Gentillesse, canyons et vallons.

Du 15 janvier au 30 janvier 2024

Pour être honnête, nous ne savions pas trop à quoi nous attendre au Brésil. Rien ou très peu de planification , il faut dire que peu de cyclistes y roulent. Puis les  informations s’accumulent et nous définissons notre route. Un canyon, une descente vers le littoral, éviter Sao Paulo. Le choix des routes est parfois difficile car la petite route est souvent de terre battue ou de gravier alors que la plus grande comporte beaucoup de circulation avec ou sans accotements. La pluie aussi est abondante depuis Chapecó alors la route de terre sous la pluie ? À  Chapecó justement nous sommes accueilli par une famille membre de Warmshowers. Un accueil extraordinaire au cœur de cette famille nous en apprendra beaucoup sur le Brésil et Edisom nous aidera dans notre planification de route. En quittant nos hôtes nous visons une région de canyons autour de Cambara do Sul, une semaine de vélo. 

 

En quittant Chapeco le samedi matin nous évitons un peu le trafic sur cette route ne comportant pas d’accotement mais tout de même achalandé. Comme pour le reste c’est du monte/descend comme à tout les jours d’ailleurs.Belle ride vélo. Le soir venue nous demandons la permission de camper à l’arrière du centre communautaire de Sete De Setembro, un tout petit village mais très dynamique. « Oui, et vous viendrez à la fête se soir ». Nous nous installons, allons prendre une bière avec eux mais comme nous ne parlons pas Portugais c’est difficile de communiquer. Nous retournons à notre tente et préparons notre repas du soir. Une seconde invitation à prendre une bière avec eux ( ici on parle de grosse bière) et nous repartons en douce se coucher. Mais vers 10h, nous dormons profondément, un fêtard vient nous signaler que le BBQ, la viande est prête avec un exemple de brochette dans l’entrée de notre tente. C’est drôle mais nous déclinons en leurs disant que nous sommes fatigués et que nous dormons. C’est ça l’accueil Brésilien. Faut dire que la fin de semaine il y a toujours prétexte à la fête et aux rencontres familiales. De plus lors de nos arrêts pour vérifier notre route il n’ai pas rare qu’une personne arrêté pour voir si nous avons besoin d’aide. Nous avons même eu un repas gratuit dans un restaurant un bon dimanche midi. Le restaurateur a refusé de se faire payer. 

Nous poursuivons notre routes par les collines où les paysages agricoles se suivent. Il fait encore chaud mais c’est plus tolérable, même pas besoin de clim. 

 

Nous avions souhaité moins de chaleurs et ben c’est à partir de ce moment que la temp va changer, une dépression venant du Sud apportera de la  pluie froide pour plusieurs jours. Pas toute la journée mais cela fera en sorte que nous arriverons bien trempé ou humide à la fin de nos journées. 

C’est à partir de Bom Jesus que notre trajet prendra les routes de graviers et les paysages forestiers. Ici la foresterie est maître et le pin de production en est l’essence. Il y a aussi le pin de parana,  espèce endémique de la région et interdit de commercialisation. Il est particulier et bien reconnaissable à sa forme. 

 

Après un bivouac abrité de la pluie dans une forêt de pin cultivé nous reprenons la route toujours en gravier vers Cambara do Sul. Là ou nous nous reposerons et irons voir l’un des canyons soit le canyon Itaimbezinho avec ses parois vertigineuses de 700 m de haut. Ici dans les hauteurs, la brume s’installe en début d’après midi et la pluie peut nous rendre visite. Pour ces raisons nous partons tôt le lendemain matin pour nous rendre au parc, la route encore là en gravier bien terreux humide et bien cahoteuse nous accompagnera pour le trajet de 19 km à l’aller. 

 

La vue est impressionnante , c’est immense, nous sommes comblés. De plus le soleil est là pour la durée de la visite ou presque, faut pas trop en demander. Au retour la pluie s’installe et rend la route bien mouillée et glissante, il faut être tout doux pour éviter la glissade. Car mine de rien il y a environ 400 m de dénivelé pour si rendre et au retour. 

