Statistiques Argentine et Brésil 2024

Ces statistiques font parties du voyage de deux ans. Elles s’insèrent entre Pérou-Bolivie et États Unis.

Pays / année
Remarques
Argentine et Brésil 2023-2024 à deux vélos soit nos vieux Kona avec roues de 26’’
Il s’agit de la suite de la Bolivie et la fin du chapitre de l’Amérique du Sud. Prochaine étape les États Unis et le Canada.      L’Argentine du 9 décembre 2023 au 8 janvier 2024 et le départ du Brésil le 29 février 2024.
Jours total de voyage83 jours30 jours en Argentine et 53 au Brésil 
Jours de repos18 jours6 en Argentine et 12 au Brésil
Jours roulés65 jours
Distance totale 4142 km1874 km en Argentine et 2268 au Brésil
Moyenne de kilometre par jour63,87 km/jr
La journée la plus longue 130 km5 journée de plus de 100 km en Argentine avec de faible dénivelé mais de la chaleur parfois intense.
Dénivelé positif total32499 mètres8135 en Argentine et 24364 au Brésil. Toute une différence!
Plus important dénivelé en une journée1381 m.Au Brésil le 14 janvier par 36’. 12 journée de plus de 1000 mètres de D+
Température / météoChaudJusqu’à 45’ en Argentine moins chaud au Brésil mais encore plus de 30’
Bris mécanique1Le 28 février, une journée avant de repartir la pédale droite de Robert rend l’âme. 
Crevaison6
Chutes1Robert a fait une bonne chute après avoir accroché une bordure en descente
Hébergement

Camping total27 nuits
Camping payant22 nuits7 en Argentine et 15 au Brésil
Camping gratuit / bivouac5 nuits2 en Argentine et 3 au Brésil
Auberge48 nuits20 nuits en Argentine pour une moyenne de 21$ can / nuit.                           28 au Brésil pour une moyenne de 48,86$ can / nuit. Plus du double au Brésil.
Warmshowers7 nuits1 seul en Argentine et 4 hôtes pour 6 nuits au Brésil
Avion1 nuit
TransportAucun 
Argent : Pesos Argentin. 1$can = 700 pesos
En Argentine 1$ US valais 950 pesos Arg. Toujours changé dans la rue des $ US pour des pesos. Presque jamais utilisé la carte de crédit.
Argent : Real Brésilien. 1$can = 3,5real
Utilisation de la carte de crédit presque partout.
Dépenses par jour Argentine46,46$can
Dépenses par jour Brésil62,55$can
Repas au restaurant
En Argentine entre 10 et 12$can.                                                                   Un buffet au Brésil entre 9 et 18$can. Souvent mangé le midi.
Indice café4$canAu Brésil pour les deux
Crème glacé4$ / pour les deux gourmandsLa meilleur au monde en Argentine

Beaucoup de camping. Du 26 décembre 2023 au 8 janvier 2024

Beaucoup de camping après Résistencia le long de la rivière Parana. C’est moins chaud. Lire il ne fait plus 40’. Camper le long de la rivière, tantôt à quelques mètres comme un soir où nous étions avec trois autres familles dans un camping géré par une famille de pêcheurs. Sauf nous, tous ont pêché, soit au bord de l’eau ou en bateau. Faut dire que la pêche en Argentine c’est du sérieux. Parfois en haut d’une falaise de 10 mètres. Mais encore là les gens descendent et vont taquiner le poisson. Là où nous avons vu le plus de prises fût tout près du pont après Résistencia. Mais ils les rejetaient tous à l’eau! Pas étonnant que les restaurants n’offrent pas de poisson! C’est banale de camper au bord de la rivière pis c’est pas si banale. On a quand même une vue sur le Paraguay de l’autre côté! Parfois on campe plus loin le long d’une plus petite rivière qui nous offrait des chutes bien agréables et rafraîchissantes en fin de journée. Il faisait tout de même toujours autour de 30 à 35´. Le coût le plus bas fût « gratis pour les cyclistes » piscine incluse et souvent autour de 2000pesos (3$can), le plus cher 7000pesos.  La nuit la plus pénible. Le soir du 31 décembre. Musique techno vraiment trop forte pour nos bouchons d’oreille et ce jusqu’à notre départ à 7:45 le lendemain matin.

