Nos dix premiers jours en terre Australienne.

Nous passerons trois jours à Adélaïde. Nous avions encore besoin de repos mais surtout nous sommes si bien accueilli chez nos hôtes warmshowers, Len et Lynn. Trois soupé avec eux dont le dernier avec 4 autres amis. Toute une soirée ou tous dansaient à la fin ! Nous leurs avons fait découvrir la musique québécoise (ils ont adoré Alexandra Stréliski). C’est aussi nous qui les avons  introduit à Kim Churchill (un australien). Puis ce fut à notre tour d’écouter leurs choix musicaux australiens. À notre départ Len et deux des amis nous ont accompagné sur la route pour les 25 premiers km, tout en montées! Encore merci à ce réseau incroyable qu’est warmshowers.org et à nos nouveaux amis.

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De gauche à droite. Len, Lynn, Josée, David et son épouse.

Le premier soir après le repas nous nous sommes couché tôt. Les deux autres jours passé en ville nous amènent en tramway (gratuit) au centre ville, au marché, à une superbe vieille bibliothèque, à un musée qui nous informe sur les aborigènes et aussi en autobus (gratuite) autour de la ville et évidemment au jardin botanique. La ville est aussi agrémenté de belles murales.

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Si la première journée sur la route fut presque toute en montée, les autres seront sur plat chemin mais avec un vent de face très tenace. Les perroquets et les eucalyptus nous accompagnent sur la route. Parmi les 500 variétés d’eucalyptus, il y a le « gum tree » qui tombe ou casse plus souvent qu’à son tour. Il n’est donc pas recommandé de monter la tente sous celui-ci. D’ailleurs nous en avons vu un qui venait de tomber sur une auto en plein centre ville!

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Les perroquets, Garah.

Bon, quand tu viens en Australie, tu veux voir des kangourous, des koalas mais pas des serpents. La première rencontre avec le kangourou sera sur de nombreuses affiches ou mort en bord de route. Pas vraiment le genre de rencontre que nous souhaitions, disons. Au troisième jour de vélo nous rencontrons non pas des kangourous mais deux québécoises qui arrivent à vélo en sens inverse. Grace au groupe Facebook « québécois autour du globe » nous savions que nous nous croiserions aujourd’hui. Ce ne fut qu’une courte rencontre en bord de route mais sommes toute très agréable de partager avec Sylvie et Chantal. 

Le lendemain une autre rencontre était prévue avec les cousins Danny et Hugo qui traverse l’Australie au complet en 6 mois. Nous les avons invité a partager notre site de camping dans le parc de Coorong au mile 42. Le parc de Coorong, long de 145 km n’offre aucun service et il n’y est permit d’y campé qu’à certains endroit après réservation en ligne. Au camping il n’y a pas grand chose, tables, toilettes rustiques et eau à filtrer et traiter. Une belle soirée d’échanges et de marche à la plage où nous avons finalement croisé plusieurs kangourous bien vivants. 

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Kangourous gris au couché de soleil.

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Kangourous gris.

Quelles sont les probabilités de rencontrer 4 québécois en deux jours en Australie? Mais de plus quelles sont les probabilités que notre filtre à eau cède et que celui d’Hugo fasse de même, le même soir? Dommage qu’il n’y a pas de vendeur de 6/49 par ici! 

Sur la route sous apercevons aussi des pélicans, des émeus, des moutons plutôt gros, des moulins à vent qui pompent encore l’eau, des salars odorants, des champs secs à perte de vue et la mer de Tasman.

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Toujours pas de serpent en vu ni de koala.

Nouvelle Zélande, statistiques de l’île du sud et résumé.

Statistiques Nouvelle Zélande, île du sud

Séjour total : 62  jours

Jours roulés :  42 jours. Mais il y des petites journées!

Jours de repos : 20 jours dont certains avec des promenades à vélo.

Distance totale : 2623 km

Moyenne de km par jour roulé : 62,5 km

Plusieurs longues journées d’environs 6 heures en selle, quelques unes frôlent les 100 km mais une ressort du lot. Le 22 janvier en route vers la Arthur’s pass par la Zig Zag road avec 1163 m de dénivelé positif sur 60 km, incluant 25 km de gravier.