Nous arrêtons quand même au retour voir un rodéo, concours de lasso sous la bruine.

Après une journée de repos nous repartons sur la route qui sera encore en grande partie en gravier et en travaux jusqu’à notre prochain bivouac que nous prévoyons sur la corniche du canyon de Riconha. Nous savons aussi que la brume sera au rendez-vous mais nous espérons que la vue au petit matin sera dégagée. A notre approche la brume s’installe pour devenir si dense que notre vision se limite  moins de 10 m. Nous installons notre campement, soupons dans la brume et rentrons dans la tente en espérant une belle éclaircie le lendemain.

Depuis notre entrée au Brésil le terrain est fripé. Si bien qu’en 1200 km nous avons grimpé 18000 mètres même si notre altitude maximale fut 1230 mètres! Ça fait beaucoup de monte descend et pas de plat.

A suivre … vers un autre Brésil. 

Nos dix premiers jours en terre Australienne.

Nous passerons trois jours à Adélaïde. Nous avions encore besoin de repos mais surtout nous sommes si bien accueilli chez nos hôtes warmshowers, Len et Lynn. Trois soupé avec eux dont le dernier avec 4 autres amis. Toute une soirée ou tous dansaient à la fin ! Nous leurs avons fait découvrir la musique québécoise (ils ont adoré Alexandra Stréliski). C’est aussi nous qui les avons  introduit à Kim Churchill (un australien). Puis ce fut à notre tour d’écouter leurs choix musicaux australiens. À notre départ Len et deux des amis nous ont accompagné sur la route pour les 25 premiers km, tout en montées! Encore merci à ce réseau incroyable qu’est warmshowers.org et à nos nouveaux amis.

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De gauche à droite. Len, Lynn, Josée, David et son épouse.

Le premier soir après le repas nous nous sommes couché tôt. Les deux autres jours passé en ville nous amènent en tramway (gratuit) au centre ville, au marché, à une superbe vieille bibliothèque, à un musée qui nous informe sur les aborigènes et aussi en autobus (gratuite) autour de la ville et évidemment au jardin botanique. La ville est aussi agrémenté de belles murales.

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Si la première journée sur la route fut presque toute en montée, les autres seront sur plat chemin mais avec un vent de face très tenace. Les perroquets et les eucalyptus nous accompagnent sur la route. Parmi les 500 variétés d’eucalyptus, il y a le « gum tree » qui tombe ou casse plus souvent qu’à son tour. Il n’est donc pas recommandé de monter la tente sous celui-ci. D’ailleurs nous en avons vu un qui venait de tomber sur une auto en plein centre ville!

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Les perroquets, Garah.

Bon, quand tu viens en Australie, tu veux voir des kangourous, des koalas mais pas des serpents. La première rencontre avec le kangourou sera sur de nombreuses affiches ou mort en bord de route. Pas vraiment le genre de rencontre que nous souhaitions, disons. Au troisième jour de vélo nous rencontrons non pas des kangourous mais deux québécoises qui arrivent à vélo en sens inverse. Grace au groupe Facebook « québécois autour du globe » nous savions que nous nous croiserions aujourd’hui. Ce ne fut qu’une courte rencontre en bord de route mais sommes toute très agréable de partager avec Sylvie et Chantal. 

Le lendemain une autre rencontre était prévue avec les cousins Danny et Hugo qui traverse l’Australie au complet en 6 mois. Nous les avons invité a partager notre site de camping dans le parc de Coorong au mile 42. Le parc de Coorong, long de 145 km n’offre aucun service et il n’y est permit d’y campé qu’à certains endroit après réservation en ligne. Au camping il n’y a pas grand chose, tables, toilettes rustiques et eau à filtrer et traiter. Une belle soirée d’échanges et de marche à la plage où nous avons finalement croisé plusieurs kangourous bien vivants. 

