Statistiques Japon 2025 en deux étapes.

Du 26 février au 6 avril et du 13 mai au 19 juin 2025

Jours total78 jours
Jours roulé57 jours
Km total3476 km
Dénivelé positif total28638 mètres
Km par jour roulé61 km/jour
Journée la plus longue2 juin 90 km avec 1002 mètres +
Temps en selle252 heures
Coût par jour $ can.87 $/jour
Crevaison et bris0 crevaison et multiples bris
Nuits en camping payant9 nuits
Nuits en camping sauvage29 nuits
Nuits en auberge36 nuits
Nuits en accueil1 nuit
Nuits en w/s1 nuit
Nuits en transport2 nuits

Météo : Le premier mois fut froid et humide, difficile! Le reste beaucoup plus clément mais il pleut quand même souvent. C’est pas pour rien qu’il y a des parapluies en libres services un peu partout.

Coût : Ce fut moins coûteux que prévu sauf la dernière semaine à Tokyo. Nous mangions occasionnellement au restaurant, genre une vingtaine de fois et plutôt dans les resto bas de gamme. Pas de haute cuisine ni de grillades de viandes pour nous.

Imprévus: ça commence par l’oubli (qui n’en était pas un) des pédales du vélo de Josée puis le réchaud qui flanche. Les souliers de Robert dont la semelle décolle puis changer les quatre roues (trop usées). Josée qui brise la fourche avant qui a été changé ainsi que le frein avant remplacé par un frein à disque. Le rack avant et le rack arrière du vélo à Josée qui brise aussi. Remplacé. Deux fois pour celui en arrière! Enfin l’œillet du cadre à Josée qui casse, soudé mais qui cède le lendemain. Le rack tient toujours avec les tie-wraps. Le télé-objectif de la caméra qui brise (probablement échappé par Robert), un arceau de la tente qui est plié par le vent (oui il ventait en titi). Enfin quatre de nos sacoches prennent l’eau, deux ont été retourné au Québec et deux ont maintenant des « dry bag » à l’intérieur. Les souliers de Josée commence à décoller. Rien de tout ça n’était insurmontable, parfois un peu frustrant mais partout nous avons trouvé une solution et de l’aide, au Japon comme en Corée. Heureusement il y a les traducteurs sur nos cellulaire!

On aime, on aime moins:

Les moins: La gestion des rébus et le sur emballage. Extrême! La rigidité de fonctionnaire. Les autos qui tournent au ralenti, longtemps longtemps. Le prix des fruits très élevés et l’absence de marché public. Le plus difficile fut la barrière de la langue et manque de contact avec les gens. Le réseau Warmshowers n’a pas fonctionné pour nous. En fait il y a peu de gens qui veulent et peuvent accueillir. Gêne, timidité?

On aime: Civisme, respect, sécurité. Ici le danger tant pour le vol que pour les accidents nous semble très bas. La conduite

automobile qui respecte les piétons et cyclistes. C’est top! La bière n’est pas cher et l’indice café est comme au Québec, peut- être même moins. Il y a des dépanneurs partout avec toilettes propres et oui on aime les bidets! Les hôtels sont plus cher qu’en Corée mais pas si mal. Entre 60 et 80$ la nuit, sauf pour Tokyo.

première partie

deuxième parie.

Tokyo

11 au 19 juin 2025

Entrer dans Tokyo s’avère facile, presque décevant tant c’est simple. D’abord une piste cyclable se rend jusque dans la baie. Nous bifurquons avant pour rejoindre un centre névralgique où passe un demi-million de personnes par jour. A moins de 400 mètres c’est toujours calme! Dès notre arrivée nous cherchons sous une pluie fine pas si fine la statue de Hachiko (Hatchi). Le fameux quadrilatère est en rénovation, la statue est plus loins sous vitre avec une file d’attente interminable pour se prendre en photo avec la dite vedette. Pas pour nous, juste Hatchi. D’ailleurs la très grande majorité des chiens ici sont de race Akita inu. Nous poursuivons jusqu’à notre premier logement.

Nous passons 5 nuits à Tokyo dans deux quartiers différents. Beaucoup de marches au menu, au moins 40 km avec et sans parapluie. Certain porte d’ailleurs le parapluie même en roulant à vélo, sans casque! Il n’y a que les enfants et les Ciclo-sportifs qui portent le casque. 