Dénivelé positif total : 23866 mètres. Avec 7 journées de plus de 900m.

Température : On a eu seulement 12 journées avec de la pluie et 32 journées de soleil. Le reste étant variable.

Crevaisons : Aucune

Pneus : Schwalbe Marathon plus Tour 26 », neuf au départ mais là ils ont 4000 km.

Bris mécanique : Josée a cassé son porte bagages arrière. On en a acheté un neuf après avoir fait plusieurs jours avec réparation au tie-wrap! Le bottom braquet du Kona à Robert a cédé, remplacé en même temps à Alexandra. Josée cassera encore l’attache qui relie son rack à la tige de selle. Tige de selle qui elle était coincé. Un bon mécano à Christchurch réussira a tout réparer avec un produit miracle qui refroidit (gèle) la tige de selle !

Chutes : On a arrêté ça! ou presque. Robert est tombé dans le ravin en marchant avec le vélo!

Campings payants : 51 nuits dont 6 nuits en cabines

Campings gratuits : 6 nuits

Auberge : 3 nuits à Queenstown pour Noël

Warmshowers : 1 seul pour une nuit

Aéroport : 1 nuit à Auckland au retour

Repas au restaurent : 0, Josée a cuisiné beaucoup et quelques pizza chez Domino.

Aucun transport en commun

Dépenses / jour :  97$can / jour oufs c’est pas mal plus cher ici et notre dollar canadien vaut moins et presque pas de Warmshowers. Incluant un forfait pour Milford Sound.

L’épicerie est plus cher sur l’île du sud qu’au nord. Une douzaine d’oeufs est maintenant à 9$ quand il y en a!

Le prix des campings est très variable car les services sont de non existants ( 10$/pers) à très complets avec cuisine, salon et tout   ( 50$/2 personnes ) .

Résumé pour la Nouvelle Zélande.

Nous avions un visa de 90 jours et nous y sommes resté 89. Nous avons parcouru un tout petit plus de 4000 km et nous avons monté 40000 mètres. Pour les dépenses elles se montent à 77$ par jours. (beaucoup plus cher sur l’île du sud) La météo a été beaucoup plus favorable sur l’île du sud. Les rencontres avec des membres Warmshowers furent nombreuses et très positives sur l’ile du nord mais une seule rencontre fut possible sur l’île du sud. Par contre les  rencontres avec d’autres cyclistes furent plus nombreuses sur l’île du sud. Nous avons campé plusieurs jours avec les mêmes cyclistes, du Québec, de Hollande et d’Allemagne sans compter nos trois rencontres avec la famille « La roue libre ». Nous voulions faire plusieurs « Trails » en Nouvelle Zélande et nous y sommes parvenu. La décision de venir à deux vélos au lieu du tandem c’est avéré positive. Plusieurs journées auraient été pénibles en tandem et nous aurions probablement roulé sur les routes pas mal plus. Routes qui sont souvent désagréables car les automobilistes nous frôlent d’un peu trop près. Et les Kiwis roulent vite, très vite.

Nos coups de coeur seraient sûrement la « Timber Trail », la « Forgaten highway » et les rencontres Warmshowers sur l’île du nord. Sur l’île du sud, il y a définitivement le mont Cook et la route pour s’y rendre, la première journée après Queenstown sur la « Around the mountain » (même si ce fût une journée éprouvante), la Danseys Pass et certaines sections de la Alps 2 Ocean, tous pour les paysages extraordinaires. Ceci dit toutes les Trails étaient agréables.  Le chant des oiseaux restera aussi gravé en nous ainsi que la gentillesse des Kiwis quand ils ne conduisent pas.

En conclusion nous rêvions depuis longtemps d’y posé nos roues et nous ne sommes pas déçu, trois beaux mois de routes, Trails et paysages magnifiques seront gravé dans nos mémoires.

Nouvelle Zélande. La fin d’un chapitre.

