Une semaine sur l’ile de Chiloé. Au départ nous penssions nous la couler douce avant d’entreprendre les montagnes. Ho erreur, si il n’y a pas de montagne comme tel, il n’y a pas de plat non plus. Nous laissons l’asphalte pour les routes de graviers. Beaux paysages mais il faut les gagner!
Les descentes sont aussi très difficiles et risquées! Les routes prisent ne figure pas sur la carte mais nous voilà à Chepu. Les 45 km pour y arriver furent hardu, beaucoup de poussage de vélo, pour en sortir aussi le lendemain.
Préparez-vous.
Photo non truquée, sueur garantie. En plus des paysages, il y a les églises.
Toutes en bois et gossé à la main. La fierté de l’ile. Bref on se croirait en gaspésie pour les côtes ou sur la cabot trail et en Irlande pour la verdure et les moutons.

Il y a presque toujours un espace cyclable.

Quemchi

Isla de Quinchao, pas de bagage.

Un bon café à Castro, la madame est contente. Nous achetons aussi nos billets de ferry.


C’est le temps du débroussaillage partout sur l’ile. La saison du tourisme approche.

Ici, camping en ville, résidentiel, derrière la maison. Toilette dans la maison, pas de siège, pas d’eau chaude. Mais sympatique.

Les enfants s’amusent autour.

Nous approchons des belles montagnes.
Aujourd’hui dimanche, repos à Quellon. Pour les petites statistiques, en onze jours de vélo, le compteur indique 661 km, pas de plat. Départ en soirée sur le ferry pour Chaiten.
Nos trois premiers jours de vélo furent, mmm, humide! Un soir en vrai camping, un soir en camping sauvage au bord du lac Llanquihue et finalement une soirée au sec dans une auberge. Les routes sont magnifiques autour du lac avec une piste cyclable la plupart du temps. Il ne manquait que la vue sur les volcans coincés dans leurs nuages. Nous nous croirions en Suisse ou en Allemagne avec l’humidité de l’Irlande. Les prix sont aussi comme en Suisse. Le Chili étant le pays le plus dispendieux de l’amérique du sud.
Notre deuxième rencontre aura lieu le long d’une route de gravelle très accidentée. En fin de journée nous repérons un terrain de soccer près de deux maisons. Nous demandons la permission. Le jeune homme (13 ans) nous dit oui, mais sur le coté du terrain car nous allons jouer avec mes amis. Ok. Nous on se dit tanquilo, va pas y avoir grand monde! Une vingtaine de jeunes de 3 à 17 ans se présentairent pour jouer un bon deux heures, non stop. Les quatre plus jeunes accompagnièrent à notre installation. Puis passé 20h. Ils quittèrent et nous pûmes nous coucher et lire sous la tente jusqu’à 21:30 sans lampe. Fait pas noir la nuit ici!Le lendemain matin, notre jeune homme et sa grande soeur viennent nous chercher pour un café à la maison, la petite Alexia de 3 ans était inquiète de nous.
Notre troisème rencontre se fit grace à warm-shower chez Cecilia à Ancud sur l’île de Chiloé. Nous avons partagé un suculent repas de moules géantes. Une autre belle soirée. Bonus elle a Wi-Fi.
