fameux guide Lonely Planet. À part ça, un gros boff! Encore un peu déçu. Nous partons donc un peu plus vite que prévu vers Ometepe, l’Ile au deux volcans dans le grand lac Nicaragua. Déjà le tour de bateau est plaisant, même avec les deux taxes pour le vélo. À Moyogalpa, nous prenons à gauche, vers Altagracia, de toute façon d’un côté ou de l’autre c’est pareil, parait que l’Ile est toute asphalté?!!

Encore une fois nous trouvons LA portion de route non asphalté et bien rocailleux.  15 km en deux heures. 

Mais l’Ile est belle et paisible.

Nous trouvons un bon hôtel et la douche est bonne, car la journée fut longue chaude et poussiéreuse. On se paye même le resto pour ce soir. Notre deuxième journée sur l’Ile nous mène, sur des pavés, à une petite “ferme” grano où nous campons et nous reposons beaucoup et faisons du lavage !

Sur l'Ile d'Ometepe

Repos et lavage

God is Bob, Marley bien sur !

Dimanche 5 février 2012

La jeunesse est retournée à un ancien Dieu.

Un peu partout dans le monde, ça Chill, particulièrement en Amérique centrale. Il prônait la paix, l’amour libre. “Share my friend be cool”.

Au hamac écoute mes louages toute la journée et ne te sépare de ton IPod sous aucun prétexte et Dieu sera toujours avec toi! Ne te lève que pour manger et te laisser traîner, ne fais surtout pas la vaisselle, laisse ça aux non adeptes. Prend pas trop de douche et ne lave surtout pas tes cheveux, fais-en des “dred’s” comme moi, porte aussi mon image et marche pieds nus. Le soir venu tu te lèveras et vie tu reprendras. Bières, vins et joints tu consommeras. Mes hymnes tu chanteras, toute la nuit durant. Les non croyants que tu empêcheras de dormir n’ont qu’à se convertir “Brother”.

Photos du Nicaragua

« Vert » le Costa Rica.

vendredi 10 février 2012

Après Ometepe nous roulons vers San Juan Del Sur en bord de Pacifique. Une autre belle place, on y vivrait peut-être, si la propriétaire de l’hôtel où nous logeons voulait nous vendre. Mais elle demande mucho dineros, le balcon de notre chambre a vue sur la mer et la place a un potentiel fou. L’eau est étrangement froide ici. M’enfin, le lendemain nous passons la frontière! Une heure pour sortir du Nicaragua après avoir passé par les éoliennes. Une autre heure pour entrer au Costa Rica où nous avons dû faire un petit mensonge et dire que nous poursuivions notre route vers le Sud (merci le vélo) car nous n’avions pas de billets de sortie du Nicaragua. Le gars nous a cru, avec le passeport qu’on a, il c’est dit qu’on doit juste faire ça, rouler. Nous voilà donc au VERT Costa Rica et ces montagnes. D’entrée de jeu, il y a de l’eau, beaucoup plus que les autres pays visités les derniers mois. Donc beaucoup plus vert au grand plaisir de Josée. La nature est si belle, les fleurs qui poussent ici en bord de chemin, c’est fou! Et on a vu un, non deux Toucans en trois jours! Le deuxième jour on a eu un petit 20 km de terre, dont les 2 derniers sous la pluie. Et au moins trois autres douches, mais à 30’C, c’est pas si grave. À la fin de notre troisième jour, un choc culturel, des touristes, plein la ville de Fortuna.

Une journée au lac

Samedi 11 février 2012

-C’est samedi, on va ti faire une ride bicycle? 

-OK, on va au lac Arenal. 

Des crêpes et un succulent ananas frais et du yogourt pour déjeuner puis nous partons. Il est huit heure trente, ça monte pour environ 17 km, fait chaud, les cocottes du guidon sont détrempées et ma sueur coule sur les sacoches avant. C’est le prix à payer pour un si beau paysage. En bordure de route, poussent des cannas, des impatientes, des fougères, des broméliacées, etc. Les montagnes, le volcan qui disparaît derrière nous puis le lac Arenal tout en haut. Nous longeons par le Nord, route en serpent qui monte et descend sans relâche, magnifique. Sandwich, pâtisseries et une petite marche au village de Arenal sans touriste et une bonne bière avant de souper dans notre super logement à 24$. La vie est belle.

Descente dans la chaleur

12-13 février 2012

Sous un matin pluvieux nous partons après avoir déjeuné en direction de la côte. Un peu de monte descends et un bon vent de coté, il y a des éoliennes partout, alors … Puis la descente de la zone de montagnes s’enclenche avec un beau vent de dos, mais la chaleur et le soleil est intense. Après recherche d’une cabanas à Las Canas miteuse et une nuit agité nous quittons pour la péninsule du Nicoyas. Tout d’abord il faut se tapé 24 km sur la CA1, l’autoroute qui traverse tout le Costa Rica en direction du Panama avec tout ces camions gigantesques pour arrivé à la bifurcation du pont qui mène à la péninsule. Après 72 km sous une chaleur accablante nous dormirons dans une cabanas près de laya Naranjo. Super, propre et wi-fi et un resto tout près. Il fait tellement chaud qu’il serve la bière avec un verre de glace question de la garder froide. 