Le château d’Edo (ce qu’il en reste) et son jardin, la gare de Marunouchi où arrivent justement des dignitaires, le marché aux poissons avec du thon et des anguilles hors de prix en cette première journée.Ce marché nous a bien semblé un attrape touristes. Les marchés publics sont d’ailleurs presque inexistant au Japon contrairement à la Corée ou ailleurs en Asie.

La visite du parc Shinjuku, c’est toujours beau les gros arbres. La rue des boutiques fashion hors de prix nous laisse indifférent mais c’est clinquant à souhait. Le shrine Meiji Jingu nous ravit beaucoup plus ainsi que l’allée de ginkgo qui doit être spectaculaire à l’automne.

Le lendemain nous ferons une visite guidée du jardin Tokudaji avec une dame pas mal plus âgé que nous! C’était le jardin privé du premier shogun avec résidence juste à côté. Maintenant il y a le très grand stade de baseball à la place et il ne reste que le quart du jardin. Presque tout ayant été détruit lors de la deuxième guerre mondial. Nos montures et tout nos bagages nous attendent à l’entrée du parc. Aucune crainte pour le vol ici. On nous explique qu’un voleur perdra non seulement son travail et son honneur mais il ne retrouvera plus d’emploi en plus de la lourde amende. En passant près du stade il a en ce samedi beaucoup d’animation. Nous y découvrons le cosplay. Intense!

Nous arrivons à notre deuxième hôtel en plein centre d’un tumulte touristique et commercial. Les vélos resterons encore devant l’hôtel sans que personne ne les touche. Les cafés sont bondés, file d’attente, alors nous aboutissons au Starbucks (même si nous les évitons normalement au profit des cafés locaux) du parc Uenokoen sous la pluie qui redémarre . Faut dire que les Starbucks sont partout au Japon et généralement très bien positionné. Le quartier Ueno grouille de partout de jour comme de soir. À Tokyo il faut sortir le soir. Ici nous sommes servit avec toutes ces ruelles où tout est ouvert, resto comme toutes les boutiques d’ailleurs. Dimanche au parc c’est la fête. Amuseurs public, stands de bouffe, chanteurs, danseurs se démènent sous une fine pluie. La pluie ne les empêche pas de performer. La dame du jardin nous disait justement que c’est maintenant la saison des pluies et de la chaleur. Mmmm! 

Outre le parc et les rues marchandes il y a évidemment le zoo et des musées dont le musée national de Tokyo que nous visiterons en une demi-journée sans faire le tour complet. En soirée nous faisons les boutiques à la recherche d’items précis pour nos petits enfants. Pokémon et les Mangas sont ici à l’honneur et nous nous y retrouvons difficilement dans ce monde inconnu. Heureusement certains commis nous dirigent.

Scène de vie.

Lundi, sous une chaleur étouffante nous quittons encore facilement Tokyo. 13 km de route en ville facile puis des pistes cyclables jusqu’à Narita. Cuit après quelques 83 km sous la chaleur nous nous réfugions dans notre chambre climatisée. Demain repos il fera encore plus chaud.

Narita, c’est ici qu’est situé l’aéroport international, ici aussi que nous terminons ce voyage pour retourner à la maison. Tout va bien, aucun souci de santé ne nous force au retour. Évidemment nous n’avons pas tout vu ce que le Japon a à offrir mais nous avons le sentiment d’avoir fait le tour. Ce voyage en aura été un d’imprévu, d’introspection et de réflexion. Une fatigue mentale c’est installé. Nos yeux sont fatigués. Nous sommes difficile à émerveiller. Le pays est pourtant si beau mais comme nos enfants nous le suggèrent, il faut respecter nos limites, nos envies. Nous retournons les prendre dans nos bras. Au plaisir de vous voir ou revoir, en personne et de partager un moment avec vous.

Kyoto, Nakasendo, Fuji

Du 30 mai au 11 juin. Kyoto à Tokyo Par la piste de Nakasendo.