Si la pêche est importante, que dire du « maté »? La tasse, dite calebasse de maté dans la main droite, le Thermos sous le bras gauche. Partout, tout le temps. Dans la piscine, la rivière, à l’ombre sous un arbre et peu importe la chaleur. Aux station d’essence ils peuvent remplir leur Thermos d’eau chaude gratuitement. Le long de la route nous profitions de toutes les stations d’essence pour nous rafraîchir, boire et nous reposer au frais. Pas pour le maté! 
La route est toujours plane jusqu’à la province de Missiones soit un peu avant  Posadas. Section pénible car sans accotement et avec beaucoup de voitures qui roulent aussi vite que possible en doublant n’importe quand. A partir de là c’est les montagnes Russes. Nous n’allons jamais très haut mais il n’y plus un mètre de plat. Résultat, des journées de plus de 1000 mètres de dénivelé positif. Les montées sont maintenant à voies triple. Deux qui montes et l’autre qui descend. C’est mieux pour nous.

Nous avons décidé de ne pas prendre de congé à Posadas pour pouvoir ajouter une journée de vélo et ainsi raccourcir les distances journalières. Nous devenons sage! 

Nous préférons de loin les collines au plat d’avant Résistencia. Notre postérieur aussi apprécie! Et dans les descentes à 50 où 60 km/h on se rafraîchit un peu quand même. Doucement nous approchons des fameuses chutes d’Iguazu, une autre étape. Nous sommes entouré de forêts à pertes de vue. Beaucoup de plantations de pins et d’eucalyptus.

125 km avant Puerto Iguazu la route nous gratifie d’un accotement d’un mètre pour rouler sans stresser. Vraiment très apprécié avec tout ces camions remorques. Mais les montagnes russes ne nous quitterons pas avant Iguazu, ça nous fera une bonne pratique pour le Brésil qui semble aussi vallonné. 

Arrivée sous une chaleur accablante, près de 40 degré, nous apprécions grandement notre hôtel climatisé. Cela fait tout de même 11 jours sous la tente et dans la moiteur, sauf à Posadas où un membre warm shower nous a reçu au sein de leur famille élargi même si la maison est simple et petite. Comme ils disent, ils ont un grand cœur. Merci Nestor et Rossy. 

Finalement nous y sommes et irons voir ces magnifiques chutes et nous ne serons pas seul même si nous y sommes tôt. Magnifiques et impressionnantes, nous marchons pratiquement au dessus des chutes. Même si certaines sections sont fermées donc la diable. En novembre, il y a eu beaucoup d’eau, cela entraînant les passerelles de la diable si renommé. Mais cela vaux tout de même la peine et ce n’est vraiment pas très dispendieux, soit l’équivalent de 29 $ can. 

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Nos jambes ne sont plus habitués de marché, après cette journée de marches, nos mollets sont douloureux, mais notre corps est aussi fatigué, une autre journée de congé en Argentine et le 8 janvier départ pour le Brésil où nous prendrons encore deux autres jours de repos au frais. Les trois prochaines semaines seront aussi ardues et chaudes. 

Finalement c’est avec regret que nous avons décidé de ne pas passer par le Paraguay, comme nous devions traverser la douane du Brésil avant le 10 janvier pour ne pas avoir besoin de visa, et divers petits irritants, nous avons opté pour le moins de stress possible. 

Cela nous fera plus de temps pour le sud du Brésil. 

Argentine, des montagnes à la chaude pampa.

Avant de reprendre la route de l’argentine et de quitter la ville frontalière de Quiaca nous devons nous procurer des pesos Argentins et une carte SIM pour le cellulaire. Car oui pas facile de vivre et voyager sans cellulaire. Lors de notre premier passage en Argentine nous avions amèrement regretté de ne pas avoir des dollars US. Cette fois-ci nous avions prévu le coup et avions apporté le montant prévu pour cette section du voyage. Nous utilisons le dollar blue pour avoir un taux bien plus avantageux qu’à la banque. Par contre il faut trouver un endroit où une personne qui offre se service. Ce qui n’est pas toujours évident, surtout dans les petits villages où il y a à peine une mini-épicerie et un seul hôtel! Dans les villes douanières comme ici, ce fût facile. Il y a des changeurs partout! Il y a aussi la fois où ce fût le gars à la réception de l’hôtel qui fit plusieurs démarches pour nous trouver le moyen de changer 50$. 