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Kangourous gris au couché de soleil.

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Kangourous gris.

Quelles sont les probabilités de rencontrer 4 québécois en deux jours en Australie? Mais de plus quelles sont les probabilités que notre filtre à eau cède et que celui d’Hugo fasse de même, le même soir? Dommage qu’il n’y a pas de vendeur de 6/49 par ici! 

Sur la route sous apercevons aussi des pélicans, des émeus, des moutons plutôt gros, des moulins à vent qui pompent encore l’eau, des salars odorants, des champs secs à perte de vue et la mer de Tasman.

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Toujours pas de serpent en vu ni de koala.

Monde perdu, Warmshowers, Zealandia

En quittant nos hôtes nous partons vers le monde perdu en roulant la  « forgotten world highway« . Trois jours de route paisible sur une route oubliée de 170km avec quand même 2500 mètres de dénivelé positif et beaucoup de pluie les deux premiers jours. Parait que ça ajoute du charme! Enfin nous avons beaucoup aimé nos trois journées de vélo. Une nuit en camping sauvage « illégale » dans un champ pour les vaches. Personne ne viendrait nous chercher sous cette pluie! Une nuit en camping à 10$ à Whangamomona « la république des Whanga’s » et une cabine à Stratford pour dormir au sec car si nous avons roulé au sec la troisième journée, ce fût quand même le déluge en soirée et durant la nuit!

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Le long de la Forgotten highway

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La Forgotten highway

De Stratford nous devrions voir le mont Taranaki, un volcan parfait. Mais il restera dans les nuages, même le lendemain alors que nous nous dirigions vers lui avec un vent de face incroyable pour 10 km. Heureusement par la suite vers Patea le vent sera un allié ainsi que vers nos prochains hôtes Warmshowers à Whanganui.

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Au bord de la plage à Patea

Seul bémol ici nous devons parfois quitter les petites routes de campagnes pour traverser les rivières sur les ponts qui sont sur la nationale. Et comme les ponts sont étroits il y a peu de place pour un cycliste et les gros camions double. Sur la route les Kiwis sont étrangement arrogant et irrespectueux, ils nous frôlent de trop près et parfois nous préférons marcher en bordure. Tout un contraste avec l’accueil que nous recevons de la communauté Warmshowers qui elle est géniale.

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Deux nuits chez John et Ann dans une communauté Quaker à Whanganui. Le lendemain chez Neil et Lorraine à Marton puis chez Andrew et Pamela à Palmerston North avant de passer deux autres nuits à Wellington chez Ismene et Hugh. Quatre rencontres formidables chez des gens très accueillants. Ann et John ont 81 et 82 ans et nous sommes reçu chez eux comme deux jeunes au sein des Quaker. nous sommes un vendredi soir et c’est le soupé communautaire, végétarien, succulent et à volonté. Chanceux, tu dis! En plus Ann demande à ceux qui parlent Français de ce joindre à notre table. Encore de belles discutions partiellement en français. Le lendemain Ann nous conduira au centre ville où nous passerons la journée avant de revenir pour préparer le soupé à notre tour. Nous quittons avec deux nouveaux amis vers une autre famille (Neil et Lorraine)où nous aurons une mini maison pour nous et où nous dégusterons un repas de chèvre avec du bon vin en bonne compagnie. À Palmerston North c’est à la troisième boutique de vélo que Josée déniche enfin la perle rare. Une paire de chaussure de vélo pour remplacer ceux à la semelle cassé. Un deal à 39$NZ! Nos hôtes ici sont des cuisiniers incroyable et nous sommes accueilli avec des croisants frais. Le soupé végétarien sera plus que parfait avec encore du bon vin et de la bonne musique. Ho, et nous avons nos appartements. À 5 h le lendemain matin ils sont déjà debout pour nous faire un café avec des croissants et notre lunch est préparé pour le parcours en train. Nous prenons le train de 6:15h vers Wellington question de gagner un peu de temps, d’éviter les grandes routes. Une étant en réparation, une trail est aussi inondée alors il y aura beaucoup de monde sur la route restante. Pas grand chose à voir selon tout nos derniers hôtes. À Wellington Ismene nous rejoint au centre ville après notre visite du musée national pour nous accompagner à vélo jusque chez elle. Toute une montée mais la vue est superbe ainsi que la maison. Encore une rencontre passionnante autour d’un bon repas et d’une marche en soirée. Encore beaucoup de conseils en vue de l’ile du sud.