19 janvier
Petite journée pour nous rendre à Fairlie sous les 30’ et le gros soleil. Petite ville où à notre étonnement tous font un arrêt. Il y a une pâtisserie renommé. En tout cas il y a de l’ombre et le café est bon. Si il fait chaud dehors, les employés cuisent à l’intérieur. Le village est garnis de boutiques. Les stations de ski environnantes y sont surement pour quelques chose. Le camping à 300m du centre ville, lui est désert sauf pour nous et un autre cycliste! Nous sommes maintenant en zone agricole avec les allergies qui recommencent. Mais j’ai des pilules! Sans oublier de prendre nos électrolytes à tout les jours! Une idée nous trotte dans la tête depuis peu. Nous roulons sur la « inland scenic road 72 »en direction de Christchurch, mais tsé on ne serait pas très loin de la Arthur’s pass. On pourrait la fair aller-retour. On a le temps? Hein? Mmm! Ok lets go les nonos. Un détour de plus de 200km avec beaucoup de dénivelé! Mais Tsé!

Alors on pique à gauche. Vers les montagnes par une gorge, chemin de gravel pour rejoindre la 73 et finalement « Arthur’s pass village »avant de rebrousser chemin vers Christchurch.

Route de gravier, juste après la gorge. La Zig Zag road porte bien son nom! Et ça monte en taaaa
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Arthur’s pass

Allez voir notre carte « où sommes nous ». Notre plus grosse journée sera le 22 après la gorge. Seulement 60 km mais 1163m de dénivelé positif avec 25 km de gravier. Quand tu expliques ça aux gens que nous rencontrons aux différents tcampings, ils doivent nous trouver un peu fêlé! Au retour il y a la Porter’s pass qui est en fait plus haute que Arthur’s pass et qui nous donnes quelques sueurs.

La descente après Porter’s pass.

Après ça, ça descend en ta! Et il fait froid sous la bruine quand nous arrivons à Springfield le 24. Le lendemain pour les 72 prochains km vers Motukarara nous n’aurons que 69m de dénivelé positif avec beaucoup de faux plat descendant. Quand ça monte il faut bien que ça redescende un jour! Une petite route campagnarde nous mène à Christchurch et les pistes cyclables. Tout un choc. Les derniers jours, juste trouver une épicerie ou une douche était compliqué voir impossible. L’entrée à Christchurch coïncide avec notre 4000 km en Nouvelle Zélande et 40000 mètres de dénivelé positif. Cinq jours de « vacances » en ville, sous la tente au camping (aucun Warm Showers disponible). Visite de la ville et préparatifs pour l’Australie. La ville porte encore des stigmates des tremblements de terre, comme la cathédrale et bien d’autres en attente de reconstruction et certaines abandonnées! Beaucoup de murales un peu partout en ville (comme sur la page couverture) agrémentent nos randonnées à vélo. La ville est facile à rouler avec beaucoup de pistes cyclables et aucune côte sauf si on s’éloigne dans la péninsule de Banks.

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Le tramway de Christchurch.

Bien sur nous avons fait un petit tours au bord de l’eau à la Pegasus baie et manger une pizza su’l bord de la mer de Tasman.

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Devant le quai de New Brighton

Avant de nous envoler vers l’Australie il faudra que tout soit propre propre propre. Même nous? Ha là là!


Et la pluie qui tombe, tombe et emporte routes et maisons avec elle. L’île du Nord est encore victime d’inondations, incluant l’aéroport d’Auckland où nous devons faire un transfert depuis Christchurch vers Adélaïde. Hope for the best!

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Drôle de nuit à l’aéroport d’Auckland.

Finalement nous passerons la nuit à l’aéroport sur des lits de camps fournit avec sac de couchage. Ils sont si gentil les Kiwis. Drôle de nuit quand même avec des annonces au quinze minutes pour vols retardés ou autres messages.

Finalement notre vol de retour se passe bien et nous voilà en Australie pour trois mois. Premier stop, Adélaïde où nous sommes accueilli chez des membres Warmshowers. Vive l’été!

Kia Ora

Bon choix, beau soleil, belle vie.

Bon choix d’avoir attendu une journée à Naseby car le lendemain nous profitons d’une journée magnifique pour rouler la Danseys pass toute de gravelle avec de superbes paysages très arides. Une de nos belles « ride de vélo ». Josée est de plus en plus forte, non seulement je ne peux pas la larguée mais elle a même monté la première côte en sortant de Naseby que j’ai poussé! Une journée sans réseau cellulaire et presque sans auto sur la route.