Nous quittons Kyoto en direction des Alpes Japonaises. En faisant nos recherches nous avions aperçu la route de Nakasendo qui reliait Kyoto et Edo (Tokyo). L’une des routes commerçantes de la période Edo soit celle dites de l’intérieur, par les montagnes. Autrefois il y avait des postes de contrôle et des gîtes pour les marcheurs et les Pèlerins, des petits villages au milieux des gorges et le long des rivières. De nos jours, plusieurs marcheurs font cette route soient par goût de la randonnée ou pour faire un pèlerinage, en fait c’est leurs routes de compostelle.  C’est ainsi que nous entreprendrons notre route en suivant le plus possible cette route dites de l’intérieur. Elle est réputée grimper, elle le sera. 

Mais avant nous sommes attendus chez notre premier hôte w/s Jacquelyn et Robert. Deux expatriés américains qui vivent ici depuis 40 ans. Maintenant retraité, ils se sont bien intégré à la société de leur village. Ici au Japon dans les petites villes, la vie communautaire est très importante, les travaux d’entretien des sites religieux, les travaux de nettoyage des rues, réunions de résident, tous doivent y participer. De ce côté nous avons beaucoup à apprendre, les gens sont actifs jusqu’à un âge avancé, soit comme bénévole dans les musées et jardins ou tout autres groupes. 

Pour nous rendre il faudra remonter la chaîne de montagnes qui sépare Kyoto du lac Biwa dans un premier temps et affronter les vents venant du nord. Une bonne soirée dans une maison traditionnelle, dodo sur tatamis et futon. Nous quittons nos hôtes pour un premier arrêt à Hikone pour voir un jolie jardin avec sur fond un autre château de l’époque Edo le plus préservé du Japon près du lac. 

Au jardin Genkyuen.

 

Château de Hikone.

Par la suite, petites routes, montagnes et de très beaux paysages parfois sous un ciel menaçant accompagne nos journées. Mais comme tout le long de ce voyage un nouvel imprévu s’invite, un bris sur le cadre de Josée, soit un œillet qui attache le support arrière le tout dans une super montée. Attaches rapides, ruban électrique et des prières que ça tienne un bout. Finalement nous aurons dans la descente un soudeur qui replacera l’œillet. Comme une bonne journée de pluie s’annonce pour prenons un journée de repos en hôtel à Gifu, une ville sans trop d’intérêt mais nous sommes au sec. 

Soudeurs à l’œuvrent.

 

À partir d’ici nous entrons vraiment dans un secteur montagneux, aux petites routes bien sinueuses qui nous mènera à Magome, Nagisco, Kiso et finalement Matsumoto soit les Alpes Japonaises. Ça grimpe bien jusqu’à Magome, beau petit village de montagne, aux maisons de bois à l’ancienne. Mais aussi très fréquenté par les touristes, beaucoup trop. En repartant de Magome oups, un bruit étrange réapparaît. Merde, de merde la soudure n’a pas tenue. Réinstalle des attaches rapides, ruban et nous repartons, nous verrons plus tard pour la réparation. 

Nagisco est nettement mieux car peu de gens marche jusqu’ici. Nous n’y verrons non plus de cyclotouristes. En arrivant à Matsumoto après trois journées de plus de 1000 mètres de dénivelé positif nous entrevoyons les montagnes enneigées direction Nagano. Une décision s’impose ici car la météo nous donne une fenêtre de deux à trois jours de ciel passable avant la pluie. Il faut donc choisir Nagano ou Fuji.Fuji gagnera et nous le verrons un peu de justesse. Notre premier regard se fera dès le midi suivant après une montée matinale toujours sur le Nakasendo et qui hésite entre sentier pédestre ou route. Enfin c’est la passe Shiojiri-toge à 1058m. Il est encore à 100km mais on le voit. Pour ce qui est des photos ben on ne vous a pas parlé du bris du téléobjectif? Cassé depuis la dernière semaine en Corée. Ben oui! 

 


Fuji au loin. Le voyez-vous?

Après la passe ça descend très abruptement pour quelques km avant d’arriver au lac Suwa puis on descend la vallée doucement sur 80km avant de rencontrer un mur de montagnes. Passer de 200 à 900 mètres d’altitude en 15 km, surtout les 10 derniers en évitant les tunnels sauf le dernier qui débouche au lac Motosu et au camping avec vue sur Fuji. La montée fut longue et chaude mais heureusement une petite section est réservée aux cyclistes. Sommes toutes une belle journée. C’est ici précisément que LA photo fut prise pour le billet de 1000 yens. Le plafond nuageux est de plus en plus bas et lui donne un petit côté mystique agréable. Nous l’admirerons toute la soirée avec deux bières bien méritées et deux cafés le lendemain matin. Nous longerons par la suite deux autres lac qui entourent Fuji. Ils y en a cinq, tous reliés de façon souterraine. Et Fuji disparaît dans les nuages.

