Beaucoup de camping. Du 26 décembre 2023 au 8 janvier 2024

Beaucoup de camping après Résistencia le long de la rivière Parana. C’est moins chaud. Lire il ne fait plus 40’. Camper le long de la rivière, tantôt à quelques mètres comme un soir où nous étions avec trois autres familles dans un camping géré par une famille de pêcheurs. Sauf nous, tous ont pêché, soit au bord de l’eau ou en bateau. Faut dire que la pêche en Argentine c’est du sérieux. Parfois en haut d’une falaise de 10 mètres. Mais encore là les gens descendent et vont taquiner le poisson. Là où nous avons vu le plus de prises fût tout près du pont après Résistencia. Mais ils les rejetaient tous à l’eau! Pas étonnant que les restaurants n’offrent pas de poisson! C’est banale de camper au bord de la rivière pis c’est pas si banale. On a quand même une vue sur le Paraguay de l’autre côté! Parfois on campe plus loin le long d’une plus petite rivière qui nous offrait des chutes bien agréables et rafraîchissantes en fin de journée. Il faisait tout de même toujours autour de 30 à 35´. Le coût le plus bas fût « gratis pour les cyclistes » piscine incluse et souvent autour de 2000pesos (3$can), le plus cher 7000pesos.  La nuit la plus pénible. Le soir du 31 décembre. Musique techno vraiment trop forte pour nos bouchons d’oreille et ce jusqu’à notre départ à 7:45 le lendemain matin.

Si la pêche est importante, que dire du « maté »? La tasse, dite calebasse de maté dans la main droite, le Thermos sous le bras gauche. Partout, tout le temps. Dans la piscine, la rivière, à l’ombre sous un arbre et peu importe la chaleur. Aux station d’essence ils peuvent remplir leur Thermos d’eau chaude gratuitement. Le long de la route nous profitions de toutes les stations d’essence pour nous rafraîchir, boire et nous reposer au frais. Pas pour le maté! 
La route est toujours plane jusqu’à la province de Missiones soit un peu avant  Posadas. Section pénible car sans accotement et avec beaucoup de voitures qui roulent aussi vite que possible en doublant n’importe quand. A partir de là c’est les montagnes Russes. Nous n’allons jamais très haut mais il n’y plus un mètre de plat. Résultat, des journées de plus de 1000 mètres de dénivelé positif. Les montées sont maintenant à voies triple. Deux qui montes et l’autre qui descend. C’est mieux pour nous.

Nous avons décidé de ne pas prendre de congé à Posadas pour pouvoir ajouter une journée de vélo et ainsi raccourcir les distances journalières. Nous devenons sage! 

Nous préférons de loin les collines au plat d’avant Résistencia. Notre postérieur aussi apprécie! Et dans les descentes à 50 où 60 km/h on se rafraîchit un peu quand même. Doucement nous approchons des fameuses chutes d’Iguazu, une autre étape. Nous sommes entouré de forêts à pertes de vue. Beaucoup de plantations de pins et d’eucalyptus.

125 km avant Puerto Iguazu la route nous gratifie d’un accotement d’un mètre pour rouler sans stresser. Vraiment très apprécié avec tout ces camions remorques. Mais les montagnes russes ne nous quitterons pas avant Iguazu, ça nous fera une bonne pratique pour le Brésil qui semble aussi vallonné. 

Arrivée sous une chaleur accablante, près de 40 degré, nous apprécions grandement notre hôtel climatisé. Cela fait tout de même 11 jours sous la tente et dans la moiteur, sauf à Posadas où un membre warm shower nous a reçu au sein de leur famille élargi même si la maison est simple et petite. Comme ils disent, ils ont un grand cœur. Merci Nestor et Rossy. 

Finalement nous y sommes et irons voir ces magnifiques chutes et nous ne serons pas seul même si nous y sommes tôt. Magnifiques et impressionnantes, nous marchons pratiquement au dessus des chutes. Même si certaines sections sont fermées donc la diable. En novembre, il y a eu beaucoup d’eau, cela entraînant les passerelles de la diable si renommé. Mais cela vaux tout de même la peine et ce n’est vraiment pas très dispendieux, soit l’équivalent de 29 $ can. 

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Nos jambes ne sont plus habitués de marché, après cette journée de marches, nos mollets sont douloureux, mais notre corps est aussi fatigué, une autre journée de congé en Argentine et le 8 janvier départ pour le Brésil où nous prendrons encore deux autres jours de repos au frais. Les trois prochaines semaines seront aussi ardues et chaudes. 

Finalement c’est avec regret que nous avons décidé de ne pas passer par le Paraguay, comme nous devions traverser la douane du Brésil avant le 10 janvier pour ne pas avoir besoin de visa, et divers petits irritants, nous avons opté pour le moins de stress possible. 

Cela nous fera plus de temps pour le sud du Brésil. 

Un commentaire sur “Beaucoup de camping. Du 26 décembre 2023 au 8 janvier 2024

  1. Wow! La photographe en moi capote en voyant vos photos des chutes! Contente de voir que cela vaut la peine. Admiration devant votre endurance, lâchez pas! On vous embrasse.

Répondre à Denise Annuler la réponse