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Danseys pass

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Déjà la descente.

En fin de journée nous arrivons au camping familiale après 50 km et tout près de 1000m de dénivelé positif. Petite discussion avec le proprio puis je paie la nuit et remarque qu’il vend quelques trucs comme des chips. Mmm j’en prend un sac et à la blague lui demande si il vend de la bière. « No I can not sale any but I can give you one! » Tien toé. Plusieurs campeurs nous interrogent, tous semblent plus ou moins se connaitre. Un seul feu en soirée pour tous. Une jeune fille nous vend des patates nouvelles. Mmm nous en aurons pour ce soir et demain midi. On les aime les Kiwis. 

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En route vers Dantroon et la trail Alps 2 ocean.

Le lendemain nous rejoignons la « Alps 2 Ocean » à Duntroon et prenons la direction du mont Cook, donc à l’inverse « Ocean 2 Alps ». Évidemment ça va monter plus! Les journées sont chaudes, jusqu’à 35’ et nous sommes heureux de nous baigner comme ce soir au lac Aviemore. Après il y a le barrage et la trail qui longe le lac Benmore. Ouff comme c’est beau mais pas facile. Beaucoup de montes descends en single track le long du lac, et il fait encore beau et chaud. L’eau est d’un bleu turquoise et d’une limpidité incroyable. Nous finirons à la « woolshed » avec près de 1000m de dénivelé positif. Nous y sommes seul, un beau site en bordure de ruisseau. Parfait pour un lavage sommaire. L’eau y est glacial et limpide. 

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C’est la nuit que choisira mon estomac pour me donner le haut le coeur toute la nuit. Au matin j’avale difficilement mes céréales et un café. J’ai les jambes molles. Départ pour une autre section en direction de Twizel. 

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Départ en douceur.

Heureusement la piste est facile au départ dans la vallée avant de monter de plus en plus et d’être de plus en plus rocailleuse. Qui dit montée, dit effort et mon corps n’est pas d’accord, j’ai le coeur au bord des lèvres et je dois marcher les sections les plus abruptes et les plus rocailleuses. Nous parvenons au sommet et j’anticipe la descente si la surface est aussi rocheuse. Mais non c’est beaucoup plus roulant et nous allons bon train jusqu’à une petite forêt. Le reste ayant été sous le soleil.

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Un gars songeur.

C’est ici que nous croisons de nouveau nos amis de « la roue libre » qui monte en sens inverse de nous. ILs sont fort avec leurs tandems Pino. Nous poursuivons notre descente et optons pour un raccourci . Erreur! C’est en fait une piste de randonnée pédestre. Heureusement tout en descente. Arrive les escaliers et nous marchons au lieu de rouler. Trop dangereux. C’est là que mon vélo dérape moi aussi et les culbutes s’en suivent. Bing bang je déboule dix mètres plus bas en pente abrupte. Ouff rien de cassé. Pas de vidéo … dommage! Même les hanches artificiels ont tenu bon. Quelques centaines de mètres plus loin nous rejoignons la route. Pause, léger gouté pour Josée. Twizel où nous avons une réservation est encore a plus de 30 km. Mmm. Nous reprenons pour 5 km vent de face avec Josée en avant pour aider le malade. Il y a un petit lac et un DOC campsite avec toilette. Je rejoins le camping de Twizel au téléphone et la gentil jeune fille accepte de reporter notre réservation à demain. Je m’endors sous un arbre et me réveille plusieurs heures plus tard en frissonnant . Josée a tout préparé et elle a mangé. Moi je bois et me recouche au chaud sous la tente jusqu’à ce que j’ai besoin d’aller aux toilettes. Une cheville crampe en sortant de la tente et pour de longue minutes je pense bien que ça va sortir par les deux bouts crampe dans la tente. La crampe passe et Josée m’aide a me rendre, je marche comme un robot. Je me soulage, sans vomir. Retour à la tente, Tylénol nuit et dodo. Le lendemain matin j’ai faim, j’ai faim! Déshydratation, coup de chaleur, indigestion? Allez savoir? Deux heures et demi plus tard nous sommes à Twizel. Une bonne douche et repos. Nous sommes le 12 janvier. Jour où nous devions coucher au mont Cook. Ça attendra à demain même si il fait beau.