Nous sommes déjà en route pour Tokyo. Tokyo qui n’était pas au trajet original. Mais nous sommes si près et il paraît qu’y entrer à vélo s’avère facile. A suivre!

Japon du 13 au 30 mai.

Après une traversée tranquille nous débarquons à Fukuoka (encore) et avec mission de trouver une carte SIM physique, une bonbonne pour le réchaud et reprendre la route le plus vite possible en matinée. Ce qui sembla être simple s’avère compliqué. Il est très compliqué de trouver une carte SIM ici, nous avons même fait un détour pour se rendre à l’aéroport mais en vain, les forfaits sont inadéquats. Après 20 km de tournage en rond nous quittons la ville avec la bonbonne, de la bouffe mais pas de carte. Au moins Robert a un forfait e-SIM pour son cellulaire que nous partagerons.

À partir de maintenant nous longerons la côte ouest en direction de Hagi pour un premier temps. Nous essaierons de prendre le plus possible les petites routes pour ainsi éviter par le fait même les nombreux tunnels et ainsi passer par les petits villages côtiers. Qui dit petites routes, dit grand dénivelé mais tout de même faisable sans trop souffrir. 

Sur la route nous passerons par divers temples dont le fameux sanctuaire Motonosumi aux 123 Toris en bord de mer. C’est touristique mais la magie opère. Après quatre jours de camping nous arrivons à Hagi ville aux quartiers préservés de la période Edo. C’est très beaux mais nous avons déjà vue beaucoup de ces maisons en cours de route. Nous sommes dans un petit hôtel, en dortoir car tout est plein. Nous sommes contents car dans le nuit un très gros orage avec de gros vents à fouetté les fenêtres de notre hôtel, je vois mal comment la tente aurait résisté.

On campe encore au bord de la mer

Chateau de Kokura en route à Kitakyushu.

Sanctuaire Motonosumi et les 123 Toris.

Toujours au sanctuaire.

Une de nos routes favorites, la 66.

Toujours sur les petites routes et par la route national 9 nous nous dirigeons vers Matsue. En chemin nous ferons même l’expérience des fameux Onsens Japonais. C’est quand même spécial, les Japonais sont discret et réservé, mais dans un onsen, pas de gêne, bien sûr il y’a des sections séparées par sexe, mais dans chaque sections le nudiste est roi, tout le monde sur le même pied. Mettons que ça décomplexe un peu tout de même. 

Arrivé à Izumo, ville près de Matsue, nous décidons de faire le tour du lac par sa rive nord, nous avons le temps même si notre hôtel est du côté sud. Erreur, en milieu d’après midi la pluie s’installe pour plusieurs heures, beaucoup de pluie même. Nous arrivons complètement mouillé. Dire que si nous avions suivi le plan initial nous serions arrivés avant et bien au sec. 

Le lendemain, une mega grosse brume épaisse nous suit toute la journée, la vue est voilée mais c’est beau tout de même. Les paysages sont vraiment beaux, mais le vent s’intensifie durant la journée, évidemment de face. Nous trouvons un coin pour camper avec un abri et toilettes mais le vent devient tellement fort que nous démontons le campement et rebroussons chemin vers un endroit repéré juste un peu plus loin, à l’abri du vent mais pas de toilette et eau. Nous passons une bonne nuit et marcherons vers les sanitaires le matin venu.

Vous connaissez la précision japonaise, mais il y a aussi la rigueur japonaise. Il y a des campings gratuits, genre municipale, mais il faut réserver en ligne 5 jours avant. Tu ne peux accéder au camping même si il est complètement vide. Pas de réservation pas d’accès même  si la personne a l’accueil n’a rien à faire. Ah la la, des fois!

À partir de là notre prochain objectif est kyoto en longeant encore la mer, puis par les montagnes et rejoindre le lac Biwa, le plus grand lac d’eau douce au Japon et vieux de 4000 ans.