Maintenant ayant des sous et l’internet nous reprenons la route vers San Salvador de JuJuy où nous serons dans trois jours. Au prime abord quand tu regardes les distances et les dénivelés, tu penses que cela se fera les doigts dans le nez mais c’est en ne tenant pas compte du vent. Et bien le vent on l’a eu bien de face presque tout le long, nous devions même pédaler pour descendre les côtes en plus de faire des intervalles pour se relayer. Il y bien eu aussi une vilaine chute de Robert sur le béton dû à un remblai. Rien de cassé, le coude brûlé et la hanche de céramique a tenue le coup non sans un ecchymose important. 

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Finalement nous nous sommes rendus dans les temps bien crevé mais un appartement bien équipé nous a aidé à nous remettre sur pieds avant la prochaine étapes, la pampa Argentine. 

Nous quittons JuJuy pour une longue journée sous la chaleur, 126 km pour nous rendre au bord de l’eau, oui enfin une rivière avec de l’eau, on s’y est même baigné, pour y passer la nuit sous la tente à l’abri des nombreux moustiques. Couché sur nos sacs nous avons sué notre vie!

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Notre campement au bord du Rio Pasage après 126km.

Le lendemain nous allons changer radicalement notre trajectoire, nous quitterons la ligne du Sud pour tourner à l’Est vers les chutes d’Iguazu à la triple frontière du Paraguay-Argentine-Brésil. Un rêve de longue dates. Mais pour s’y rendre il y a la traversée de la pampa, une longue ligne droite de plus 700 km, de plat, de vent presque toujours défavorable, la chaleur accablante, plus de 40 degré et pour finir de gros orages. Il fallait prévoir l’eau surtout dans la journée. Car en Argentine de 13 à 17 heures, presque tout est fermé, même les hôtels. Faut dire que la chaleur y est pour quelque chose. C’est l’heure de la sieste. Nous avons d’ailleurs réveillé plusieurs hôteliers pour avoir accès à une chambre, climatisée en plus. Oui on est moumoune. 

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Ici il y a encore de légères ondulations.


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Plat, chaud et venteux.

 

Que dire de la route, imaginez un paysage plat, pas de vues, une route sans fin avec sur les côtés une petite végétation et des champs accueillants des bovins. Il y a bien quelques serpents, mygales, renards et tamanoir mais c’est surtout le bruits des cigales et sauterelles qui remplissent l’espace auditif, de quoi devenir fou. Les moustiques nous ont accompagné tout le long.  Plutôt voraces ils nous piquaient même en roulant au travers le cuissard! Plusieurs demeuraient sur nos sacoches attendant le prochain arrêt pour nous piquer. J’ai bien rêvé d’un McDonald. Tsé quand le prochain village est à plus de 30 km, t’as le temps de penser ou de rêver à une crème glacée ou une frite salée le tout à l’aire climatisé. Mais ça ne c’est jamais produit. Au mieux une station d’essence YPF avec mini-resto.

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Il y a bien eu aussi la fameuse tempête beaucoup plus au Sud qui nous aura fait perdre l’électricité toute une soirée et une partie de la nuit. On a encore sué notre vie! C’était au point de la suffocation car impossible d’ouvrir une fenêtre. Et ouvrir la porte ne laissait entrer que les moustiques!

Finalement nous sommes rendus à Resistancia pour Noël pour quatre nuits afin de reposer nos fessiers. Rouler sur le plat en faisant des intervalles pour combler l’ennuie et contrer le vent c’est dure sur les fesses sans compter les piqûres! 

De joyeuses fêtes et plein de rêves à réaliser.

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Joyeuses fêtes à tous.