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Le Tui à Zealandia.

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Le Kaka, un perroquet.

Le lendemain nous visitons Zealandia, en espace de préservation tout près de chez eux et nous en profitons pour réserver la traversée en ferry vers Picton et une chambre pour trois nuits à Queenstown du 24 au 27 décembre pour ne pas passer noël dans le champs avec les moutons!

Chronique photos d’Oaxaca à San Cristobal par monts, chaleur, vent et ethnies.

Débutons par notre famille hôte à Tehuacan où nous passons une fin de journée agréable avec la famille de Reyna. Habitant un quartier modeste en périphérie de la ville nous sommes hébergé chaleureusement par toute les générations. La mère, les filles, les époux, les enfants et animaux cohabitent les espaces communes et presque privés. Pas d’eau courante ici.

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Reyna la maman et le chien gardien de vélo à Tehuacan.

La route est belle, toujours avec les montagnes en vue mais aussi toujours une fumée au loins. Beaucoup trop de feu en bord de route, pour bruler les ordures, les champs et bien sur la canne à sucre afin de la récolter.

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Brulis de canne à sucre

Toujours un film de poussière au loins sur les photos. Ici les arbres fruitiers bénéficient d’irrigation. Sinon le foin est sec et les cactus prolifèrent.

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En route vers Oaxaca

Au petit village au long nom de San Juan Bautista Cuicatican nous dînons comme souvent au marché publique de repas économiques. Il est quand même surprenant de voir le vendeur ambulant de crème glacé avec sa brouette!

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Vendeur de crème glacé ambulant.

Après une longue route en montagne et une autre nuit en camping sauvage, nous voilà à Oaxaca pour deux jours de repos. Une des  villes Colonials touristiques du Mexique avec en bonus un site historique Zapotèque Monte Alban. La ville possède tout pour satisfaire les Nord américains. De l’hébergement aux restaurants en passant par les rues piétonnes. La vie y est agréable sous la chaleur des lieux.

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Oaxaca

Heureusement nous grimpons en collectivo les 10Km abruptes pour visiter ce site impressionnant mais un peu trop sec en cette période de l’année.

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Monte Alban

Le cyprès de Tule, vieux de plus de 2000 ans impressionne. 41 mètres de haut et 42 mètres de circonférence et un abri incroyable pour les oiseaux! À seulement 15 Km d’Oaxaca par la piste cyclable.

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L’arbre de Tule, plus de 2000 ans!

En route vers les montagnes, les petits villages, l’agave pour le Mezcal et encore un hôte Warm Shower après plusieurs jours de routes sous la chaleur autour de 40 degrés.

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Route de montagnes

Micro village longeant la route. Dos d’âne (tope), arrêt de bus, resto, chambres minimales. Notez la longueur des jambes! Les Mexicains sont plutôt trapus.

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Au petit matin.

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Route de montées et de cactus sous la chaleur.

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Les couleurs impressionnent.

Depuis Oaxaca, sauf parfois en sortant des villes ou villages, la route est paisible, voir presque sans auto! Bonne idée.

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Agave et cyclistes sur route paisible.

Il n’est pas rare de voir des épaves de camions en bord de route.

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Belles couleurs.

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Au petit matin, l’agave parsemé de graminées bien sèches et dorés.

À Tehuantepec nous sommes reçu au bord de la piscine avec un bon repas et de bonnes discutions de voyage. La ville très touché par le séisme de 2017 se retrouve en pleine reconstruction, surtout les églises. Il y règne une chaleur accablante. Nous sommes à 20 Km de la mer, la partie la plus chaude d’Oaxaca et du Mexique.