C’est là que certain imprévu s’annonce, tout d’abord une petite route de fermée nous ramène sur une plus grosse, pas grave. Nous reprenons une autre petite route mais encore là, elle est fermé mais il y a un problème, l’autre route c’est l’autoroute avec des mega tunnels, genre plusieurs kilomètres pas d’espace sur le côté, mais surtout pas permis à vélo. Par contre sur le panneau qui indique que la route est fermé, il suggère de prendre l’autoroute même pour les vélos et petites motos selon Google traduction. Finalement nous nous dirigeons vers cette route le cœur battant sous la pluie avec toutes nos lumières en actions. Nous n’aurons pas fait un kilomètre que la police nous demande de nous ranger sur le côté. Encore avec notre amie Google nous faisons comprendre au policier que le détour qui nous suggère est vraiment pas sur notre route. Finalement après discussion il appelle un confrère qui viendra avec un camion fermé et nous conduira à Kami, notre destination du jour. C’est sur la route que nous comprenons qu’il était vraiment imprudent de prendre cette route, des tunnels qui totalisent 13 km. Merci beaucoup monsieur l’agent. 

Ainsi nous reprenons la route des montagnes sous la pluie, nous restons positifs et les paysages sont tout de même envoûtant sous cette pluie et les nuages. Nous passerons même par la fameuse ville réputé pour ces Onsens Kinegataki. Très belle ville, beau monastère, beaux Onsens, beaucoup de touristes. 

Finalement la pluie cesse après deux jours. Bien trempé nous poursuivons notre route accompagné de jolies villages et temples. À Takahama nous regardons la mer une dernier fois et prenons encore la route des montagnes mais cette fois pour les deux et trois semaines à venir en direction des Alpes japonaises. Mais avant Kyoto la belle. Ici à Osaka, tout près de Kyoto, il y a l’exposition universelle, ça attire du monde. Ce qui fait qu’à Kyoto il y a beaucoup, voir vraiment trop de touristes, ça explose de partout. Difficile de profiter pleinement de cette ville culturelle tant il y a du monde. L’histoire est tellement présente ici, tant de sites a voir. Ce qui nous fait réaliser que nous ne passerons pas par Nara, comme nous avons beaucoup vues de sites religieux sur la  route nous n’en sentons pas le besoin. Par contre on se gâte ici en ville, restos et confort à l’hôtel. 

Demain nous repartons sur la route en direction du mont Fuji, les Alpes japonaises et Nagano.

parcours .

Du 28 avril au 12 mai. La côte est du nord au sud, Busan.

Nous nous rendons compte que nous avons plus de temps que prévu, nous ne pensions pas à prime abord se rendre à la frontière DMZ avec la Corée du Nord, mais finalement nous avons le temps.

Nous prenons ainsi la route vers le nord le long de la mer par la piste cyclable et par voie désignée sur les petites routes. La route traverse divers petites villes où la pêche en mer est primordiale. Lors du retour de la pêche, restaurateurs et vendeurs affluents pour avoir le meilleur choix. C’est la saison du crabe et c’est la fête. Parlant de fête, nous avons dû composer avec un long congé ou tout est complet, hôtel, camping etc.. le 1 mai c’est la fête du travail, suivie de la fin de semaine, le cinq c’est la fête de Bouddha et le sept c’est congé férié. Nous nous dépêchons pour être à la frontière ou un musée est à visiter mais ferme à 15:30 (bizarre), nous croisons le dernier ou premier c’est selon « certification center cycliste » et poursuivons tout au nord. Arrivé c’est un barrage de militaires qui nous attend, pas moyen de continuer, un document est requis et il n’est pas question même avec le document de passer à vélo. Nous repartons avec notre petit bonheur sans avoir vu l’observatoire, c’est ça quand on se renseigne pas assez. On n’a pas pris de photos des militaires il va sans dire. Josée voulait pas la la.

n’oubliez pas de cliquer sur les photos pour les voir en pleine écran.

Nous retournons vers le sud en campant le long des plages. Par la suite nous avions réservé un camping en route question de prendre une douche et s’assurer une place. Le camping est presque plein, la pluie s’annonce, nous avons juste le temps de nous installer et ça tombe. En pleine nuit la température change et les vents s’invitent, plusieurs campeurs démontent leurs campement tellement le vent est fort, nous n’aurons pas beaucoup dormi mais la tente a résisté sauf une pôle de croche.