Péninsule du Nicoya

18 février 2012

La péninsule du Nicoya avec ses plages, le soleil, la mer, chaleur ou l’auberge au bord de la mer où les vagues nous bercent.

De belles routes  mais aussi des dirt, très dirt road. Celle entre laya Naranja et Parquera est particulièrement pénible. Nous apprenons qu’elle est l’une des pires routes du pays. En fait nous découvrons grâce à notre nouvelle amie Hollandaise qu’il y a une liste des 10 pires routes Costa Rica et nous en avons fait 5.

Mais pour l’ordi le mal est fait. Le disque dur est endommagé et en important de nouvelles photos nous avons tout perdu et pas moyen d’en importer de nouvelles. Cela fait quatre années qu’il nous suit, en quatre ans il a vécu un an et demi dans nos sacoches avant à se faire brasser. Quelques chutes, beaucoup de dirt road et même un accident au Maroc. Alors on ne se plaindra pas . Dans la même journée nous apprendrons une nouvelle bien trop personnel qui nous cassera les jambes….

Vitement que nous aimerions être de retour à la maison pour prendre nos enfants dans nos bras et les serrer très fort, il fait tellement chaud que même nos yeux dégoutent.

En attendant nous ne pouvons partir avant le 22 février, il est plus difficile d’apprécier la belle nature qui nous entoure. Nous sommes bien à Montezuma où il y a les belles cascades, la plage, la belle jeunesse, les cafés et restos mais le coeur ni est plus. Nous prenons beaucoup de repos, entre deux baignades, repas, hamac à l’ombre avec une petite brise et un bon livre c’est agréable. La mer est belle, la plage aussi mais pas autant qu’au Salvador même si les vagues sont belles. Il y a la marée rouge, trop de plancton, résultats il y a une brous blanche, les vagues sont rouges-bruns avec une odeur nauséabonde et un peu repoussante. Une bonne douche est requise après la baignade. 

Alajuela

19 février 2012 

Pick-up, vélo, bus, hotel, Alajuela. 

Toute une journée, super « timé »!!! 

Telleque prévu notre pick-up arrive à  9:30 am pour monter le mur pour quitter Montezuna et se rendre à l’intersection de Cobano. De là, après avoir diner nous partons en vélo afin de se rendre à Paquera prendre le ferry. Arrivé juste à temps pour l’ embarquement. Il fait super chaud sur le bateau pour deux heures de traversé avec un dernier regard sur la péninsule. Arrivé à Punta Arenas nous cherchons la station de bus que nous trouvons juste au moment  ou le conducteur indique que c’est le départ pour Alajuela. Le trajet est long avec tout les arrêts en chemin sur la 17 pour arriver à la noirceur en ville vers 19h. Nous demandons au chauffeur de nous débarquer près du parc central et non à l’aéroport. Nous resterons ici le restant du voyage jusqu’au 22.  Nous dénichons un hotel le Backpacker, plus chic avec bar terrasse et service de raccompagnement à l’aéroport. « Nous aurions voulu « timer » tout ça , qu’on aurait jamais pu »

20-21-22 février 2012

Après un bon repos, promenade en ville pour de la bouff, en chemin nous voyons une boutique de lunette, Robert tente de vérifier si cela vaux le coût, ces verres de Oakley valent à elles seules plus de mille dollars au Québec. Finalement Robert achète une paire de lunette et fait changer ses verres pour moins de $770.00 et ce en moins de 24h. Ça paye les billets de retour et la journée de demain en visite organisé. Au menu la plantation de café, le volcan Poas, la chute de la Paz, papillons et promenade en cheval.  En fin PM recherche de ruban et emballage du tandem. Nous sommes prêt pour le 22.

Le lendemain belle journée de visite avec un imprévu (accident d’un jeune avec une belle coupure profonde de 30 centimètre ). Retour sous la pluie sur des routes sinueuses à souhait sans guide qui est resté avec la famille du blessé. 

Le jour D, aller chercher les lunettes, tout est parfait, Robert voie mieux dans ses lunettes. Les vieilles étaient fini. Départ pour l’aéroport sans embuche et à l’embarquement de même. Arrivé à l’aéroport de Dorval en début de nuit nous devons attendre le bus 747 sur les bancs en marbre bien froid pour prendre le second bus pour Drummondville où Jonathan nous reconduira chez nous. 

Photos du Costa Rica

carte du parcours

MAINTENANT NOUS POURRONS PRENDRE NOS ENFANTS DANS NOS BRAS.

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