Le ciel est complètement bouché lors de notre départ le lendemain matin mais tout s’éclaircis en route le long du lac Pukaki nous laissant voir les montagnes autours dont le mont Cook (Aoraki). Tellement beau, émouvant.

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En route vers le mont Aoraki qui se dégage.

Nous sommes reconnaissant d’avoir cette chance. La vie est belle. Nous arrivons au camping après 70 km de montée graduelle avec toujours une magnifique vue sur les alpes Néo Zélandaises. Il n’est pas 15h. La météo est douteuse pour demain alors nous décidons de faire la randonnée de 10 km immédiatement puisqu’il fait beau. 3h de marche, trois ponts suspendus et une superbe vue sur le glacier et sur le mont Cook. Nous sommes comblé. Nous y passerons finalement trois nuits et il fera beau les trois jours! La dernière nuit nous dévoilera même la voie lactée et nous passerons quelques minutes, en pleine nuit, couché dans l’herbe, a contempler. Fait même pas froid. Nous y ferons aussi de petites randonnées dont une qui monte très à pic et nos cuisses et mollets nous rappellent que nous sommes supposé nous reposer! Nous visitons aussi le musée de Sir Edmund Hilary. Nous sommes au coeur de son terrain de jeux. 

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Ed qui regarde le mont Cook ou plutôt le mont Aoraki.

Pour revenir par l’autre côté du lac nous aurions du prendre l’hélicoptère. Notre conscience écolo nous rebute à cette option alors le retour vers Twizel ce fera par le même chemin. C’est juste plus facile! En fin de journée nous dénichons un camping gratuit, encore sans douche, où nous passons une soirée des plus calme et nous aurons encore droit à la voie lactée. Demain, destination lac Tekapo et une douche. Parce que là là ça fait 5 jours. Comme dirait certain  « Ça commence a sentir le p’tit canard a patte cassé». Ça devait être une journée facile de 50 km le long de deux canaux. Erreur! Le vent se mit contre nous sur les 30 derniers km avec un soleil de plomb. Nous arrivons au camping brulé avec une moyenne de 11km/h. La bière aussi va être bonne! 

Mine de rien il nous reste moins de deux semaines avant notre départ pour l’Australie. 

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Milford Sound et profusion de trails. 

Nous quittons Queenstown au matin du 27 a bord de la navette fluvial des travailleurs en direction de walter Peak pour rejoindre la trail « Around the Mountains » qui nous mènera à Te Anau. Une piste en gravelle qui commence doucement sous un paysage montagneux. Bien sur il y a toujours une belle montée qui nous attend dans la journée, une vraie bonne montée qui donnera du fil a retordre a Josée. Tout le long de la montée le paysage est magnifique, des paysages ayant inspiré certaines scènes du Seigneur des anneaux. Après deux traversés de rivières(les pieds pas trop mouillés) nous observons que le support arrière de Josée est cassé, nous sommes vraiment en arrière pays comme dise les Français, alors après avoir installé des attaches rapides (ti-rap) et du ruban nous repartons sur notre route bien cahoteuse en direction de notre site de camping. Un DOC sans services mais avec une belle vue. Une des plus belle ride de vélo du voyage.

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La fameuse montée sur « Around the mountains »

Il fait chaud et très sec, nous sommes maintenant sur la côte est et la pluie est plus rare, nous poursuivons maintenant notre route sur une route secondaire en graviers non tassés, très poussiéreuse et difficile, nous sommes content d’arriver à Te Anau pour une journée de repos et une bonne douche. Notre prochain projet le Fiord de Milford Sound.

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Tout d’abord il y a le trajet en bus bien commenté par le chauffeur et plusieurs arrêts pour profiter des vues exceptionnels. La croisière est très belle mais nous demeurons sur notre faim, après discussion avec la chauffeur il nous dit qu’il aurait pu nous laisser avec nos vélos et bagages sur la route du retour. Dommage cela aurait été super. 

