Japon du 13 au 30 mai.

Après une traversée tranquille nous débarquons à Fukuoka (encore) et avec mission de trouver une carte SIM physique, une bonbonne pour le réchaud et reprendre la route le plus vite possible en matinée. Ce qui sembla être simple s’avère compliqué. Il est très compliqué de trouver une carte SIM ici, nous avons même fait un détour pour se rendre à l’aéroport mais en vain, les forfaits sont inadéquats. Après 20 km de tournage en rond nous quittons la ville avec la bonbonne, de la bouffe mais pas de carte. Au moins Robert a un forfait e-SIM pour son cellulaire que nous partagerons.

À partir de maintenant nous longerons la côte ouest en direction de Hagi pour un premier temps. Nous essaierons de prendre le plus possible les petites routes pour ainsi éviter par le fait même les nombreux tunnels et ainsi passer par les petits villages côtiers. Qui dit petites routes, dit grand dénivelé mais tout de même faisable sans trop souffrir. 

Sur la route nous passerons par divers temples dont le fameux sanctuaire Motonosumi aux 123 Toris en bord de mer. C’est touristique mais la magie opère. Après quatre jours de camping nous arrivons à Hagi ville aux quartiers préservés de la période Edo. C’est très beaux mais nous avons déjà vue beaucoup de ces maisons en cours de route. Nous sommes dans un petit hôtel, en dortoir car tout est plein. Nous sommes contents car dans le nuit un très gros orage avec de gros vents à fouetté les fenêtres de notre hôtel, je vois mal comment la tente aurait résisté.

On campe encore au bord de la mer

Chateau de Kokura en route à Kitakyushu.

Sanctuaire Motonosumi et les 123 Toris.

Toujours au sanctuaire.

Une de nos routes favorites, la 66.

Toujours sur les petites routes et par la route national 9 nous nous dirigeons vers Matsue. En chemin nous ferons même l’expérience des fameux Onsens Japonais. C’est quand même spécial, les Japonais sont discret et réservé, mais dans un onsen, pas de gêne, bien sûr il y’a des sections séparées par sexe, mais dans chaque sections le nudiste est roi, tout le monde sur le même pied. Mettons que ça décomplexe un peu tout de même. 

Arrivé à Izumo, ville près de Matsue, nous décidons de faire le tour du lac par sa rive nord, nous avons le temps même si notre hôtel est du côté sud. Erreur, en milieu d’après midi la pluie s’installe pour plusieurs heures, beaucoup de pluie même. Nous arrivons complètement mouillé. Dire que si nous avions suivi le plan initial nous serions arrivés avant et bien au sec. 

Le lendemain, une mega grosse brume épaisse nous suit toute la journée, la vue est voilée mais c’est beau tout de même. Les paysages sont vraiment beaux, mais le vent s’intensifie durant la journée, évidemment de face. Nous trouvons un coin pour camper avec un abri et toilettes mais le vent devient tellement fort que nous démontons le campement et rebroussons chemin vers un endroit repéré juste un peu plus loin, à l’abri du vent mais pas de toilette et eau. Nous passons une bonne nuit et marcherons vers les sanitaires le matin venu.

Vous connaissez la précision japonaise, mais il y a aussi la rigueur japonaise. Il y a des campings gratuits, genre municipale, mais il faut réserver en ligne 5 jours avant. Tu ne peux accéder au camping même si il est complètement vide. Pas de réservation pas d’accès même  si la personne a l’accueil n’a rien à faire. Ah la la, des fois!

À partir de là notre prochain objectif est kyoto en longeant encore la mer, puis par les montagnes et rejoindre le lac Biwa, le plus grand lac d’eau douce au Japon et vieux de 4000 ans.

C’est là que certain imprévu s’annonce, tout d’abord une petite route de fermée nous ramène sur une plus grosse, pas grave. Nous reprenons une autre petite route mais encore là, elle est fermé mais il y a un problème, l’autre route c’est l’autoroute avec des mega tunnels, genre plusieurs kilomètres pas d’espace sur le côté, mais surtout pas permis à vélo. Par contre sur le panneau qui indique que la route est fermé, il suggère de prendre l’autoroute même pour les vélos et petites motos selon Google traduction. Finalement nous nous dirigeons vers cette route le cœur battant sous la pluie avec toutes nos lumières en actions. Nous n’aurons pas fait un kilomètre que la police nous demande de nous ranger sur le côté. Encore avec notre amie Google nous faisons comprendre au policier que le détour qui nous suggère est vraiment pas sur notre route. Finalement après discussion il appelle un confrère qui viendra avec un camion fermé et nous conduira à Kami, notre destination du jour. C’est sur la route que nous comprenons qu’il était vraiment imprudent de prendre cette route, des tunnels qui totalisent 13 km. Merci beaucoup monsieur l’agent. 

Ainsi nous reprenons la route des montagnes sous la pluie, nous restons positifs et les paysages sont tout de même envoûtant sous cette pluie et les nuages. Nous passerons même par la fameuse ville réputé pour ces Onsens Kinegataki. Très belle ville, beau monastère, beaux Onsens, beaucoup de touristes. 

Finalement la pluie cesse après deux jours. Bien trempé nous poursuivons notre route accompagné de jolies villages et temples. À Takahama nous regardons la mer une dernier fois et prenons encore la route des montagnes mais cette fois pour les deux et trois semaines à venir en direction des Alpes japonaises. Mais avant Kyoto la belle. Ici à Osaka, tout près de Kyoto, il y a l’exposition universelle, ça attire du monde. Ce qui fait qu’à Kyoto il y a beaucoup, voir vraiment trop de touristes, ça explose de partout. Difficile de profiter pleinement de cette ville culturelle tant il y a du monde. L’histoire est tellement présente ici, tant de sites a voir. Ce qui nous fait réaliser que nous ne passerons pas par Nara, comme nous avons beaucoup vues de sites religieux sur la  route nous n’en sentons pas le besoin. Par contre on se gâte ici en ville, restos et confort à l’hôtel. 

Demain nous repartons sur la route en direction du mont Fuji, les Alpes japonaises et Nagano.

parcours .

Un commentaire sur “Japon du 13 au 30 mai.

  1. Fin de journée à Ahuntsic. Le chien, dit Muffin, jappe..je n’entends pas le boulevard Métropolitain, je suis au Japon. J’aime.

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