3/3/2025
Hado cape, Nord Ouest de Fukuoka.
Journée de repos obligé pour cause de vent violent. 60 à 75 km/h. Ça décoiffe! Heureusement nous sommes à l’intérieur, il fait froid, 10’ mais nous sommes à l’abri dans « notre » « halte routière ». Je dis, notre halte car on y a passé la nuit et nous récidiverons cette nuit. Demain la pluie, encore, mais le vent devrait cesser.
Retour sur nos derniers jours au pays du Soleil levant sans avoir vue beaucoup de soleil jusqu’à maintenant.
Passer les douanes à Tokyo après avoir récupéré nos bagages s’avère long en plus d’une bonne frousse. Après avoir rempli les documents on se présente au douanier où je réalise que je n’ai plus mon passeport. Panique. Je retourne au comptoir où j’ai remplis le document. Rien. Retour au douanier, où est Josée? Elle me cherche, c’est elle qui a mon passeport. Ouff! Sauvé. Tu t’imagines sans passeport dans un « no-mans land » au Japon?!!! Frousse.
Il nous reste à changer de gare. Trajet de bus avec tout le barda. Il faut donc compter au minimum 3 heures de transfert! Pour prendre le vol vers Fukuoka nous devons encore ouvrir les boites pour inspection de la pression des pneus.
Descente d’avion à Fukuoka le jeudi 27 février bien crevé. Nous avions quitté Montréal le 25!
Nous préparons les vélos sur place pour nous rendre à notre hôtel jusqu’au moment où nous réalisons qu’il manque un petit sac de pièces qui aurait dû être avec le vélo de Josée. Constat, il nous manque les pédales, l’attache rapide de la roue avant et des vis et boulons. Robert est persuadé de les avoir oublié à l’aéroport de Montréal lors de l’inspection des boîtes car nous avons dû tout sortir. Et merde! Nous avons un attache rapide en spare et des « tie wrap » Nous marcherons donc 5 km avec nos vélos chargés pour rejoindre une boutique vélo qui heureusement possède une paire de pédales à clip. Une seule, Ouff! Ce soir là nous tombons de sommeil après la douche, il n’est pas 5h.
Vendredi nous passons la journée dans Fukuoka. Parcs, temples et un repas au renommée Shin Shin, le clou de la journée. Il faut faire la file d’attente à l’extérieur pour une bonne demi-heure avant de pénétrer dans ce minuscule resto où il te faudra probablement partager la table avec des inconnus. Mais les raviolis arrivent du ciel c’est certain et les nouilles ramen se dévorent rapidement. Rapidement est le bon mot, car ici la clientèle roule. T’attends, tu commandes en arrivant car tu auras regardé le menu lors de ton attente (le gars qui fait la circulation et qui distribue les parapluies te fait scanner le code QR du menu), tu manges et tu dégages. Visite d’une épicerie, une vraie, pas un 7eleven, pour savoir un peu à quoi s’attendre. On a quand même trouvé du beurre d’arachide, du pain (très léger), du gruau et des bananes (les autres fruits sont hors de prix) sans compter les onigaris. Ça part bien pour des cyclistes.
Samedi, notre première journée de vélo se passera surtout en bord de mer. C’est plutôt jolie. Nous croisons beaucoup de cyclistes en peloton, en couple et seul. Tous nous saluent. Origato!
En fin de journée, la pluie est imminente lors de notre arrivée au camping. C’est visiblement un endroit très prisé avec magnifique vue sur la mer mais le prix nous assomme à 10000¥, soit près de 100$can. Le temps de monter la tente et il pleut. Pas grave nous avons un grand vestibule pour cuisiner. Enfin c’est ce que nous pensions! En assemblant le réchaud je réalise qu’il fuit à deux endroits. Un seal changé colmate une fuite mais l’autre reste impossible à colmater. Nous mangerons du gruau froid.
Anecdote, dans le sac contenant le réchaud il y avait une paire de pédales et divers boulons!
Dimanche, deuxième journée de vélo avec beaucoup de pluie en matinée et pas mal de soleil en après midi. On se paye de belles montées toujours en longeant la côte pour terminer au bout d’une longue pointe. Hado cape.
En route, trois missions.
– Remplacer notre réchaud. Ce que nous réussissons à Karatsu au Good Day (un genre de Walmart). C’est une bonne journée!
– Au garage tout près nos finissons par nous faire comprendre auprès du mécanicien que le réchaud est brisé et doit être jeté tout comme le gaz dans la bonbonne. Ce qu’il s’empresse de faire. Il faut comprendre qu’au Japon, les déchets c’est sérieux.
– Trouver un emplacement pour passer la nuit sans payer 100$. Ici ça se complique un peu. Des pluies abondantes s’annoncent et le vent s’invite. Le parc ciblé pour bivouaquer s’avère douteux mais le stationnement un kilomètre avant est assorti d’un bâtiment avec une grande salle et des toilettes. Comme d’habitude rien n’est fermé à clé. On s’installe à l’intérieur. Heureusement car avec les vents, je crois bien que la tente aurait succombé. Pendant la journée plusieurs passent aux toilettes pour les utiliser ou pour les laver à grande eau. Un monsieur viendra nous aviser de nettoyer avant de partir et surtout de prendre nos déchets avec nous. Comme quoi notre présence est bien connu et ne les dérange pas à condition qu’on garde nos déchets! À 17h. Une autre visite. Une jeune femme nous apporte café saucisses et des nikumans . Gratuit et faite de votre mieux qu’elle nous montre sur son cellulaire. Origato!
Cliquer sur les photos pour le plein écran.

Temple Kushida, Fukuoka.

Les cerisiers sont presqu’en fleurs.

Le fameux Shin Shin.

Premier camping près de Itoshima.

Temple de Karatsu.

Camping intérieur à Hado Cape.

Cadeaux.Nikuman.