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Nos hôtes Warm Shower, Jésus et sa conjointe à Tehuantepec.

Nous quittons la chaleur pour le vent. Un corridor incroyable! Long d’au moins 50 Km. Nous passons les villes de La Ventosa, La Venta ! Heureusement si elles tournent, le vent est calme et plutôt de côté! Notre hôte Jésus d’hier a d’ailleurs une application pour la chaleur, les vents et la marée. Utile par ici.

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Par milliers.

Après quelques jours encore sous la chaleur nous voilà chez Rodrigo. Nous participerons au cours d’anglais et de français avant de faire des tours de tandem avec les élèves du secondaire.

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Oups, de retour en montagne!

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Chiapas.

Après avoir passé rapidement la capitale du Chiapas, Tuxtla qui nous semble sans intérêt sauf pour acheter de nouvelles gourdes d’eau. Il y fait encore tellement chaud! Nous arrêtons à Chiapa del Corzo pour une journée de repos et un tour de bateau au canyon. Les falaises ont jusqu’à 300 mètres de haut et 700 de profond!

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Canyon del sumidero.

Une journée épique nous attend pour rejoindre San Cristobal. La distance est raisonnable avec seulement 72 Km. La chaleur ira en diminuant au fil de la montée. Nous démarrons à une altitude de 411 mètres pour gravir 2259 mètres et rejoindre la fraîcheur. Une étape inédite pour nous qui nous aura pris 7:35 heures sans trafique mais avec un rayon de cassé, en montant!? Ha les topes!

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Les montagnes et les multiples villages avant San Cristobal

Les habitants n’aiment pas trop les photos. Elles sont pourtant belles! En plus de croiser les habitants nous admirons les cultures de fleurs coupées, de fruits comme la grenadille, le café, évidemment la mangue et le pin tout autour.

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Montagnardes timides.

Nous séjournerons quelques jours à San Cristobal. Une des villes les plus visitées du Mexique. Au B&B del Sol, Denis, un Québécois nous reçoit confortablement pour 4 nuits. Les fins de semaines sont particulièrement agitées en soirée et plusieurs y viennent vendre leurs produits artisanaux sur les rues piétonnes. La bière est bonne, le café aussi. Il y a même un resto organique végétarien. Rare au Mexique nous en profitons pour manger différemment! Lundi sera beaucoup plus calme.

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Montagnardes descendues à San Cristobal la fin de semaine.

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Rue piétonne envahie surtout de touristes Mexicains.

Dimanche, c’est nous qui partons en excursion vers deux villages avoisinants. Zinacantan tient justement sont marché et même si les photos sont « interdites », je me risque.

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La broderie coloré orne le tissu noir pour les femmes. Pas grand chose pour les hommes.

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Marché de Zinacantan.

Le village de Chamula est beaucoup plus restrictif. Aucune photo dans l’église et des avis de poursuites pour les photos de proximités! Ils ont leur propre langue, justice, prison, police et vie religieuse. L’église sans bancs au plancher recouvert d’aiguilles de pin et de centaines de chandelles sert aux prières sous formes d’incantations incluant les chamans, le chant, les sacrifices dans une odeur d’encens entouré d’icônes religieuses. Les statues chrétiennes de saint Antoine de Padoue et les autres entourent le parquet enfumé. Le Christianisme sans bible ni fêtes comme pâque ou autre. Sans les religieux et religieuses que nous connaissons. Les habitants tout autour y viennent 365 jours par année. Les chèvres servent pour la laine mais ne sont pas mangées mais bien enterrés dignement. Les jupes des femmes sont confectionnées de laine noir et les manteaux des hommes sont blancs. Pas de photo de l’intérieur.

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Église de San Juan Chamula.

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Au marché de San Juan de Chamula.

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Femmes au marché en face de l’église à Chamula.