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Milford Sound

Le lendemain, soit le 31, nous reprenons la route et la trail de « Around the Montains » et rejoindre un mini camping familiale dans une mini ville. Pas de méga fête du nouvel an ici. Juste une « honesty box » pour payer son hébergement. Même pas une bière!

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Petite route de campagne pour nous rendre à la Cluta gold trail.

Puis nous rejoignions la Clutha Gold trail en passant par une grande vallée agricole qui sera une belle surprise pour nous. De belles collines, de beaux paysages pour finir par de très grosses montées, il en faut toujours au moins une dans la journée. 

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Sur la Clutha gold trail.

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La trail et la rivière.

A partir de Beaumont nous prendrons cette piste mythique qui longe la Clutha River, l’une des régions de la ruée vers l’or des années 1860. Superbe piste, beaux paysages et rivière au grand courant d’un bleu turquoise. Par contre pour la suivre sur sa longueur, a une certain point nous devons prendre un jet boat qui s’avère être très dispendieux $300 pour un tour de 40 min. Comme nous sommes économe nous prendrons la route pour rejoindre Alexandra avec un trafic intense et une très longue montée de plusieurs km et un bon dénivelé pour finir la journée avec près de 1000m sur 58 km. Ce qui nous aura quand même permis de luncher au sommet sur une terre agricole. C’est là que le propriétaire nous surprend . Tsé quand tu te penses seul au monde en regardant le paysage tout en mangeant ta sandwich et que le gars arrive de derrière. Disons qu’on a fait tout un saut. Et c’est lui qui s’excuse! Finalement nous avons une belle discussion avec lui sur les changements climatique, l’agriculture, les ados, le salaire minimum à 25$/h. Oui oui le salaire minimum est à 25$ mais il faut au moins 35$/h pour un salaire décent. Il est de la troisième génération sur cette terre familiale et il tombe la moitié moins d’eau qu’il y a 50 ans. La ligne de végétation est plus haute dans les montagnes et les pluies, quand il y en a sont trop fortes. Enfin nous repartons pour Alexandra, une ville avec services. Épiceries, bike shop pis toute!

Je n’ai pas parlé de mon toc. Enfin celui du vélo! Depuis plusieurs jours mon pédalier toc. J’ai cru que la coupable était la pédale puis les plateaux mais finalement il faut voir le B/B et il faut des outils donc il faut une boutique de vélo. Rencontre avec Phil le mécano juste avant la fermeture mais il regarde quand même et après avoir changé la pédale douteuse pour tester, il en convient, comme je disais qu’il faut enlever le pédalier et retirer le bottom braquet pour voir les roulements. Mais ce sera demain matin. Rendez-vous à 8:30. All good. Le lendemain nous en profitons pour remplacer le porte bagages de Josée qui est toujours cassé et changer le Bottom Braquet qui était le responsable du dit toc.

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Après 9 jours. Ça tien toujours

Nous repartons de la boutique il n’est pas 10h et filons sur la « Otago central rail » trail pour deux jours. La vie est belle, le soleil est au rendez-vous, encore et les paysages sont beaux, encore.

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Le long de la Otago central rail trail

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Encore.

Bon la pluie arrive avec la foudre juste après midi pour une bonne douche et nous séchons presque avant d’arriver à Naseby le 6 janvier.

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Mmm ça va tomber!

Un peu hors de la trail car nous voulons « faire » la « Danseys pass »qui nous reliera à une autre trail. La « Alps 2 ocean »qui nous mènera au mont Cook . Pluie en soirée, la nuit aussi. Le camping est bien boueux le lendemain matin et c’est la bruine. La vue est complètement bouché. Congé. La Pass attendra à demain alors on écrit au pub. Le café est infecte mais la bière, les frittes sont bonnes et la musique aussi. Bon ben on publie, nous sommes samedi le 7 janvier 18h et vous au Québec vous venez juste d’arriver au samedi matin zéro heure. Parce que nous, nous sommes dans le futur comme dirait notre petit fils.

West coast (la suite), sandflies, lacs et montagnes. Repos pis joyeux Noël pis toutes!

