Copenhague et la fin du premier chapitre.
Depuis longtemps nous voulions voir de nos yeux vu la reine du vélo. La rouler. La savourer. Une centaine de kilomètre en cinq jours d’exploration dans différents quartiers nous comblera. Il y a donc des pistes cyclables partout, (386km de pistes cyclables, parait-il) même pour nous rendre à l’aéroport depuis l’autre extrémité de la ville. Souvent elles sont unidirectionnelles de deux mètres de large et surélevé par rapport à la route. Le trottoir est aussi très large et souvent surélevé par rapport à la voie cyclable. Résultat, aucun piéton ne marche sur la piste cyclable (ce serait très dangereux) et il y plus d’espace d’aménagé pour les sans auto que pour les quatre roues ! Il faut dire que la moitié des deux millions de résidents sont à vélo !

Rue de Copenhague
Les épiceries de quartier sont sans stationnement automobile ou très peu, les clients sont à vélo. Le cycliste ici est de tout acabit, en lycra, en robe soleil, habit cravate, vieux, adolescent, peu importe. Les plus jeunes sont dans les cargos. Il faut dire que ça roule et qu’il y a du trafic.
Nous sommes souvent plus d’une douzaine de cyclistes au feu rouge. Le feu passe d’ailleurs au jaune puis au vert pour les piétons et cyclistes en premier, avant les voitures. Le virage a droite sur feu rouge est inexistant. Point. Notons qu’il n’y pas d’espace prévu pour un quelconque déneigement. Ce serait irréaliste au Québec. Mais nous pouvons nous en inspirer ! Les Danois sont respectueux des règles. Les automobilistes laissent passer les piétons et cyclistes qui eux traversent aux endroits prévus. Les feux de circulation sont aussi religieusement respectés. Beaucoup de « stop » sont remplacé par des « cédé », beaucoup plus fluide pour tout le monde. Coïncidence La Presse + de samedi le 3 septembre a un article sur Copenhague.

Parade de la fierté guay.
Sans le savoir le samedi il y avait la parade de la fierté gay (nous nous sommes retrouvé dans le défilé pour quelques minutes) et le dimanche ce fut au tour de l’Ironman. Il y avait du monde en ville disons. En plus de nos nombreux déplacements, la visite du musée national de la culture Danoise s’imposait. L’exposition sur les Vikings a retenu notre attention. Pour les fans de musée, une journée complète serait nécessaire et plusieurs autres jours pour les autres musées , églises etc.
À Copenhague il y a la grande bibliothèque nommée le diamant noir au centre ville mais il y a aussi les bibliothèques de quartier. Près du camping nous en avons adopté une. Internet, électricité et confort aidant, surtout quand il pleut comme la première journée. Bref, un soir on y passe pour recharger nos bidules électroniques et « travailler ». Il y a des gens à l’intérieur mais la porte automatique ne s’ouvre pas pour nous ! Un jeune homme arrive et avec sa carte et fait ouvrir. Je lui demande si nous devons avoir une carte pour entrer. Oui, mais vous pouvez entrer avec moi. Nous entrons. Aucun personnel sur place. À 20h:45 un message retenti de sortir d’ici 15 minutes car l’alarme sera enclenché. Ne voulant répéter nos rencontres avec la police nous sommes sorti prestement.

Bibliothèque de quartier.
Il faudrait parler de Chritiania dont nous ne savons trop quoi penser, de nombreux autres endroits, de leurs jolies maisons, d’architecture, des colliers / casques. Voir l’album photo à venir.

En route vers l’aéroport de Copenhague où nous emballerons le vélo et les bagages avant d’y passer la nuit !

À Montréal, en route depuis l’aéroport vers le centre ville. Entre les deux photos il y a eu 54 heures !
Notre périple en Écosse et en Scandinavie se termine ici. Nous en rêvions depuis longtemps. Nos attentes étaient élevés. En sommes, sauf pour la météo en Norvège, nous sommes satisfait. La Suède fut une belle surprise sauf pour Stockholm qui arrive au dernier rang des grandes villes Scandinave visitées pour nous. Copenhague étant notre préféré suivit de près par Oslo. Le nord de la Norvège nous manque toujours. Faudra-t-il y revenir ? Les finances ne sont pas facile à géré pour les petits budgets, même avec du camping sauvage. La Suède se révèle la plus douce au portefeuille. Le Danemark est très structuré, la Suède plus libérale et la Norvège est un peu au centre avec beaucoup plus de touristes européens pour voir les grands espaces. La Norvège est devenu une destination populaire en « camping car ».
Vous vous demandez notre pays préféré, vous voulez plus de détails sur notre vol d’avion annulé ? Mmm, on s’en reparle devant un café, une bière ou un verre de vin ou un repas avec plaisir. Comme nous serons au Québec pour les mois de septembre et octobre avant de repartir, nous accepterons vos invitations car nous serons sans domicile fixe. Notre logis se résume à notre vieille Westfalia 1982, bien installé sur le terrain de notre ami Michel.

Chez Michel à Drummondville.
La suite se fera à vélo au Québec avec les élèves de la polyvalente Marie-Rivier (il faut bien travailler un peu) avant de poursuivre en Nouvelle Zélande pour le deuxième chapitre.
Bien sûre la pandémie nous a appris que les projets peuvent changer. Nous devions nous rendre en N-Z il y a deux ans ! Ça sera cette automne parait-il !
Restez branché et à bientôt.

Bien le bonjour de Copenhague