Argentine, des montagnes à la chaude pampa.

Avant de reprendre la route de l’argentine et de quitter la ville frontalière de Quiaca nous devons nous procurer des pesos Argentins et une carte SIM pour le cellulaire. Car oui pas facile de vivre et voyager sans cellulaire. Lors de notre premier passage en Argentine nous avions amèrement regretté de ne pas avoir des dollars US. Cette fois-ci nous avions prévu le coup et avions apporté le montant prévu pour cette section du voyage. Nous utilisons le dollar blue pour avoir un taux bien plus avantageux qu’à la banque. Par contre il faut trouver un endroit où une personne qui offre se service. Ce qui n’est pas toujours évident, surtout dans les petits villages où il y a à peine une mini-épicerie et un seul hôtel! Dans les villes douanières comme ici, ce fût facile. Il y a des changeurs partout! Il y a aussi la fois où ce fût le gars à la réception de l’hôtel qui fit plusieurs démarches pour nous trouver le moyen de changer 50$. 

Maintenant ayant des sous et l’internet nous reprenons la route vers San Salvador de JuJuy où nous serons dans trois jours. Au prime abord quand tu regardes les distances et les dénivelés, tu penses que cela se fera les doigts dans le nez mais c’est en ne tenant pas compte du vent. Et bien le vent on l’a eu bien de face presque tout le long, nous devions même pédaler pour descendre les côtes en plus de faire des intervalles pour se relayer. Il y bien eu aussi une vilaine chute de Robert sur le béton dû à un remblai. Rien de cassé, le coude brûlé et la hanche de céramique a tenue le coup non sans un ecchymose important. 

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Finalement nous nous sommes rendus dans les temps bien crevé mais un appartement bien équipé nous a aidé à nous remettre sur pieds avant la prochaine étapes, la pampa Argentine. 

Nous quittons JuJuy pour une longue journée sous la chaleur, 126 km pour nous rendre au bord de l’eau, oui enfin une rivière avec de l’eau, on s’y est même baigné, pour y passer la nuit sous la tente à l’abri des nombreux moustiques. Couché sur nos sacs nous avons sué notre vie!

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Notre campement au bord du Rio Pasage après 126km.

Le lendemain nous allons changer radicalement notre trajectoire, nous quitterons la ligne du Sud pour tourner à l’Est vers les chutes d’Iguazu à la triple frontière du Paraguay-Argentine-Brésil. Un rêve de longue dates. Mais pour s’y rendre il y a la traversée de la pampa, une longue ligne droite de plus 700 km, de plat, de vent presque toujours défavorable, la chaleur accablante, plus de 40 degré et pour finir de gros orages. Il fallait prévoir l’eau surtout dans la journée. Car en Argentine de 13 à 17 heures, presque tout est fermé, même les hôtels. Faut dire que la chaleur y est pour quelque chose. C’est l’heure de la sieste. Nous avons d’ailleurs réveillé plusieurs hôteliers pour avoir accès à une chambre, climatisée en plus. Oui on est moumoune. 

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Ici il y a encore de légères ondulations.


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Plat, chaud et venteux.

 

Que dire de la route, imaginez un paysage plat, pas de vues, une route sans fin avec sur les côtés une petite végétation et des champs accueillants des bovins. Il y a bien quelques serpents, mygales, renards et tamanoir mais c’est surtout le bruits des cigales et sauterelles qui remplissent l’espace auditif, de quoi devenir fou. Les moustiques nous ont accompagné tout le long.  Plutôt voraces ils nous piquaient même en roulant au travers le cuissard! Plusieurs demeuraient sur nos sacoches attendant le prochain arrêt pour nous piquer. J’ai bien rêvé d’un McDonald. Tsé quand le prochain village est à plus de 30 km, t’as le temps de penser ou de rêver à une crème glacée ou une frite salée le tout à l’aire climatisé. Mais ça ne c’est jamais produit. Au mieux une station d’essence YPF avec mini-resto.

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Il y a bien eu aussi la fameuse tempête beaucoup plus au Sud qui nous aura fait perdre l’électricité toute une soirée et une partie de la nuit. On a encore sué notre vie! C’était au point de la suffocation car impossible d’ouvrir une fenêtre. Et ouvrir la porte ne laissait entrer que les moustiques!

Finalement nous sommes rendus à Resistancia pour Noël pour quatre nuits afin de reposer nos fessiers. Rouler sur le plat en faisant des intervalles pour combler l’ennuie et contrer le vent c’est dure sur les fesses sans compter les piqûres! 

De joyeuses fêtes et plein de rêves à réaliser.

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Joyeuses fêtes à tous.

6 commentaires sur “Argentine, des montagnes à la chaude pampa.

  1. Vos yeux sont souriants, malgré les moustiques et les diffcultés du périple. Quiaca vers le sud nous a rappelé des souvenirs heureux, et nous découvrons la route avec vous depuis que vous roulez vers l’est! Bonne continuation au Paraguay! Joyeux Temps des Fêtes,

    Normand et Hélène

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