Tout d’abord la circulation est presque inexistante en côte ouest sur la « 6 » et c’est tant mieux. Ça nous permet de monter les côtes sans trop stresser. On peut suer paisiblement ! Donc après le repos à Fox glacier nous longeons la mer sur la côte ouest pour la dernière fois. Nous partons sans trop réfléchir vers le lac Paringa sous la pluie pour y arriver sous la pluie. Tsé à un camping DOC du gouvernement où il n’y a rien sauf des mouches. Pas de table, pas de shelter, pas de douche autre que le lac. Un terrain de plus en plus spongieux avec une vue magnifique sur les montagnes bien enrobées de nuages noirs. Pas de photo sauf.

Bref on a cuisiné près des toilettes sèches avec presqu’un abri pis on c’est couché tôt disons. Le lendemain direction Haast où nous avions une réservation pour camper mais que nous avons changé pour une chambre au sec. Et oui il pleut! Une journée de repos pour faire tout sécher parce que évidemment il fera beau même si les prévisions étaient de 30 mm de pluie.

Après Haast nous roulons jusqu’à Cameron Flat. La route est superbe et les premiers 50 km se font facilement tout en observant les paysages environnent. C’est là que ça se corse. Un mur nous attends avec plus de 10% et jusqu’à du 18% sur 3 km et la pluie qui arrive.

Elle nous accompagnera jusqu’au camping, en bas où nous arrivons les mains bien gelés. Sous l’abri nous rencontrons un marcheur hollandais et deux autres cyclistes allemands qui vont en sens inverse. Encore une belle rencontre. En soirée le ciel se dégage et nous pouvons partir pour une petite randonnée d’une heure aux « blue pool ».

Puis les lacs Wanaka et Hawea ce succèdent et les paysages sont toujours aussi beaux et il y a de moins en moins de bibites. Nous prenons encore une trail entre le lac Hawea et Wanaka sur 29 km. Petite journée, ça sent les vacances pour nous comme pour les Kiwis en ce 20 décembre. L’école est fini pour 6 semaines, c’est l’été et il faut maintenant réserver nos hébergements! À Wanaka nous prenons encore une journée de congé pour une marche en montagne et une soirée pizza avec la bande de 7 cyclistes au bord du lac avec même pas de midges. J’en ai profité pour une petite baignade et photographier le fameux arbre.

De Wanaka à Arrowtown il n’y a que 50 km où la route est encore superbe avec des lupins à profusion.

Nous roulerons aussi sur la plus haute route asphaltée de Nouvelle-Zélande! Nous croiserons souvent un autre couple en tandem et arriverons plus ou moins en même temps au sommet à 1076m. La « crown range » que nous descendrons avec plusieurs pauses et finirons sous une orage glacial qui ne durera que quelques minutes. Juste le temps de nous geler les mains!

Demain encore repos pour les vieux avant la dernière trail pour rejoindre Queenstown.

Queenstown et sont effervescence pour trois nuits incluant Noël même si ça sent pas Noël du tout par ici. Tu sors de la côte ouest où il n’y a presque personnes et où t’es content de trouver une épicerie pour te retrouver dans une ville super (trop) touristique. En fait à part le paysage, un beau jardin et ben trop de boutiques et restaurants, il n’y a rien d’intéressant. Sauf si tu veux faire du jet ski, bongi , sky diving, tour d’hélicoptère, d’avion, jet boat ou autres parapentes. C’est Noël, tout est fermé mais l’atmosphère du temps des fêtes est inexistante. Aucunes décorations et les « party » se font en dortoirs entre touristes ou jeunes expatriés venus travailler ici pour quelques mois. D’ailleurs il est très facile de se trouver un emploi en Nouvelle Zélande mais beaucoup plus difficile de se loger. Un gars qui loge au même lodge que nous paye 180$/semaine pour un lit en dortoir à 10 personnes! Soyez sans crainte nous avons une chambre privée avec notre salle de bain privée. Nous avons passé l’âge des dortoirs. Tout ces repos nous réparent et nous préparent en vue des prochains jours et des prochaines trails. On a tellement tellement de photos mais il faudra attendre l’album. Pis ça c’est long. Tsé on a pas juste ça à faire! Faut ben rouler.

Voici quand même des paysages.