Nous nous rendons compte que nous avons plus de temps que prévu, nous ne pensions pas à prime abord se rendre à la frontière DMZ avec la Corée du Nord, mais finalement nous avons le temps.
Nous prenons ainsi la route vers le nord le long de la mer par la piste cyclable et par voie désignée sur les petites routes. La route traverse divers petites villes où la pêche en mer est primordiale. Lors du retour de la pêche, restaurateurs et vendeurs affluents pour avoir le meilleur choix. C’est la saison du crabe et c’est la fête. Parlant de fête, nous avons dû composer avec un long congé ou tout est complet, hôtel, camping etc.. le 1 mai c’est la fête du travail, suivie de la fin de semaine, le cinq c’est la fête de Bouddha et le sept c’est congé férié. Nous nous dépêchons pour être à la frontière ou un musée est à visiter mais ferme à 15:30 (bizarre), nous croisons le dernier ou premier c’est selon « certification center cycliste » et poursuivons tout au nord. Arrivé c’est un barrage de militaires qui nous attend, pas moyen de continuer, un document est requis et il n’est pas question même avec le document de passer à vélo. Nous repartons avec notre petit bonheur sans avoir vu l’observatoire, c’est ça quand on se renseigne pas assez. On n’a pas pris de photos des militaires il va sans dire. Josée voulait pas la la.
n’oubliez pas de cliquer sur les photos pour les voir en pleine écran.
Nous retournons vers le sud en campant le long des plages. Par la suite nous avions réservé un camping en route question de prendre une douche et s’assurer une place. Le camping est presque plein, la pluie s’annonce, nous avons juste le temps de nous installer et ça tombe. En pleine nuit la température change et les vents s’invitent, plusieurs campeurs démontent leurs campement tellement le vent est fort, nous n’aurons pas beaucoup dormi mais la tente a résisté sauf une pôle de croche.
Le long de la côte il est facile de repérer les campings gratuits, si il n’y a pas de plate-forme et qu’il y a des campeurs c’est gratuit, reste à valider auprès des gens. C’est vraiment bien, toilettes et eau potable. Plus nous descendons vers le sud, plus la route est montagneuse, dès que nous quittons la côte c’est les côtes qui nous attendent.
Au mois de mars il y a eu des gros incendies détruisant plusieurs kilomètres de forêt le long de la côte ainsi que plusieurs maisons et même un village. Nous avons passé et avons constaté les dégâts mais aussi la résilience des gens, la culture est déjà en croissance au côté des maisons détruites.
Nous poursuivons vers Pohang pour une journée de congé et encore visiter les boutiques de vélo.
Ben oui parce que le rack avant de Josée tient avec beaucoup beaucoup de « tie-wrap » et nous aimerions un vrai bon rack arrière parce que celui que nous avons trouvé n’est pas fameux. Première boutique, rien. Deuxième, un gars fantastique qui nous aide beaucoup. Premièrement nous installons un frein à disque à l’arrière pour Josée car sa jante est déjà un peu usé! Il n’a pas de rack en stock et comme nous pensons, probablement que personne n’en a. Il propose de commander pour nous et de faire livrer à notre hôtel de Busan. Il fait des téléphones pour s’assurer que c’est livrable avant notre départ pour le Japon. Il contacte même le proprio de notre hôtel pour s’assurer qu’il recevra le colis pour nous. Il nous paye même un repas et nous on le paye pour tout nos achats. La confiance règne. À l’hôtel le colis nous attend. Super. Josée repart donc avec du nouvel équipement, plus robuste à l’arrière et très léger à l’avant.
Mais avant d’arrivée à Busan nous passons par Gyeongju, une ville classée patrimoine de l’Unesco. Nous passons une après-midi a visiter les sites et les musées qui nous expliquent bien la formation des tombeaux ainsi que les ruelles de village. Notre gîte est aussi très jolie avec jardin et chambre de style coréen. Le lendemain il pleuvra toute la journée, non-stop alors nous prenons encore hôtel, cette fois à Yangsan et nous mangeons dans la chambre. Pour la dernière journée de vélo vers Busan nous croisons la piste cyclable du début de notre périple en Corée pour quelques kilomètres avant de nous diriger vers le temple Seokbulsa en hauteur, évidemment! Il y a ici de magnifiques sculptures fait par un moine au début des années 1930. Il ne nous reste qu’à redescendre et traverser Bousan.
Nous embarquons pour le Japon le 12 pour arriver le 13 mai. Une traversée de nuit.





