Tokyo

11 au 19 juin 2025

Entrer dans Tokyo s’avère facile, presque décevant tant c’est simple. D’abord une piste cyclable se rend jusque dans la baie. Nous bifurquons avant pour rejoindre un centre névralgique où passe un demi-million de personnes par jour. A moins de 400 mètres c’est toujours calme! Dès notre arrivée nous cherchons sous une pluie fine pas si fine la statue de Hachiko (Hatchi). Le fameux quadrilatère est en rénovation, la statue est plus loins sous vitre avec une file d’attente interminable pour se prendre en photo avec la dite vedette. Pas pour nous, juste Hatchi. D’ailleurs la très grande majorité des chiens ici sont de race Akita inu. Nous poursuivons jusqu’à notre premier logement.

Nous passons 5 nuits à Tokyo dans deux quartiers différents. Beaucoup de marches au menu, au moins 40 km avec et sans parapluie. Certain porte d’ailleurs le parapluie même en roulant à vélo, sans casque! Il n’y a que les enfants et les Ciclo-sportifs qui portent le casque. 

Le château d’Edo (ce qu’il en reste) et son jardin, la gare de Marunouchi où arrivent justement des dignitaires, le marché aux poissons avec du thon et des anguilles hors de prix en cette première journée.Ce marché nous a bien semblé un attrape touristes. Les marchés publics sont d’ailleurs presque inexistant au Japon contrairement à la Corée ou ailleurs en Asie.

La visite du parc Shinjuku, c’est toujours beau les gros arbres. La rue des boutiques fashion hors de prix nous laisse indifférent mais c’est clinquant à souhait. Le shrine Meiji Jingu nous ravit beaucoup plus ainsi que l’allée de ginkgo qui doit être spectaculaire à l’automne.

Le lendemain nous ferons une visite guidée du jardin Tokudaji avec une dame pas mal plus âgé que nous! C’était le jardin privé du premier shogun avec résidence juste à côté. Maintenant il y a le très grand stade de baseball à la place et il ne reste que le quart du jardin. Presque tout ayant été détruit lors de la deuxième guerre mondial. Nos montures et tout nos bagages nous attendent à l’entrée du parc. Aucune crainte pour le vol ici. On nous explique qu’un voleur perdra non seulement son travail et son honneur mais il ne retrouvera plus d’emploi en plus de la lourde amende. En passant près du stade il a en ce samedi beaucoup d’animation. Nous y découvrons le cosplay. Intense!

Nous arrivons à notre deuxième hôtel en plein centre d’un tumulte touristique et commercial. Les vélos resterons encore devant l’hôtel sans que personne ne les touche. Les cafés sont bondés, file d’attente, alors nous aboutissons au Starbucks (même si nous les évitons normalement au profit des cafés locaux) du parc Uenokoen sous la pluie qui redémarre . Faut dire que les Starbucks sont partout au Japon et généralement très bien positionné. Le quartier Ueno grouille de partout de jour comme de soir. À Tokyo il faut sortir le soir. Ici nous sommes servit avec toutes ces ruelles où tout est ouvert, resto comme toutes les boutiques d’ailleurs. Dimanche au parc c’est la fête. Amuseurs public, stands de bouffe, chanteurs, danseurs se démènent sous une fine pluie. La pluie ne les empêche pas de performer. La dame du jardin nous disait justement que c’est maintenant la saison des pluies et de la chaleur. Mmmm! 

Outre le parc et les rues marchandes il y a évidemment le zoo et des musées dont le musée national de Tokyo que nous visiterons en une demi-journée sans faire le tour complet. En soirée nous faisons les boutiques à la recherche d’items précis pour nos petits enfants. Pokémon et les Mangas sont ici à l’honneur et nous nous y retrouvons difficilement dans ce monde inconnu. Heureusement certains commis nous dirigent.

Scène de vie.

Lundi, sous une chaleur étouffante nous quittons encore facilement Tokyo. 13 km de route en ville facile puis des pistes cyclables jusqu’à Narita. Cuit après quelques 83 km sous la chaleur nous nous réfugions dans notre chambre climatisée. Demain repos il fera encore plus chaud.

Narita, c’est ici qu’est situé l’aéroport international, ici aussi que nous terminons ce voyage pour retourner à la maison. Tout va bien, aucun souci de santé ne nous force au retour. Évidemment nous n’avons pas tout vu ce que le Japon a à offrir mais nous avons le sentiment d’avoir fait le tour. Ce voyage en aura été un d’imprévu, d’introspection et de réflexion. Une fatigue mentale c’est installé. Nos yeux sont fatigués. Nous sommes difficile à émerveiller. Le pays est pourtant si beau mais comme nos enfants nous le suggèrent, il faut respecter nos limites, nos envies. Nous retournons les prendre dans nos bras. Au plaisir de vous voir ou revoir, en personne et de partager un moment avec vous.

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