Nous repartons demain en direction de Palenque. Mine de rien il ne nous reste qu’un mois de vacance! Nous acceptons les commentaires si vous payez le Mezcal!

 

La ruta volcanes

P1282787.jpegÉvidemment nous ne roulerons pas en westfalia mais ici au Mexique et surtout dans Michoacan les bus transformés sont légions . Disons 9 taxis sur 10 ici à Zitacuaro.

P1282784.jpegLe paysage est toujours montagneux ! Comme la route. Heureusement après le site des papillons Monarque nous avons surtout descendu vers Zitacuaro.

P1282808.jpegIl semble bien que nous sommes toujours en pause. Ci-haut au parc de Zitacuaro et ci-bas sur la route 15 libre qui fut encore sublime. Pour prendre la pause en haut il faut bien monter non stop sur 17 Km à 3%. Ça mérite bien un café maison ! Imaginez la descente de 10 Km grisante en après midi ! P1292824.jpegNous aurons encore trois formidables accueils avant les volcans.

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Au petit matin le soleil brille toujours mais la fumée et la pollution sont aussi bien présentes. Nous sommes à moins de 100 Km de Mexico City et nous pouvons voir le nuage de smog omniprésent. Nous n’y passerons pas.

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Parfois la route est plane mais pas longtemps car les montagnes / volcans sont tout près !OLYMPUS DIGITAL CAMERALa veille de notre montée entre les volcans de Cuernavaca à Atahutla fût toute une mise en jambe avec un dénivelé positif de 1578 M. sur 84 Km et plusieurs erreurs de parcours qui nous firent passer par un village et une route « privé » avec des maisons de multi-millionnaire. Résultat nous arrivons chez Jesus Isaac à la tombé du jour et nous aussi nous tombons de fatigue. Heureusement, comme d’habitude nous sommes super bien accueillie et dormons comme des rois.

Nous voilà en route pour les volcans. L’idée est simple il suffit de passer entre les deux volcans ! Le Popocatepetl qui fait 5436 M. et le Iztaccihuatl qui fait 5230 M.OLYMPUS DIGITAL CAMERAOLYMPUS DIGITAL CAMERAPlusieurs cyclistes nous doublent en ce beau dimanche matin. Mais aucun ne monte 100 Kg de bagages en incluant le tandem ! En incluant les pauses nous atteignons la passe à 14:30 à 3689 Mètres après avoir monté 1294 M. en 30 Km. Les 13 premiers constituent une approche en douceur. Les 17 derniers sont plus soufrants avec des dénivelés entre 4 et 12 %

Un petit repos et faut redescendre.

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Ne jamais négliger la descente. Si la montée était sur l’asphalte, la descente est en pierre et sable de cendre sur 16 difficiles Km!

OLYMPUS DIGITAL CAMERANos mains et les roues tiendrons le coup ! ouff ! (ici, belle section)

Bye bye les volcans, le repos nous attend à Cholula et Puebla.

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Pour une journée de repos, Puebla sera parfaite. Plusieurs jours seraient nécessaires pour visiter cette magnifique ville mais ! Des cyclistes sa roulent et Oaxaca nous attire.

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Chronique photographique :Du plus grand lac Mexicain aux sanctuaire de papillons Monarques.

Nous voilà au Lago Chapala, le plus grand lac du Mexique. Après avoir rencontré des Québécois par hasard sur le malecon nous sommes encore accueillis chez un hôte Warm Shower. Eduardo nous reçoit et nous fait visiter son jardin de cactus impressionnant !

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Vivarium de cactus chez Eduardo.

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Eduardo et Mario.

 

Une petite journée autour du lac pour une autre nuit chez Salvador (Igloo Kokolo) sur un terrain magnifique. Ce sera notre première nuit en Igloo! Salvador est aussi un Warm Shower, sinon les Igloo sont à 800 pesos (gratuit pour nous)!

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Salvador et ses Igloos

Sur la route ou dans les villages voici quelques images.

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Échange dans la rue.

 

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agave et tequila.