Le long de la côte il est facile de repérer les campings gratuits, si il n’y a pas de plate-forme et qu’il y a des campeurs c’est gratuit, reste à valider auprès des gens. C’est vraiment bien, toilettes et eau potable. Plus nous descendons vers le sud, plus la route est montagneuse, dès que nous quittons la côte c’est les côtes qui nous attendent.

Au mois de mars il y a eu des gros incendies détruisant plusieurs kilomètres de forêt le long de la côte ainsi que plusieurs maisons et même un village. Nous avons passé et avons constaté les dégâts mais aussi la résilience des gens, la culture est déjà en croissance au côté des maisons détruites.

Nous poursuivons vers Pohang pour une journée de congé et encore visiter les boutiques de vélo.

Ben oui parce que le rack avant de Josée tient avec beaucoup beaucoup de « tie-wrap » et nous aimerions un vrai bon rack arrière parce que celui que nous avons trouvé n’est pas fameux. Première boutique, rien. Deuxième, un gars fantastique qui nous aide beaucoup. Premièrement nous installons un frein à disque à l’arrière pour Josée car sa jante est déjà un peu usé! Il n’a pas de rack en stock et comme nous pensons, probablement que personne n’en a. Il propose de commander pour nous et de faire livrer à notre hôtel de Busan. Il fait des téléphones pour s’assurer que c’est livrable avant notre départ pour le Japon. Il contacte même le proprio de notre hôtel pour s’assurer qu’il recevra le colis pour nous. Il nous paye même un repas et nous on le paye pour tout nos achats. La confiance règne. À l’hôtel le colis nous attend. Super. Josée repart donc avec du nouvel équipement, plus robuste à l’arrière et très léger à l’avant.

Mais avant d’arrivée à Busan nous passons par Gyeongju, une ville classée patrimoine de l’Unesco. Nous passons une après-midi a visiter les sites et les musées qui nous expliquent bien la formation des tombeaux ainsi que les ruelles de village. Notre gîte est aussi très jolie avec jardin et chambre de style coréen. Le lendemain il pleuvra toute la journée, non-stop alors nous prenons encore hôtel, cette fois à Yangsan et nous mangeons dans la chambre. Pour la dernière journée de vélo vers Busan nous croisons la piste cyclable du début de notre périple en Corée pour quelques kilomètres avant de nous diriger vers le temple Seokbulsa en hauteur, évidemment! Il y a ici de magnifiques sculptures fait par un moine au début des années 1930. Il ne nous reste qu’à redescendre et traverser Bousan.

À Gyeongju.


A Gyeongju.


Gyeongju de soir.


Seokbulsa.


Seokbulsa.

Nous embarquons pour le Japon le 12 pour arriver le 13 mai. Une traversée de nuit.

Corée du Sud

Du 7 avril au 12 mai 2025



Jours total36 jours
Jours roulé27 jours
Km total1860 km
Dénivelé positif total12342  mètres 
Km par jour roulé69 km/jour
Journée la plus longue 94 km
Journée avec le plus de D+1019 mètres 
Temps en selle124 heures
Coût par jour $ can.73 $/jour
Bris mécanique 2 racks 
Crevaisons0
Nuits en camping payant5
Nuits en camping sauvage11
Nuits en auberge19
Nuits en accueil0
Nuits en w/s0
Nuits en transport1
Diarrhée du voyageur0

Météo : au début les nuits étaient fraiches, quelques journées de pluies dont deux à vélo.

Coût : le coût de la vie est beaucoup moins cher qu’au Québec en faisant attention. Les fins de semaines les hôtels sont plus dispendieux. Les coréens font beaucoup de camping en tentes, c’est les vacances de fins de semaines. Les camping peuvent être gratuits mais en général les prix sont autour de 30$ sauf pour les glamping qui sont beaucoup plus cher. Les fruits sont très dispendieux, nous n’avons pas mangé de pommes durant ce voyages. Nous pouvons manger au restaurant facilement pour 20$ pour les deux dans les restos non touristiques.

Indices café: comme au Québec et il y en a partout.