Des rencontres, encore une casa de Ciclista chez Rosendo . Un couple d’âge mur plus chargé que nous!

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À la cascade ciclista à Zamora

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En route pour Zacapu, une très jolie ville, surtout le dimanche. Les messes se succèdent et nous nous mangeons au profit de l’église plus ou moins sur le perron de l’église.

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Sur la route par un beau dimanche.

Cette fin de semaine, nous pensions au Québécois au prise avec le froid, la glace et tout. Pour nous ce fut une superbe fin de semaine de vélo sur de petite route. Une belle balade à la campagne. Pour nous cela compense pour les sortie impossible de notre été de jardinier.

 

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Tortilla de … divers légumes sur le perron de l’église.

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Résultat mmm genre 50 pesos pour deux incluant les breuvages.

 Les petites routes sont fortes agréables vers le lac Patzcuaro et le village du même nom. Nous pensions y faire un tour de bateau mais il n’y a pas de service la semaine. Pas grave une journée de repos ne fera pas de mal ainsi qu’un lavage. Les rues du village sont toutes en pierres, jolie mais difficile sur la mécanique! Sans compter les fameux « topes »

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Vue sur le lac Patzcuaro

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Trop nombreux topes au Mexique.

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Ici dans l’état du Michoacan les professeurs manifestent. Contre la réforme, mais surtout ils voudraient leur maigre salaire du dernier mois! Insultés de voir le président se produire partout en hélicoptère avec une garde coûteuse tandis qu’ils ne reçoivent rien!

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Manifestation des professeurs.

À Morelia nous sommes encore reçu en grand par Pedro qui nous accompagne au resto et le lendemain en ville avec Erika. Père et fils sont des triathlètes, Pedro père est à la retraite, ancien enseignant d’éducation physique et de natation. La maison est d’ailleurs aménagé pour donner des cours de natation aux petits.

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Josée et Pedro avant la Gaspacho

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Merci à toute la famille.

Deux belles soirées avant de reprendre « LA route ».

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Magnifique section sur la route 15. Elle monte avant de redescendre.

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Presque en haut à 3000m.

 

Les deux Pedro nous recommandent la route 15 en direction de Ciudad Hidalgo à travers le parc et les belles montagnes. Nous camperons à mi chemin à 3045 mètres avec une vue superbe. Les cyclistes comme nous qui campons « sauvage » vous le diront. Trouver l’endroit parfait pour passer la nuit est parfois difficile. On ne le trouve pas nécessairement à la bonne heure pour s’arrêter ! Mais cette fois la vie est gentille avec nous et nous repérons en fin de journée le site parfait avec une vue magique . Ça fait du bien après 1262 mètres de montée ! Évidemment il fera froid et les vaches passerons sentir la tente en pleine nuit mais ça fait partie de la vie et du sommeil interrompu!

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Couché de soleil à 3045 mètres. Vue imprenable!

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Mille sommets ! Oui monsieur et merci à nos guides. Pedro et Pedro.

 

Pour clore cette chronique, El sanctuario Mariposa Monarca de El Rosario.

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Nous avons pas mal bourlingué dans notre vie et vue pas mal de belles places mais ce sanctuaire nous a époustouflé ! C’est peu dire ! Un site protégé par l’unesco, ils ont même fermé la mine à l’origine du village d’Angangueo pour ne pas nuire aux papillons. Il y a des touristes bien sur, surtout des Mexicains mais cela n’enlève rien à la magie. Les mots manquent pour décrire l’atmosphère, le bruit de ses millions d’ailles. Impressionnant, un seul Km plus loin il n’y en a plus ! Ils doivent avoir tout un GPS pour s’y rendre depuis plus de 30 ans, minimum. Voici une chronique du Devoir

Nous en sommes donc à plus de 3000 Km et à mi-parcourt. Pour nous suivre et savoir où nous sommes vous pouvez toujours consulter l’onglet où sommes nous. À venir, des volcans, Oaxaca et le Sud.